Après une trilogie cinéma avec l'incontournable Tom Hanks et dirigé avec talent par Ron Howard, Dan Brown voit l'une de ses œuvres adaptée cette fois-ci et pour la première fois, sur le petit écran ou plutôt, S.V.O.D. sur Peacock (NBC) et diffusée par la suite en clair par M6. Et ayant lu ce dernier, il fut naturel de le voir et surtout, de voir la différence entre un film et sa version très rallongée. 10 épisodes pour retracer cette nouvelle chasse aux indices, énigmes et symboles, des personnages très bien jouer par un casting m'étant inconnu mais qui aura fait merveille. Ashley Zukerman reprenant le grand rôle de Robert Langdon, jeune et novice dans ces affaires, incarne le prof de symbologie avec force et talet, même si le charisme légendaire de Tom laisse le regret. Ce récit remet alors en question la chronologie des films et nous fait alors comprendre que ce dernier, ou plutôt, cette dernière, est une préquel.
Valorie Curry en la personne de celle qui va faire chavirer l'âme si solitaire de notre expert, décrite dans le roman tel une bombe naturel, d'une séduction sans pareil... La production n'à, et j'en suis bien navrer, pas choisi l'actrice à la hauteur de cette description, Valorie reste séduisante à sa juste valeur et aura très bien jouée son rôle. A l'inverse, Sumalee Montano alias Inoue Sato, décrite comme repoussante, vieille et j'en passe, ne l'ai finalement pas. Cinquantenaire ou Soixantenaire certes mais comme pour toutes adaptation, on se fait bien des films.
Enfin, Eddie Izzard (Peter Solomon), Beau Knapp (Mal'akh) et à ma très bonne surprise, Rick Gonzalez (officier du Capitol / "Arrow"), jouent tous les personnages avec conviction, nous entraine dans cette course folle et pour Mal'akh, l'incarnation de la folie sectaire à travers la quête du pouvoir divin. Sur le scénario global je peux facilement ou presque confirmer l'exactitude des scènes sauf que, n'ayant pas terminer le livre, le final fut pour moi inédite. Thriller, romance, policier, tous les ingrédients furent réunis avec par instants, quelques petites longueurs habituelles.
Pour conclure, le final que j'aurais cru être épique, fut presque simpliste et manqua de la touche "course poursuite" si bien connue aux romans. Le résultat ayant été aussi surprenant que limite décevant avec ce pouvoir divin n'étant finalement renfermer qu'au sein d'une bible ou la morale est : "la divinité est spiritualité".
Une première série sympathique aux personnages forts et bonnes scènes, je préfère néanmoins les films pour le coup.