Indéniablement la meilleure saison de la série. Déjà parce que Jérémy Brett était encore en forme, qu’il colle parfaitement au personnage, que l’ambiance et les décors sont raccords, parce qu’elle contient de supers aventures (hommes dansants, scandale en Bohême, bande mouchetée, l’interprète grec, la ligue des rouquins etc), que ça suit bien les écrits de Conan Doyle, qu’il y a de l’humour bien anglais, que les scénaristes ne sont pas partis dans leurs délires (malheureusement trop visibles dans les films de Granada), que les épisodes se suivent sans se ressembler et qu’on a déjà les éléments qui font Holmes (Mycroft, cocaïne, violon, Lestrade…).
Ce qui est un peu dommageable, bien que cela puisse être un bon point également, c’est que Watson est interprété par David Burke, excellent au demeurant et ressemblant diablement à son pote Hardwicke, mais qu’il ne fera que cette saison. Puis avoir « le dernier problème » comme conclusion arrive un peu tôt pour moi, bien que vu la tournure des évènements ça tombait bien, mais c’était une histoire qui pouvait relancer la série après 4-5 saisons.
Cependant, personne ne peut nier que cela lança véritablement la série, même si à l’époque ce fut timide, et que ça acheva d’imprimer Brett comme meilleur Holmes dans tous les manuels. Dommage que des complications empêchèrent le bon déroulement de la série par la suite.