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    Fleabag
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    floflo2204
    floflo2204

    84 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 9 avril 2019
    En seulement deux saisons et douze épisodes au total, Fleabag aura réussi à raconter une histoire singulière avec talent, nous faisant rire aux éclats, monter les larmes aux yeux mais surtout nous faisant vivre au plus près de ses personnages. Phoebe Waller-Bridge, créatrice de la série, démontre à chaque instant son talent pour l'écriture. Les dialogues sont écrits avec sarcasme, ironie et un humour bien british. Cependant, là où tout son talent se fait sentir c'est dans sa capacité à aborder des sujets délicats, sensibles sans jamais virer dans le cliché et toujours avec ce qu'il faut de réalisme. On en apprend plus sur certains sujets et certains personnages en douze épisodes qu'en 24 d'une saison américaine. Un fil rouge se distingue tout au long de cette histoire, le personnage de Fleabag essaye de redonner un sens à sa vie après un événement tragique. Ce fil rouge que l'on retrouve vraiment en première saison et plus en filigrane dans la seconde va servir au récit pour mettre en place tout un tas de situations, toujours très bien apportés, qui rajouteront à l'expérience du téléspectateur. Il faut forcément mentionner à ce moment le parti pris de parler à la caméra à de nombreuses reprises. Ces moments toujours accompagnés de répliques sarcastiques sont un réel délice et nous font encore plus vivre la vie de nos personnages. Il faut aussi convenir que cette série aura su être aidée par un casting de très haut niveau. Phoebe Waller-Bridge en tête est excellente et nous impressionne à chaque instant tant elle se fond dans son personnage avec une facilité déconcertante. Mais il ne faudrait pas oublier tous les autres acteurs que sont Sian Clifford, Jenny Rainsford, Bill Paterson, Andrew Scott, Olivia Colman, Brett Gelman ou encore Hugh Skinner. Tous ont des rôles véritablement écrits pour eux et nous emmènent dans leurs vies sans jamais sortir de leurs personnages. Finalement tout conduit le spectateur avec une aisance impressionnante, nous donnant la sensation de vivre avec ces personnes et on se délecte de chaque moment d'humour dont cette série est remplie. En seulement deux saisons, Phoebe Waller-Bridge a écrit une comédie anglaise qui restera dans les annales, lui donnant une sublime conclusion qui nous laisse les larmes aux yeux mais heureux d'avoir partagé ces moments avec ses personnages.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    74 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Un bijou anglais qui ma transporté pendant deux magnifiques saisons beaucoup trop courtes. On passe par tous les états triste joyeux colere et surtout rire. Les interprètes sont tous extraordinaires et notamment l actrice principale qui est aussi la scenariste.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Un Véritable Bijou. Phoebe Waller-Bridge signe un véritable Ovni avec cette Comédie Dramatique Ironique et Acerbe dont on en redemande volontiers. Pour Commencer la Réalisation est Fluide et Sobre en regorgeant de quelques plans séquences parfaitement mis en avant et qui est accompagné d'une BO Dynamique qui apporte un supplément a la série. Ensuite le Scénario est Innovant et Captivant en se distinguant quelque peu de ce genre de série en suivant le quotidien d'une trentenaire mélancolique et de son entourage dont la série parvient a réserver quelques Twists Scénaristiques astucieux qui arrive a nous maintenir en haleine au cours des 2 Saisons ainsi que l'idée audacieuse d'utiliser le brisage du Quatrième Mur qui permet de mieux nous immerger dans ce Récit Burlesque et Atypique dont la série aborde sans tabou des Thématiques intéressants qui font toujours partie de l'actualité actuelle comme le Féminisme,la Dépression,Les Relations Amoureuses et Familiales,le Deuil,la Tolérance et le Célibat dont le Rythme effréné ne faiblit jamais au cours des 12 Épisodes mener a cent a l'heure, Ajouter a cela une multitude de Séquences Marquantes parsemé grâce a son Humour Caustique et Insolent qui provoque d'innombrables fous rires a travers quelques mises en Situations Culotté et Hilarants ainsi qu'a la qualité indéniable de ces Répliques Mordantes qui ne manque pas de piquant avec en prime quelques notes d’Émotion et de Romantisme qui viennent nous adoucir le cœur a travers quelques moments Émotionnelles particulièrement émouvantes et touchantes. Pour Finir le Casting est Fantastique avec sa galerie de Personnages Pittoresques et Irrésistible dont on retrouve en haut de l'affiche la Fabuleuse et Talentueuse Phoebe Waller-Bridge qui excelle a tous les niveaux en tant que créatrice de la série tout comme elle s'avére Exceptionelle devant la caméra en tant que comédienne en campant le rôle emblématique de Fleabag une jeune Trentenaire Pétillante,Cynique,Tourmenter et Attachante qui travaille dans un café Londonien ou sa vie suite a un tragique événement va bousculer son quotidien dont l'actrice parvient ici livrer une Héroïne Moderne et Malicieuse, Autour de notre Londonienne Narratrice on retrouve une poignée de Seconds Rôles mémorables comme
    Sian Clifford qui est impeccable dans le role de Claire, la sœur Émotif et Psychorigide de Fleabag en passant par l'inoubliable Brett Gelman qui excelle a merveille dans la peau de Martin, le mari de Claire et beau Frère incorrigible et alcoolique de Fleabag mais aussi l'immense Bill Paterson qui est pleine de justesse dans la peau du pére de Fleabag qui est Mélancolique et Complexe tout en étant rejoint par la grande comédienne
    Olivia Colman qui joue avec brio la belle-mère Acariâtre et Détestable de Fleabag mais aussi les apparitions réjouissantes de Andrew Scott,Fiona Shaw et Kristin Scott Thomas qui viennent pimenter cette Distribution de haute volée En Conclusion, Fleabag est assurément un pur Chef D'Oeuvre du Petit Écran dont on en ressort avec une pêche d'enfer après Visionnage qui confirme toute l'Ingéniosité et le Talent Hallucinant de Phoebe Waller-Bridge qui est une prodigieuse Actrice et Réalisatrice a suivre de prés et qui livre ici une Tragi-comédie Jouissif,Pertinent,Savoureux,Caustique et Tendre qui parvient au cours des Deux Saisons a nous livrer une Conclusion douce amère particulièrement satisfaisant qui conclut la série en apothéose et qui comblera avant tout les amateurs de Séries Britannique qui ne seront pas insensible face a cet ovni télévisuel a ne pas manquer
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    535 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Fleabag est une trentenaire paumée qui ne sait où donner de la tête, entre son café qui ne rapporte pas un radis, sa vie amoureuse dissolue sans oublier le sexe en berne. Ne parlons même des rapports familiaux, entre sa sœur orgueilleuse, son père soumis et sa belle-mère méprisable derrière son sourire carnassier. Heureusement, Fleabag conserve son humour infaillible face aux mésaventures qui ne vont pas manquer de lui arriver...
    Une très belle découverte qui est d'autant plus agréable qu'elle se limite à deux saisons. L'actrice/scénariste Phoebe Waller-Bridge adapte sa pièce du même nom, et la transposition fait merveille sur le format télé. 12 épisodes de 25 minutes, comptez au moins une dizaine d'éclats de rire pour chacun d'entre eux. La série n'ambitionne pas de révolutionner le genre, elle arrive pourtant à lui donner de toutes nouvelles couleurs en prenant son public à partie, lors des réflexions ou commentaires (toujours piquants) de son héroïne.
    La grande force de Fleabag est d'arriver à abroger cette frontière de genre tout en parvenant à rendre limpide ce qui la caractérise. Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri devant le petit écran. Tout cela tient à cette acuité dans l'écriture, qui parvient à créer des archétypes solides en un épisode à peine, pour mieux les déformer dans les 11 qui vont suivre. Et à ce casting aux petits oignons (Sian Clifford, Olivia Colman, Brett Gelman, Andrew Scott,...).
    Mais les remerciements convergeront forcément vers Phoebe Waller-Bridge, aussi à l'aise à la plume qu'à l'écran, resplendissante à chaque minute, chaque regard et à chaque intonation.
    Deux saisons qui se dévorent en une demi-journée, parfaitement assaisonnées d'un humour irrésistible et d'un casting succulent.
    Une chronique douce-amère mais sacrément drôle d'une paumée, avec laquelle je gambaderai des heures sans me soucier où tout cela mènerait. La créatrice a bien insisté sur le fait que Fleabag s'en tiendrait à deux saisons, ce qui est tout à son honneur. La série aurait pu continuer, vu son efficacité à se saisir de l'ordinaire pour le rendre extra-ordinaire. Mais le risque étant de rabâcher les mêmes thèmes et problématiques, deux suffisent amplement.
    gunbuster
    gunbuster

    392 abonnés 1 630 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    5,0
    Publiée le 10 avril 2019
    Aussi absurde que puisse être la série elle-même, la chaîne BBC lui a offert une seconde saison.
    Et les 3 années d'attente n'ont pas été veines. Chaque personnage a évolué, tout en restant ce petit côté à la fois décalé, inadapté, et ce sentiment que derrière chaque facette, il y a une part de vérité, de sincérité que chaque geste, chaque dialogue, chaque situation souligne de manière subtile ou non.
    Cette seconde saison manie à la fois la sagesse (Fleabag, l'héroïne a mûrit), tout en livrant des situations aussi déjantées et à se tordre de rires, tant le décalage et les réactions semblent venir de nulle part, tout en étant raccord avec l'état d'esprit de chaque protagoniste.
    Mention au casting, toujours juste en toute circonstance, et l'introduction du prêtre joué par Andrew Scott, jouant un prêtre à la fois cool, viril, empathique, tout en étant déglingué par ses propres contradictions.
    Le show est toujours aussi tripant à suivre, jouissif, tout en dépeignant des être humains ordinaires, faisant face avec les moyens du bord aux évènements chahutant leur vie.
    Edtrail75
    Edtrail75

    18 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    "Fleabag" est loin d'être une comédie familiale.
    Série courte, de deux saisons avec 6 épisodes de moins de 30 minutes chacune, se regardant donc rapidement et facilement, même si c’est tout de même assez trash dans certaines situations et par les dialogues employés. L’héroïne, célibataire trentenaire, addict au sexe, dépressive, cleptomane, tenant un restaurant toujours vide avec des sandwichs à plus de 10 pounds ( « It’s London ») est complètement à côté de la plaque (comme d’ailleurs l’ensemble des personnages finalement). Cela amène à des situations transgressives, teintées d’humour British où les mots employés sont en complet décalage avec la réserve et le ton utilisés. Et pour le coup, là, franchement c’est une vraie réussite.
    Les apartés de la trentenaire avec le téléspectateur, créent une connivence avec l’héroïne où l’on attend avec jubilation ses réflexions subversives et son regard mâtiné d’envies sexuelles et de désespoir.
    Juste un petit bémol : il y a bien évidemment un propos qui se veut féministe par ce côté libération de la parole et des actes, mais cela peut paraître à mon sens un peu réducteur. Et au bout du compte, cela peut avoir l’effet inverse à cette visée, le regard et le jugement des hommes étant, quoi qu’on en dise, toujours là.
    Je termine par une réplique qui est pour moi déjà culte : « Ne m’oblige pas à te haïr, c’est déjà assez dur de t’aimer ».
    Mehdi M
    Mehdi M

    60 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Une merveille, l'héroïne est fantastique. Triste et drolissime à la fois, des personnages attachiants, une écritures aux petits oignons, des dialogues efficaces.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 février 2023
    Entre humour dévastateur et sincérité désarmante, cette mini-série créée et interprétée par la très talentueuse Phoebe Waller-Bridge (qu'on pourra bientôt découvrir dans le 5e volet de la saga «Indiana Jones») est la raison pour laquelle j'ai une affection toute particulière pour les productions anglaises.

    Comédie dramatique à l'écriture ciselée (cassage du 4e mur inclus) et au casting formidable (d'Olivia Colman en belle-mère au sourire hypocrite à Andrew Scott en curé pas comme les autres), les 2 saisons qui composent cette série suivent le quotidien de "Fleabag", une trentenaire pétillante et sans filtre, devant jongler avec la mort de sa meilleure amie, le bonheur artificiel de sa sœur et ses propres interrogations amoureuses et affectives.

    Une œuvre vivifiante, touchante et impertinente, dévorée en une journée, et un petit bijou british que je ne peux que vous inviter à découvrir de ce pas si ce n'est pas déjà fait.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    3,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Fleabag est une jeune femme en décalage avec sa famille et le monde qui l'entoure. Profondément cynique, délibérément cash et réellement amusante, elle a le don de s'attirer des sentiments partagés auprès de son entourage. Fleabag tente de surpasser le deuil et la culpabilité qu'elle éprouve auprès de proches récemment disparus de sa vie. Disponible sur Prime vidéo.

    spoiler: Cette saison 2 de "fleabag" reprend les mêmes codes qui ont fait le succès de la première mouture. La personnage principale continue de charmer les spectateurs par sa personnalité décalée et ses profondes fêlures mentales. L'idée du prêtre n'est pas mauvaise et apporte un nouveau défi à fleabag : l'amour. J'ai regretté que de nombreux sujets restent sans réponse à la fin : elle n'exprime rien sur sa meilleure amie et sa mère décédée, elle ne remet rien en cause dans sa vie, et le prêtre part. Retour à la case départ ? De plus les mécaniques restent trop similaires à la saison 1 tout comme les relations avec sa famille.
    Clarisse N
    Clarisse N

    14 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 février 2020
    Il y a bien longtemps que je n'avais pas autant ri en regardant une série !
    Humour à gogo, casting au top, même les seconds rôles sont parfaits.
    Phoebe Waller-bridge est une sacrée scénariste, j'ai adoré Killing Eve également.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    A l’origine un one woman show joué à Londres puis à Broadway, Fleabag est adapté en 2016 sous forme de série en Angleterre par la BBC, avant d’être diffusée aux Etats-Unis sur Amazon et de connaitre cette année un remake français sur Canal (Mouche).

    Nous suivons Fleabag, une jeune femme interprétée par la créatrice et scénariste de la série Phoebe Waller-Bridge. Le personnage doit, dans cette première saison, faire le deuil aussi bien de sa mère – reconstruisant un relation avec son père, sa belle mère et sa soeur – que de sa meilleure amie, dont le suicide la hante. Elle utilise alors sa sexualité comme moyen de ne pas confronter ces problèmes et reprendre confiance en elle. Elle navigue donc entre une routine ennuyante avec son ex et les coups d’un soir qu’elle multiplie sans en tirer aucune vraie satisfaction. La véritable originalité que Fleabag propose est l’absence d’un quatrième mur : dans des apartés réguliers, elle s’adresse directement aux spectateurs. La caméra devient donc un personnage à part entière, jouant un rôle crucial dans l’histoire et permettant aux spectateurs de comprendre et appréhender tous les aspects de Fleabag. Derrière un humour constant et piquant, la série nous donne à voir un personnage complexe, défini par ses contradictions.

    Par le biais du quotidien de Fleabag, elle aborde de manière très crue et frontale des thèmes actuels qui n’ont jamais été aussi bien développés et mis en scène à la télévision. Elle s’amuse à confronter un personnage qui utilise sa sexualité comme faire-valoir dans une société bousculée par le mouvement féministe. Alors que la première saison se concentre sur la présentation du personnage et la mise en évidence des dualités qui l’habitent, créant des micro-cataclysmes à l’échelle de sa vie personnelle; La deuxième se focalise sur la reconstruction de ces liens et l’apparition d’une nouvelle relation dans sa vie – la forçant à accepter d’être vue telle qu’elle est : aussi forte que vulnérable. L’attachement que l’on ressent pour ce personnage doit beaucoup à l’interprétation réussie de Waller-Bridge, elle même très fortement mise en valeur et sublimée par celles du superbe groupe d’acteurs l’entourant (Olivia Colman, Andrew Scott).

    Le format court de la série exploitée sur seulement deux saisons permet à sa créatrice d’évoquer tous ces tournants narratifs dans l’évolution du personnage de manière concise, faisant de la série une oeuvre qui se consomme rapidement et intensément. A la fois essentiellement britannique dans le ton utilisé et si universelle dans les thèmes abordés, Fleabag se démarque irrévocablement dans la production audiovisuelle actuelle. (Lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/08/31/fleabag/)
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Et encore, il y a un point pour le cochon d'Inde, et un point car c'est très vite vu : six épisodes de 25 minutes. Autrement, cette série est vraiment trop ancrée dans son humour pince-sans-rire pour pouvoir convaincre les simples curieux, elle ne s'adresse d'emblée qu'à des convertis. Dommage car on ne peut pas en nier l'originalité : une femme accro au sexe, cleptomane et vulgaire que l'on suit dans son quotidien. Les situations sont parfois assez décalées pour être drôles (le petit ami aux dents de lapins, peut-être l'un des rares personnages agréables de la série, avec le curé amusant interprété par Andrew Scott) et même sans aimer on suit facilement l'intrigue. En revanche, le personnage principal possède un capital antipathie qui fait qu'on le déteste (indépendamment de l'actrice, qui ne mérite que mon respect) et les apartés trop répétitives sont lassantes, sans parler du générique en brouhaha qui dure environ 2 secondes (aussi agréable qu'un réveil programmé trop tôt). De même que la vulgarité gratuite est fatigante (le best-of étant l'épisode de rééducation masculine où l'on a les oreilles qui fondent). Mais le cochon d'Inde est mignon, on rigole parfois, et puis c'est vite terminé, donc pourquoi pas. Uniquement pour les convertis.
    Mohamed B.
    Mohamed B.

    78 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Une série malaise de A à Z. Certes c'est voulu mais on reste en dehors de l'histoire du personnage tout au long de la série.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    C'est encore l'histoire douce-amère d'une trentenaire un peu délurée et désabuée... a priori rien de bien intéressant à se mettre sous la dent, puisque j'ai quand même l'impression qu'on a un peu fait le tour de ce genre de fiction qui peinent quand même à se renouveler.

    Mais, parce qu'il y a un mais, Fleabag a quelques qualités, notamment sa distribution, on va dire que ça joue plutôt bien, notamment l'actrice principale/scénariste : Phoebe Waller-Bridge. Disons qu'elle parvient avec ses nombreuses apostrophes et regards caméras à établir une connexion avec le spectateur, sans que ça paraisse forcément forcé ou artificiel. C'est mignon de la voir craquer sur un mec, ou bien dépérir à la suite d'une gaffe tout en commentant. Elle fait bien la moue, et c'est l'essentiel.

    Par contre, je dirais, surtout dans la première saison, qu'il y a des problèmes d'écriture. On ne sait pas trop où tout ça veut aller, le rythme est assez haché, on passe du coq à l'âne et si la série parvient à être drôle en créant des situations plutôt cocasses, certains gags tombent un peu à plat (à cause d'un problème de rythme ou juste parce que c'est pas assez drôle). Disons que ça confirmait ma première impression ; c'est une série sur la trentaine, tout droit sortie d'un moule très contemporain où il faut parler de cul de manière explicite, sans jamais rien montrer... pour ne pas choquer... mais qui ne vole pas non plus forcément bien haut. C'est divertissant... voilà tout.

    Mais la seconde saison amorce un tournant bien plus intéressant, cette fois on a un vrai fil rouge et ça s'ouvre sur un épisode qui se déroule en huis clos dans un restaurant, où tous les personnages sont réunis pour mieux se déchirer... comme dans une bonne pièce de théâtre. Là tout de suite on sent qu'on est passé à la qualité supérieur dans l'écriture. Peut-être que la pause entre la saison 1 et 2 a fait du bien et a permis de mûrir le projet et de faire quelque chose de ces personnages. Cet épisode est d'ailleurs le meilleur de la série.

    La suite de la saison évitera la plupart des écueils de la première saison : notamment les flashbacks lourdingues, qui se font plus rares, plus discrets et moins lourdingues.

    Et puis ses problèmes de cœurs sont plus intéressants que ses problèmes d'argent. Surtout que là, après l'avoir vu coucher avec tout le monde et n'aimer personne, on la voit aimer sans réussir à coucher, ça change... C'est toujours plus marrant d'avoir des histoires d'amour impossible avec deux personnages qui s'aiment s'aiment, plutôt qu'une liste de baises sans lendemain.

    Il y a du conflit interne chez les personnages, et c'est toujours stimulant, surtout lorsqu'ils sont plutôt bien écrits, et que leurs dilemmes vont rappeler ceux de Léon Morin ou de La loi du Silence. Disons que la série a de bonnes références sur lesquelles s'appuyer pour faire quelque chose de bien.

    Elle arrive à tirer quelque chose de très mélancolique de cette fille paumée qui essaye de corrompre sexuellement un prêtre.
    Et en fait avec ça, la série touche quelque chose d'universel et de réellement touchant, à savoir l'histoire d'amour impossible. Deux personnes qui s'aiment, mais dont l'histoire n'est pas possible. Le faire un avec un curé, fonctionne d'autant mieux que contrairement à un homme marié qui pourrait quitter sa femme, prendre une maîtresse ou que sais-je, là, le dilemme est plus d'ordre spirituel et n'a pas besoin d'avoir une résolution rationnelle. D'ailleurs on note que le dilemme de sa sœur, beaucoup plus simple est quant à lui résolu de la manière la plus rationnelle qui soit.

    Je trouve toujours ça bien lorsqu'une œuvre parvient à être juste et à parler à son spectateur, même s'il est finalement très éloigné du sociotype du personnage.
    N'en déplaise à certaines, être représenté dans une œuvre de fiction c'est avant tout raconter quelque chose de juste au spectateur qui va le toucher intimement, le reste n'est que jérémiades twitteresques.

    Et je dois avouer que le final arrive à toucher, à partager sa mélancolie et sa douce amertume. C'est toujours agréable.
    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 3 juin 2019
    J'ai regardé 2 épisodes et je m'arrête là.Je trouve cette série pénible,répétitive,et ces apartés de l'héroïne plutôt lourds.Du coup,je ne regarderez pas le remake avec Camille Cottin,que pourtant j'apprécie beaucoup.
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