La bande-annonce peut presque laisser croire qu’il s’agit d’une série de science-fiction surfant sur l’eugénisme du "meilleur des mondes" ou de "bienvenue à Gattaca" avec les dérives de la sélection d’ADN mais en fait non, pas du tout. Le scénario tourne autour d’une enquête policière (plutôt bien ficelée au demeurant) où sont impliqués les actionnaires d’une sorte de GAFA : « The One » qui a découvert comment renvoyer « Tinder & Grindr » réunis au rang de petits joueurs grâce à une méga base de données où les ADN des Roméo de 142 pays peuvent trouver leur Juliette idéale (voire leur Roméo et vice-versa pour les Juliette). Objectivement ce n’est pas mal mais là où le bât blesse et comme l’ont déjà noté de nombreuses critiques précédentes, la série est surreprésentée en minorités qui ne constituent qu’une infime proportion de la population mondiale : Par exemple ils parlent presque tous couramment l’anglais avec l’accent londonien (pas moi), il y a des gens de couleur, des indiens, des brésiliens, des australiens, des espagnols, une handicapée et même une rousse (alors que moi je suis caucasien, châtain aux yeux bleus), les protagonistes ont de grosses et belles maisons (pas moi), ils conduisent à gauche (pas moi) bref, ils sont presque tous bizarres (pas moi). Bon, je vous laisse car j’ai des réunions avec des amis « normaux » et je ne sais plus du tout ce que j’ai fait de mon capirote blanc ni de mon étendard rose et bleu avec le Monsieur, la Madame et les petits dessus. Equipe 1er degré, à vos claviers pour les émoticônes grognons ! Du coup, je lui mets 4 étoiles (bien payées ceci-dit).