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Critiques presse
Votre avis sur Top of the Lake ?
Critique de la saison 2
4,5
Publiée le 18 janvier 2018
"China Girl" manifeste une rupture très radicale avec la première saison. Exit la beauté glaçante de la Nouvelle Zélande, nous voici plongés dans l'univers urbain et sordide d'un Sydney blafard sous un ciel continuellement nuageux. L'intrigue, complexe et un peu capilotractée avec ses coïncidences forcées, n'est guère qu'un prétexte pour explorer à nouveau les traumas - physiques et psychologiques - infligés aux femmes par une société brutalement machiste (welcome to Australia avec ses porcs en phase terminale !). Alors oui, "China Girl" est féministe à outrance, mais le militantisme passionné de Jane Campion est pondéré par une vraie vision artistique : quelle beauté, quelle intelligence dans la mise en scène de certaines scènes, une fois de plus tétanisantes ! (Il est d'ailleurs dommage que Campion ne réalise pas tous les épisodes de la saison).

Et Campion, en auteur avertie et ambitieuse, évite largement l'écueil de la caractérisation simpliste des personnages, envers lesquels elle nous maintient dans une oscillation salutaire entre empathie et rejet : il suffit par exemple de voir le personnage littéralement abject de Puss, sorte de Charles Manson de pacotille, auquel la conclusion des plus surprenantes de la saison accorde une rédemption paradoxale et pourtant assez immorale.

Bien sûr, le téléspectateur pressé pestera à nouveau devant le rythme curieux, régulièrement suspendu de l'intrigue, et devant la complexité sans doute un peu forcée de la narration, qui abandonne assez rapidement la logique policière classique du thriller pour déambuler de manière un peu erratique à travers le labyrinthe des tourments de la maternité, qui s'avérera au final LE grand thème de "China Girl".

Les amateurs de thrillers noteront pourtant la magnifique idée de la traque finale sur une plage bondée, une scène particulièrement réussie et originale, qui finit par inscrire "China Girl" parmi les grands moments de la série TV actuelle.
Critique de la saison 2
0,5
Publiée le 29 avril 2018
Suite de, Top of the Lake 2éme fournée nous propose de continuer à suivre le personnage de Robin Griffin, de retour à Sydney.
Je ne vais pas m'étendre ici car aprés la découverte de la première saison, saison en demi teinte pour moi, je pensais que le scénario et la réalisation allait gommer les erreurs commises.
Que nenni, on se retrouve avec des personnages complétement à l'Ouest et tellement grotesque que je me retenais de rire à chaque apparition de "Puss", chose anormale vu le passif et le contexte de la série.
Nicole Kidman ne sert absolument à rien, les imbrications de l'enquête et l'implication des differents protagonistes sont trop énormes pour que l'on y croit.
Impossible de rentrer dans les détails sans spoil et y passer de longues minutes, je n'ai pas envie de m'apesantir sur une saison d'une série qui ne le mérite pas.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
0,5
Publiée le 24 août 2019
Une série des plus décevantes qui donne la part belle à la psychologie actuelle : repentance, baba cool, problèmes personnels, etc... Dommage car le scénario n'a jamais été à la hauteur des deux saisons. Quant à l'actrice principale Elisabeth Moss, elle est décevante et souvent joue mal. Par contre pour ceux qui ont du mal à dormir, c'est une série idéale...
Critique de la série
1,0
Publiée le 2 décembre 2024
Top of the Lake , serait plutôt , pour moi , Top of the Crash !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pauvre Nouvelle Zélande , avec tous ses sociopathes , asociaux , psychopathes , dérangés , dégénérés , pédophiles , consanguins , violeurs , menteurs , tueurs.......et j'en passe certainement................................
Paysages magnifiques , photographie à l'identique qui sont gâchées par tous ces personnages détestables !!!!!!!!!!!!!!
On se demande à quoi peut bien servir cette espèce de secte de femmes blessés , se baignant nues ( why ?? ) fumant à longueur de temps...( quoi ?? ) avec une gourou qui ne fait qu'enfoncer des portes déjà ouvertes !!!!!!!!!! qui change d'avis subitement sur ces femmes qu'elle a emmené avec elle " je veux m'éloigner de ses folles " pffffffffffffffffffffffffffffff


Bien sûr , on reconnait Campion dans son féminisme assumé et martelé....Quand même , les épisodes sont lents , sans intérêt au niveau de l'intrigue , et surtout surtout toutes ces scènes de lit , trop nombreuses , qui n'apportent rien.....sauf aux aficionados des tatouages !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Notre policière tente bien d'enquêter , entre ses consommations et ses élans sexuels............elle ne ferme pratiquement jamais la bouche..............." Ferme la bouche , tu vas gober les mouches " nous disait tout le temps ma Grand-Mère.............
c'est , peut-être son mode d'expression , car contrairement à bcp d'Allocinautes , je ne lui trouve aucun charisme................................................Tui m'a déçu , personnage resté en l'état d'imago ...................Peter Mullan tire vraiment son épingle du jeu !!!!!!!!!!!!
Très peu d'interactions entre les autochtones et les personnes dirigeantes....dommage.
Episodes trop trop trop longs pour un épilogue bâclé , peu compréhensif , et des questionnements............quid de la drogue , des meurtres , des condamnations ?????????????????????? pffffffff

ffffffffffffffffffffffffffffff
Critique de la série
0,5
Publiée le 4 janvier 2025
Série intéressante mais vraiment trop lent pour la nouvelle zelande.
En fait on connait la fin dès le début mais la réalisatrice tourne autour du pot jusqu'à la fin.
Ce fil c'est le comble de la perversité, de la servilité, de la passivité.
La réalisatrice adore cela visiblement.
Pas moi!!!
Critique de la saison 1
2,0
Publiée le 12 septembre 2019
Que cette série est tristement actuelle ! Dans les temps agités de la phallocratie décadente, voici venir une œuvre qui promeut un nouveau slogan : balance-ta-communauté. Ou comment un homme peut être le géniteur de toute une contrée par le seul fait qu’il soit un homme et que son appétit insatiable le conduise à abuser de chaque femme qu’il rencontre, aidé en cela par la consommation de drogues et d’alcool. Dès le générique se met en place une tension entre un titre – en l’occurrence, Top of the Lake – et un geste, celui d’une descente dans les entrailles de ce même lac. Deux mouvements inverses, en somme, qui poussent à remettre en question les titres masculins : spoiler: l’agent de police est un proxénète, le père un violeur d’enfant, l’amant un frère en puissance
. Nous errons dans les faux-semblants et la transgression, mis en scène avec les mêmes lourdeurs que les vers enragés d’Agrippa d’Aubigné dans les Tragiques. Au royaume de l’interdit, l’homme est un roi, la femme sa victime. L’environnement naturel est à la fois un appel à la méditation et à l’engloutissement : le gigantisme des forêts et des montagnes écrase les êtres et leurs souffrances, contraint le masculin à rivaliser avec la nature en recourant à la violence. Le seul îlot de tranquillité, c’est « Paradise », sorte de Woodstock pour femmes brisées où l’on peut voir des vieilles se balader nues, un gourou aux cheveux sales prêcher l’autoconservation, une dame nous parler des relations avec son chimpanzé (allégorie du mari ?). Alors, pas de doute là-dessus, Top of the Lake revendique une bizarrerie dépressive, saisit dans ses décors ce sentiment de solitude qui contraint les individus à se heurter les uns aux autres pour se prouver qu’ils existent. Seulement, à quoi bon marteler un féminisme aussi nauséabond dont les partis pris quittent le champ de l’art – nous sommes devant une série et non devant une tribune politique – pour choir dans l’agression et la complaisance. Car filmer de la sorte le malheur de la femme, avec une telle brutalité, une telle froideur, une telle outrance, donne l’impression que l’œuvre se repaît de la situation qu’elle entendait pourtant dénoncer. Créatrice de la série, Jane Campion ne laisse pas son propos jaillir des images mais assomme par la massue de l’idéologie douteuse toute spontanéité du geste cinématographique, spontanéité qui faisait de La Leçon de piano, entre autres, un monument. Coincée entre la harangue féministe et l’interprétation d’un personnage de fiction, Elisabeth Moss ne porte que rarement le charisme tragique que Robin Griffin exigeait, passe d’un lieu à l’autre, une moue névrosée au visage. Il est assez atterrant de constater qu’une cinéaste aussi talentueuse que Campion ait, en tant de temps, appris si peu, au point de sacrifier sur l’autel de la cause politique l’opacité de ses figures, l’étrangeté insondable de ses atmosphères, le lyrisme désespérant qui perce à de rares occasions dans la noirceur humaine des halos de sublime.
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 2
1,0
Publiée le 9 septembre 2018
La saison 1 était "pas mal" ; là, on touche le fond : histoire inconsistantes, personnages plu stupides les uns que les autres, invraisemblances à gogo...
vaderetro

10 critiques

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Critique de la série
0,5
Publiée le 21 août 2019
que vient faire Campion dans cette galère ? la série démarre bien puis au deuxième épisode on commence à douter. et c'est de pire en pire, des invraisemblances à n'en plus finir. Il est certain que je ne regarderai pas la deuxième saison. je me demande pourquoi Télérama à mis 2 T? ils n'ont pas vu la série entièrement.....
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
1,0
Publiée le 16 août 2019
Quand elle ne pleure pas ( la moitié du temps ) , elle picole tous les alcools qui lui passent sous la main ou bien elle se déshabille pour s’envoyer en l’air avec son cheri .... après deux épisodes , on en rigole et passe à autre chose 😂
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
0,5
Publiée le 28 juin 2021
Je n'ai toujours pas trouvé l'intérêt de cette série... une détective qui passe son temps à boire et coucher et qui n'enquête pq une seconde. Histoire prévisible à 100km, acteurs très moyens
Critique de la série
2,0
Publiée le 9 septembre 2019
Je viens de regarder la saison 1 et au final, je reste très dubitatif. Il y a vraiment d'excellents passages mais l'ensemble présente des incohérences et surtout il n'y a aucune surprise, aucun suspens car tout ( du moins presque tout ) se devine assez vite. La saison 2 ( J'en suis au 3 éme épisode ) est très décevante. Le rythme ne me gène pas du tout, bien au contraire.
Critique de la saison 1
2,5
Publiée le 18 août 2023
Le méchant est méchant comme prévu, mais a souffert dans son enfance, le pauvre. Le flic est douteux, on s'en doutait dès le départ, et au final GJ s'en va après beaucoup de phrases sentencieuses. (GJ= Gourou Jane?)
Au démarrage, ce n'est pas désagréable, avec une vraie atmosphère de western moderne, des plans réussis de nature sauvage mais ensuite des passages incohérents réguliers et sans queue ni tête spoiler: ( en pleine course poursuite, on se met à faire l'amour/on tire sur la gamine otage qu'il faut ramener vivante! Etc…)

Au final, il nous reste un univers sombre, déprimant, rempli de déséquilibrés, femmes et hommes et Campion n'a apparemment pas prévu de rédemption pour l'un d'entre eux.
Ne donne pas envie de voir la saison deux. Et ce ne sont pas les acteurs qu'il faut blâmer.
DVD vo - aout 23
Critique de la saison 1
2,0
Publiée le 7 octobre 2024
Série très lente , trop de longueur, histoire tirée par les cheveux, seuls les paysages rattrapent la série.
Critique de la saison 2
4,0
Publiée le 8 mai 2019
Changement de décor et d'ambiance, et le pire qui était à craindre n'est pas arrivé, après une première saison de qualité. On gagne encore en intensité dramatique, cette saison 2 traitant de multiples sujets avec réussite, notamment des relations familiales compliquées avec ses enfants. L'enquête devient presque secondaire, tant on s'intéresse aux tourments intérieurs de la détective campée à la perfection par Elisabeth Moss.
Critique de la saison 2
2,0
Publiée le 25 décembre 2017
Vraiment très déçu par rapport à la saison 1 que j'avais adorée. L'ambiance sombre, sauvage, type western avec ces hommes bourrus a laissé place à un décor citadin classique comme dans 95% des séries policières.
L'intrigue de base avec la fille de Griffin qui tombe amoureux d'un maquereau dérangé est bonne, mais c'est trop mince pour remplir 6 épisodes.
C'est surtout le scénario à partir de l'épisode 3 qui m'a déçu ... pas crédible du tout !! ... Un comportement des personnages illogique et souvent à mille lieu du bon sens, même pendant les enquêtes.

Pour moi, celle qui surplombe par son charisme et son jeux d'acteur, c'est Nicole Kidman en Maman adoptive névrosée ... Même si, comme dit une autre critique, elle est mal dirigée car elle sur-joue un peu trop. Je ne suis peut-être pas trop objectif car je suis fan de cette actrice que je trouve toujours parfaite.