La bande-annonce était accrocheuse et NBC mettait les moyens dans cette série fantastique voyant la terre s’effondrer sous Los Angeles, et les victimes se réveiller dans un monde préhistorique.
La série compile tous les clichés imaginables sur les désastres, les drames humains, le larmoyant façile, les services d’urgence qui tente de sauver l’honneur des USA et la vie des rescapés.
Tandis que de l’autre côté de la brèche, on retrouve les stéréotypes de la survie d’un groupe d’humains qui ne se connaissent pas, entre méfiance et entraide.
On sent que la direction d’acteurs est plus que médiocre, les plans en images de synthèse ne sont pas ouf et mal utilisés. Et chaque protagoniste est associé à un métier ou une qualité humaine nécessaire à la survie (personnage-fonction).
Tous les dialogues sont téléphonés et sonnent faux, illustrant l’absence de talent de l’équipe créative et de toute forme d’audace et d’imagination.
On peut se délecter du casting féminin bien choisi à défaut d’apporter quelque chose au show : la mère courage incarné par Natalie Zea, la responsable gouvernementale jouée par Virginie Laverdure, où l’étudiante qui sera le triangle amoureux entre les deux derniers jeunes hommes du groupe, Veronica St Clair.
On retrouve en père courage et prophète premier prix Eoin Macken, la doublure américaine de Vincent Chatelain (oui, j’ai déjà fait cette blague).
Une série qui a 20 ans sur le fond et la forme, répétant en boucle des schémas usés jusqu’à la corde, sans apporter la moindre nouveauté, car oui, c’est un copier-coller de Terra Nova (2011), pile-poil pour les 10 ans de la série. Chapeau, NBC!