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    The Eddy
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    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 135 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 11 mai 2020
    J'ai adoré l'ambiance jazzy de cette série du réalisateur du prodigieux Whisplash (et pour beaucou La la land)
    Tout le casting est excellent et la réalisation caméra correspond à l'énergie et au côté improvisé et "organique" (clin d'œil à nos amis outre Atlantique qui abusent de ce mot) de cette musique.
    L'important n'est pas l'histoire mais le moment de partage avec tous ces excellents acteurs et musiciens (ou s'ils ne sont pas musiciens, c'est bluffant de réalisme).
    Amusant de passer du français à l'anglais à parts égales avec une touche d'Arabe.
    A noter que c'est la 1ère fois que pour une série Netflix je choisis de garder le générique de fin se chaque épisode (pour la musique)
    Au moment où je note je vois 3.3/5...je suis très surpris...
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 9 mai 2020
    The Eddy est une production franco-américaine de bonne tenue, vraie et qui fait du bien tout simplement. Si elle ne transforme pas l’essai, elle reste une vraie bonne pioche, une déclaration d’amour sincère à la musique et au melting-pot culturel jazzy qu’elle a initié. Une série bien servie par sa bande son langoureuse et délectable et son quatuor d’acteurs.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    922 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Production Netflix franco-américaine, The Eddy débarque enfin ! Prenant place dans un Paris contemporain, la série emmenée notamment par Damien Chazelle et Jack Thorne se révèle être une lettre d'amour sensible envers le jazz et les musiciens de l'ombre.

    Ce qui est intéressant avec The Eddy, c'est qu'elle n'est pas ce qu'on pense qu'elle va être. D'entrée de jeu, les 2 premiers épisodes signés Damien Chazelle (réalisés en pellicule 16mm) mettent dans le bain. Pas de sur-esthétisation, bienvenue dans une série où les corps, les personnages et la musique sont le vocabulaire premier. Loin d'un sentiment nostalgique, la série capte ces nuits parisiennes et la passion de ses artistes.

    Nous suivons Elliot Udo, ex-pianiste renommé, ayant plaqué la vie New-yorkaise après un évènement tragique. Arrivé dans notre belle capitale depuis peu, il fonde le club de jazz éponyme avec son meilleur ami Farid (un Tahar Rahim qui amène son énergie communicative d'entrée de jeu) ainsi qu'un groupe de musiciens hétéroclites.

    Évidemment les dettes s'accumulent, le club menace de fermer, et Elliot reçoit la visite impromptue de sa fille Julie (excellente Amandla Stenberg, vue dans The Hate U Give et Hunger Games), tentant à la fois de réussir son rôle de père, de musicien et de gérant de boîte. Un pitch "classique", mais qui prend une tournure moins balisée que ce à quoi on pouvait s'attendre dès son intro.

    Loin d'un Paris glamourisé à la Amélie Poulain, l'approche esthétique de The Eddy est loin de La La Land ou même des bars lounge d'un Mo Better Blues de Spike Lee. Si les thématiques de la réussite et des rêves contrariés sont présents, nous sommes plus proches des travaux de Chazelle sur Whiplash, voire même First Man, via cette fuite en avant dans la passion musicale pour oublier la mélancolie du réel.

    Le personnage principal est par ailleurs superbement interprété par un Andre Holland extrêmement convaincant : l'acteur de The Knick et Moonlight est en effet la moelle épinière de la série. Croulant sous les problèmes, prisonnier d'une tragédie lui ayant couté son mariage et la vie à laquelle il aspirait, Elliot ne parvient pas à joindre les 2 bouts professionnellement ou émotionnellement. Autour de lui gravitent tous les autres personnages, que ce soit une Leïla Behkti en femme forte mais fragilisée, Amandla/Julie en ado borderline cherchant une figure paternelle, ou bien sûr le reste de la troupe.


    e très bon casting est une des forces de The Eddy. Renvoyant à cette authenticité voulue par la série écrite par Jack Thorne (Skins, His Dark Materials), chaque acteur/musicien montre fièrement sa panoplie de jeu ainsi que ses talents aux instruments. L'anglais, le français et l'arabe se marient tout au long des 8 épisodes, en écho avec ce jazz moderne dans un Paris métissé. Cette approche presque documentaire, dans un Paris du Nord-Est propose également un ancrage non fantasmé.


    Un bassiste cubain en souffrance, une batteuse croate payant les soins de son père, un pianiste américain, un trompettiste français, un saxophoniste haïtien, une chanteuse polonaise, ce multi-culturalisme authentique représente l'âme du groupe et de la série. Mettant en avant un personnage par épisode (sans vraiment délaisser le fil rouge narratif), on regrettera du coup l'inégalité de pertinence et d'écriture à ce niveau, comme Sim (jeune barman qui développera une relation avec Julie) ou les quelques déviations sur des policiers caricaturaux et des voyous très peu développés (Alexi Manenti). Des éléments moins réussis qui parasitent donc le récit.

    Un constat dommageable tant il nuit au rythme central de la série, et l'éloigne du cœur de The Eddy. A savoir ces musiciens à la vie brisée, où seule la musique et l'effervescence de la salle les libère de leurs maux. L'épisode 4 centré sur Jude est par ailleurs un très bon témoin de cette philosophie, tout comme ceux centrés bien sûr sur Elliot-Julie, mais aussi Maja. Cette dernière est campée par Joanna Kulig (l'immense révélation de Cold War), proposant des scènes touchantes en amoureuse d'un homme quine peut plus s'ouvrir, et véritable boule de feu suave sur la scène via sa voix soul.

    Au rayon musique, c'est évidement de très bonne facture, la bande-son épousant très bien la narration et les enjeux émotionnels qui en découlent, telles des bulles de rythme bienvenues. Tout amoureux de jazz ne pourra qu'acquiescer devant les partitions de Glenn Ballard (ayant travaillé avec Michael Jackson et Quincy Jones notamment) et Randy Kerber (Harry Potter), où chaque performance a été enregistrée en direct. Un pur régal !

    Chazelle arrive par ailleurs à constamment mettre en avant les jeux de regard ou le rythme endiablé des envolées musicales, via des plans-séquences prenants (chose déjà aperçue dans sa filmo). Si la mise en scène est forcément moins inspirée ensuite sur les épisodes de Houda Benyamina (Divines) et Laïla Marrakchi, le travail global reste maitrisé, sans trahir la grammaire visuelle initiée.


    Le tout est rattrapé sur les 2 derniers épisodes d'Alan Poul (Six Feet Under, The Newsroom), amenant notamment une scène brillante entre un père et sa fille, utilisant le piano comme catharsis de chagrins passés. Une fin de saison accrocheuse, qui augure par ailleurs d'une possible suite.


    En conclusion, The Eddy est une production franco-américaine de bonne tenue, vraie et qui fait du bien tout simplement. Si elle ne transforme pas l'essai (comme un Treme de David Simon par exemple), elle reste une vraie bonne pioche, et une rareté vu son cadre. Autant une déclaration d'amour sincère à la musique et au melting-pot culturel jazzy qu'elle a initié, cette série se révèle être avant tout un drame autour d'artistes, servi par une bande-son langoureuse et délectable, ainsi que d'un quatuor d'acteurs principal de talent.
    negussa
    negussa

    14 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Malgré le casting le premier épisode ne m'a pas emballée. La façon de filmer, camera à l'épaule dans ce club confiné m'a dérangée. Par contre les amateurs de jazz y trouveront du plaisir.
    Frederic H
    Frederic H

    16 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 11 mai 2020
    quelle déception... sur le papier j'avais envie d'aimer cette série. quelqu'un a oublié d'embaucher un scénariste ? je n'ai pas tenu plus d'un episode cela s'améliore peut être après. Je n'aime ni la manière de filmer ni les acteurs. raté
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 018 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 9 mai 2020
    The Eddy est un drame sous fond de musique de jazz, et non l'inverse. On est pas focalisé sur la musique mais plus sur Eliott, le héros de la mini-série. La musique y est belle et a une part importante, mais les images et la réalisation sont bien faits aussi. La qualité scénaristique n'est pas impressionnante, mais nous fait passer un bon moment. Seules quelques longueurs rendent cette série moins passionante.
    renoirdenoir
    renoirdenoir

    8 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 18 mai 2020
    raté.
    Complètement raté.
    La bande annonce ne me disait rien du tout.
    J'ai quand même voulu regarder par curiosité, parce que c'est quand même damien chazelle, mince!!
    le réalisateur de WHIPLASH!!
    ...
    qu'est ce qui s'est passé?
    Seul netflix le sait.
    on ne s'attache à aucun des personnages, on se fout donc royalement de ce qui leur arrive et on s'ennuie... on s'ennuie MAgistralement.
    Passez votre chemin, ne perdez pas de temps.
    Revoyez WHIPLASH plutôt.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Nul, prétentieux, mal filmé, sans scénario. Les zicos ne sont pas terribles, la chanteuse à vomir. Ils ont bien fait de communiquer sur Leila Bekhti, toujours impeccable... dans un rôle sans consistance.
    Damien Chazelle, la poudre aux yeux habituelle...
    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Ce qui m'a attiré sur cette série c'est bien sûr le fait que Damien Chazelle y est travaillé dessus en tant que producteur mais aussi en tant que réalisateur (il signe les 2 premiers épisodes qui sont superbes). Pour la faire courte, on y suit Elliot Udo, copropriétaire d'un club de Jazz à Paris, The Eddy, avec son ami Farid dont les secrets vont avoir de sérieuses répercussions sur leur groupe de musique ainsi que sur la gestion du club. Cette mini-série est plaisante à suivre. Les épisodes s'enchaînent bien, la musique est au top et on s'accroche assez rapidement à ce groupe de jazz et amis dû à un casting dès plus réussi. Bien que des problèmes très sérieux vont apparaître à plusieurs personnages de la série, c'est avant tout l'espoir, l'amitié et l'amour qui vont permettre de passer ces difficultés. La fin est clairement ouverte et on sent que Jack Thorne, le showrunner, veut une saison 2 pour boucler son histoire. Reste à savoir maintenant s'il l'obtiendra.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Cette série est un petit bijou. Une ballade dans le vrai Paris et dans la vie de ces personnages que l'on à l'impression d'avoir déjà rencontré. Ils sont authentiques, touchants, justes, émouvants. Ils se rencontrent, s'aiment, se déchirent, se passionnent dans un univers musical jazzy, brillant, rythmé, métissé.
    Eric Gvt
    Eric Gvt

    54 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 9 mai 2020
    Personnellement j'ai plutôt accroché à la série. Le rythme lent ne m'a étonnamment pas dérangé et j'ai bien aimé les personnages qui ont des relations et un développement intéressants. Aussi, j'ai adoré toutes les scènes de musiques et j'aime beaucoup le côté réaliste avec les problèmes des personnages ou encore Paris qui est super bien représentée. Après c'est évidemment pas parfait, il y a pas mal de longueurs, certains personnages sont inintéressants, je suis un peu resté sur ma fin et c'est pas du niveau de Whiplash ou La La Land.
    Malgré tout, mon ressenti global est plutôt positif. 😁
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Une très bonne série sur le jazz de Damien Chazelle avec Leïla Bekhti , Tahar Rahim et Benjamin Biolay.
    Manubauer
    Manubauer

    15 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 11 mai 2020
    C'est "plus belle la vie" dans le milieu du Jazz. Pas crédible pour un sou, rien ne sonne juste, tout est brouillon. Et l'acteur principal cabotine sans cesse en tirant la gueule. A croire que même lui se demande ce qu'il est allé faire dans cette galère... Vraiment décevant par rapport à Whiplash ou Lalaland.
    Alex Lobe
    Alex Lobe

    2 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 mai 2020
    J'ai trouvé cette série vraiment top! C'est rare de réussir à porter un regard frais sur l'univers parisien, le tout en nous plongeant dans ce monde du jazz qui n'est pas toujours facile à rendre accrocheur selon moi. Les personnages sont riches, touchants et rendent l'histoire belle et émouvante. J'ai eu l'impression de voir quelque chose de frais, sortant des formatages habituels de Netflix et cela fait vraiment du bien. Une suite me semblait envisageable. Si tel était le cas, je la regarderai avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Très mal filmé. De plus, c'est du franglais donc très usant dans l'écoute du dialogue. Je déconseille fortement !
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