D’abord il faut savoir que Fubar est l’acronyme de : « F*ed Up Beyond All Recognition », furibard si vous voulez …
Vous pourrez Zapper sans regret cette série, pourtant faite sur mesure pour Schwarzy. Hélas, Arnold n’arrive plus à se hisser à la hauteur du personnage qu’il incarnait naguère dans True Lies et dont on ne voit ici, qu’une pâle copie. Il faut bien reconnaitre que 30 années plus tard, à 75 ans, il a pris un sérieux coup de vieux et même dans ce rôle de jeune retraité taillé pour lui, il a bien du mal à rentrer dans son costume d’agent secret et nous convaincre. Il est ici, flanqué de sa fille qui, ô surprise est, elle aussi, un agent secret et dès le premier épisode on nous dévoile le pot aux roses (donc pas de risque de spoilers). On ne tente même pas de jouer sur les quiproquos ou les équivoques, lesquels auraient pu nous amuser un temps comme dans True Lies.
Ainsi, on est tout de suite dans le bain et la série ne se contente plus que de ressasser les prévisibles querelles entre un père et sa fille travaillant au sein d’une même entreprise. Rivalités, jalousies, volonté symbolique de tuer le Père et de s’émanciper, je t’aime, moi non plus… rien ne nous sera épargné, tout est fait pour nous prouver que fifille est prête à remplacer vieux papa qui a néanmoins encore un peu de répondant.
L’histoire : Au sein de l’Agence, une cellule est formée pour mener à bien une mission dont le but est de récupérer une mallette contenant des produits radioactifs, ingrédients pour une bombe sale et évidemment on demande à Arnold de sursoir à son départ en retraite pour sauver la planète…(bâillements)
Les dialogues se veulent drôles et caustiques mais tournent à la triste farce sous un déluge de mièvreries et de répliques à deux balles, tant et si bien qu’on finit par s’ennuyer ferme ! d’autant que les personnages annexes sont de vraies caricatures ambulantes.
Après quelques épisodes, on perçoit vite la vacuité du projet et suivre une histoire aussi banale que convenue, faite pour donner un dernier rôle à notre Terminator tant aimé, ne peut que nous décevoir et nous faire regretter qu’il n’ait pas pris sa véritable retraite, nous laissant ainsi le souvenir inaltéré de son ancienne gloire.
NB : Sylvester Stallone dans Tulsa King, est beaucoup plus crédible