Série culte du XXème siècle, "La Petite Maison dans la prairie" est un petit chef d'œuvre qui passe encore sur nos petits écrans. Quelle série peut se vanter de cela mis à part "Zorro" ? Il ne s'agit pas d'une série intellectuelle, mais tous les ingrédients nécessaires à rassembler toute la famille devant le poste de télévision sont réunis : des personnages différents et attachants, un acteur principal charismatique, et derrière une véracité historique (romancée) avec les romans de la vraie Laura Ingalls. Sur l’ensemble de la série, j'avoue avoir un plus grand coup de cœur pour les premières saisons. Le départ de Charles pour l'arrivée des Carter achève la série, même si Laura reste. Le jeu de Melissa Gilbert n'est plus aussi frais (je soupçonne le doublage de ne pas avoir arrangé les choses), et les nouveaux personnages n'arrivent pas à faire oublier Laura, Marie, Nellie, Willy, Albert et surtout Charles et Caroline. Heureusement les Olson qui restent jusqu'à la fin conservent le charme de la série. Cette série est une version remastérisée du roman de Laura Ingalls Walder. On y découvre la vie à cette époque, la simplicité des gens, de leur mode de vie, sans le superficiel de nos jours, on y découvre des joies comme des peines... On rit, on pleure, on est surpris, cette série est un chef d'œuvre. Il y a de la morale à gogo et de bons sentiments, mais purée que ça fait du bien de voyager à cette époque ! Les acteurs sont naturels et jouent parfaitement, les musiques sont mémorables et l'histoire est très bien ficelée. C'est la seule série qui s'allonge sur bon nombre d'années, où l'on voit les acteurs grandir, vieillir, sans changement ! Vous pourrez vérifier, tous les acteurs présents n'ont jamais été remplacés, ce sont toujours les mêmes qu'on retrouve, si bien qu'on ne s'y perd pas ! Il y a aussi beaucoup d'humour et de messages cachés dans cette petite série télévisée américaine assez vieillotte et un peu niaise mais qui m'aura assez marqué. En résumé, cette série reste et restera un grand succès de la télévision, car elle demeure intergénérationnelle. Je recommande évidemment