Mon compte
    Top of the Lake
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    4,0
    1317 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Top of the Lake ?

    108 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    38 critiques
    3
    25 critiques
    2
    20 critiques
    1
    9 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    "China Girl" manifeste une rupture très radicale avec la première saison. Exit la beauté glaçante de la Nouvelle Zélande, nous voici plongés dans l'univers urbain et sordide d'un Sydney blafard sous un ciel continuellement nuageux. L'intrigue, complexe et un peu capilotractée avec ses coïncidences forcées, n'est guère qu'un prétexte pour explorer à nouveau les traumas - physiques et psychologiques - infligés aux femmes par une société brutalement machiste (welcome to Australia avec ses porcs en phase terminale !). Alors oui, "China Girl" est féministe à outrance, mais le militantisme passionné de Jane Campion est pondéré par une vraie vision artistique : quelle beauté, quelle intelligence dans la mise en scène de certaines scènes, une fois de plus tétanisantes ! (Il est d'ailleurs dommage que Campion ne réalise pas tous les épisodes de la saison).

    Et Campion, en auteur avertie et ambitieuse, évite largement l'écueil de la caractérisation simpliste des personnages, envers lesquels elle nous maintient dans une oscillation salutaire entre empathie et rejet : il suffit par exemple de voir le personnage littéralement abject de Puss, sorte de Charles Manson de pacotille, auquel la conclusion des plus surprenantes de la saison accorde une rédemption paradoxale et pourtant assez immorale.

    Bien sûr, le téléspectateur pressé pestera à nouveau devant le rythme curieux, régulièrement suspendu de l'intrigue, et devant la complexité sans doute un peu forcée de la narration, qui abandonne assez rapidement la logique policière classique du thriller pour déambuler de manière un peu erratique à travers le labyrinthe des tourments de la maternité, qui s'avérera au final LE grand thème de "China Girl".

    Les amateurs de thrillers noteront pourtant la magnifique idée de la traque finale sur une plage bondée, une scène particulièrement réussie et originale, qui finit par inscrire "China Girl" parmi les grands moments de la série TV actuelle.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Changement de décor et d'ambiance, et le pire qui était à craindre n'est pas arrivé, après une première saison de qualité. On gagne encore en intensité dramatique, cette saison 2 traitant de multiples sujets avec réussite, notamment des relations familiales compliquées avec ses enfants. L'enquête devient presque secondaire, tant on s'intéresse aux tourments intérieurs de la détective campée à la perfection par Elisabeth Moss.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Que cette série est tristement actuelle ! Dans les temps agités de la phallocratie décadente, voici venir une œuvre qui promeut un nouveau slogan : balance-ta-communauté. Ou comment un homme peut être le géniteur de toute une contrée par le seul fait qu’il soit un homme et que son appétit insatiable le conduise à abuser de chaque femme qu’il rencontre, aidé en cela par la consommation de drogues et d’alcool. Dès le générique se met en place une tension entre un titre – en l’occurrence, Top of the Lake – et un geste, celui d’une descente dans les entrailles de ce même lac. Deux mouvements inverses, en somme, qui poussent à remettre en question les titres masculins : spoiler: l’agent de police est un proxénète, le père un violeur d’enfant, l’amant un frère en puissance
    . Nous errons dans les faux-semblants et la transgression, mis en scène avec les mêmes lourdeurs que les vers enragés d’Agrippa d’Aubigné dans les Tragiques. Au royaume de l’interdit, l’homme est un roi, la femme sa victime. L’environnement naturel est à la fois un appel à la méditation et à l’engloutissement : le gigantisme des forêts et des montagnes écrase les êtres et leurs souffrances, contraint le masculin à rivaliser avec la nature en recourant à la violence. Le seul îlot de tranquillité, c’est « Paradise », sorte de Woodstock pour femmes brisées où l’on peut voir des vieilles se balader nues, un gourou aux cheveux sales prêcher l’autoconservation, une dame nous parler des relations avec son chimpanzé (allégorie du mari ?). Alors, pas de doute là-dessus, Top of the Lake revendique une bizarrerie dépressive, saisit dans ses décors ce sentiment de solitude qui contraint les individus à se heurter les uns aux autres pour se prouver qu’ils existent. Seulement, à quoi bon marteler un féminisme aussi nauséabond dont les partis pris quittent le champ de l’art – nous sommes devant une série et non devant une tribune politique – pour choir dans l’agression et la complaisance. Car filmer de la sorte le malheur de la femme, avec une telle brutalité, une telle froideur, une telle outrance, donne l’impression que l’œuvre se repaît de la situation qu’elle entendait pourtant dénoncer. Créatrice de la série, Jane Campion ne laisse pas son propos jaillir des images mais assomme par la massue de l’idéologie douteuse toute spontanéité du geste cinématographique, spontanéité qui faisait de La Leçon de piano, entre autres, un monument. Coincée entre la harangue féministe et l’interprétation d’un personnage de fiction, Elisabeth Moss ne porte que rarement le charisme tragique que Robin Griffin exigeait, passe d’un lieu à l’autre, une moue névrosée au visage. Il est assez atterrant de constater qu’une cinéaste aussi talentueuse que Campion ait, en tant de temps, appris si peu, au point de sacrifier sur l’autel de la cause politique l’opacité de ses figures, l’étrangeté insondable de ses atmosphères, le lyrisme désespérant qui perce à de rares occasions dans la noirceur humaine des halos de sublime.
    darkvash
    darkvash

    110 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    0,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Suite de, Top of the Lake 2éme fournée nous propose de continuer à suivre le personnage de Robin Griffin, de retour à Sydney.
    Je ne vais pas m'étendre ici car aprés la découverte de la première saison, saison en demi teinte pour moi, je pensais que le scénario et la réalisation allait gommer les erreurs commises.
    Que nenni, on se retrouve avec des personnages complétement à l'Ouest et tellement grotesque que je me retenais de rire à chaque apparition de "Puss", chose anormale vu le passif et le contexte de la série.
    Nicole Kidman ne sert absolument à rien, les imbrications de l'enquête et l'implication des differents protagonistes sont trop énormes pour que l'on y croit.
    Impossible de rentrer dans les détails sans spoil et y passer de longues minutes, je n'ai pas envie de m'apesantir sur une saison d'une série qui ne le mérite pas.
    lolohap
    lolohap

    6 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    2,0
    Publiée le 25 décembre 2017
    Vraiment très déçu par rapport à la saison 1 que j'avais adorée. L'ambiance sombre, sauvage, type western avec ces hommes bourrus a laissé place à un décor citadin classique comme dans 95% des séries policières.
    L'intrigue de base avec la fille de Griffin qui tombe amoureux d'un maquereau dérangé est bonne, mais c'est trop mince pour remplir 6 épisodes.
    C'est surtout le scénario à partir de l'épisode 3 qui m'a déçu ... pas crédible du tout !! ... Un comportement des personnages illogique et souvent à mille lieu du bon sens, même pendant les enquêtes.

    Pour moi, celle qui surplombe par son charisme et son jeux d'acteur, c'est Nicole Kidman en Maman adoptive névrosée ... Même si, comme dit une autre critique, elle est mal dirigée car elle sur-joue un peu trop. Je ne suis peut-être pas trop objectif car je suis fan de cette actrice que je trouve toujours parfaite.
    darkvash
    darkvash

    110 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Construit sur une idée originale, Top of the Lake a, sur le papier, des raisons de séduire.
    La disparition de cette gamine, son entourage familial, l'enquête de cette policiere, son passé tragique et autres joyeusetés.
    Le rythme est lent et la série distille ses informations au compte goutte pour tenir le spectateur en haleine.
    Le souci vient justement de là, la plupart des personnages n'ont qu'un "background" creusé en surface et on ne rentre presque jamais dans l'empathie avec eux.
    On se contente d'être spectateur de ce qui se déroule sous nos yeux sans réellement, pour ma part, comprendre certaines motivations et certaines situations des personnages principaux.
    Comment cette policiére peut elle enquêter sur la disparition alors que ce n'est pas sa juridiction? pourquoi avoir imbriqué autant les liens avec les personnages? Le réel interêt du camp des femmes?
    Top of the Lake, premiére saison, aurait pu s'éviter quelques scénes maladroites et quelquefois incompréhensibles et quelques scénes avec un developpement de personnages qui ne servent pas le propos, assez glauque il faut dire.
    Reste une mise en bouche pour le personnage principal et ce qui va lui arriver dans la suite de la série.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,5
    Publiée le 18 août 2023
    Le méchant est méchant comme prévu, mais a souffert dans son enfance, le pauvre. Le flic est douteux, on s'en doutait dès le départ, et au final GJ s'en va après beaucoup de phrases sentencieuses. (GJ= Gourou Jane?)
    Au démarrage, ce n'est pas désagréable, avec une vraie atmosphère de western moderne, des plans réussis de nature sauvage mais ensuite des passages incohérents réguliers et sans queue ni tête spoiler: ( en pleine course poursuite, on se met à faire l'amour/on tire sur la gamine otage qu'il faut ramener vivante! Etc…)

    Au final, il nous reste un univers sombre, déprimant, rempli de déséquilibrés, femmes et hommes et Campion n'a apparemment pas prévu de rédemption pour l'un d'entre eux.
    Ne donne pas envie de voir la saison deux. Et ce ne sont pas les acteurs qu'il faut blâmer.
    DVD vo - aout 23
    yeuce
    yeuce

    31 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Série très lente , trop de longueur, histoire tirée par les cheveux, seuls les paysages rattrapent la série.
    Rolland P.
    Rolland P.

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Je viens de regarder la saison 1 et au final, je reste très dubitatif. Il y a vraiment d'excellents passages mais l'ensemble présente des incohérences et surtout il n'y a aucune surprise, aucun suspens car tout ( du moins presque tout ) se devine assez vite. La saison 2 ( J'en suis au 3 éme épisode ) est très décevante. Le rythme ne me gène pas du tout, bien au contraire.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 2
    1,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    La saison 1 était "pas mal" ; là, on touche le fond : histoire inconsistantes, personnages plu stupides les uns que les autres, invraisemblances à gogo...
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Si l'on s'en tient aux deux premiers épisodes de "Top of the lake", il y a de quoi être perplexe devant le schématisme des personnages, l'aspect convenu de l'enquête menée et l'incapacité à mettre en valeur les superbes paysages néo-zélandais, ces derniers restant assignés à une fonction décorative, symptôme d'une mise en scène académique. Il faut attendre le troisième épisode pour que la série se recentre, à raison, sur le personnage complexe de Robin (Elisabeth Moss géniale) et des motifs troubles (inceste, viol) qui permettent au personnage de s'identifier à Tui, jeune fille enceinte recherchée qui a fui un père violent et torturé. La réalisation réussit même à faire face à Robin lors d'une course-poursuite haletante entre les rochers se concluant de manière tragique, la cruauté d'un suspense manipulateur s'opposant brillamment à l'obstination du personnage. Hélas, si la série est portée par une actrice remarquable, elle souffre de personnages secondaires peu intéressants et n'oublie malheureusement pas de conclure son enquête et de manière téléfilmesque – un twist que l'on voit venir de très loin. Il aurait fallu aller plus loin dans la représentation d'affects contradictoires et de relations malaisantes et délaisser quelque peu l'action pour rendre cette saison plus dense et plus mystérieuse. En l'état, elle ne donne pas suffisamment envie de découvrir la suite.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Une série policière assez différente de ce que l'on a l'habitude de voir du côté américain ou européen. Jane Campion affectionne de camper des femmes, objets de désir, qui luttent pour survivre et souffrent de différentes façons. Ses personnages sont atypiques et traînent un passé douloureux. Par des chemins détournés, la résolution arrive avec une intrication d'événements très imaginatifs. Du côté des acteurs, Elisabeth Moss (Robin) transmet beaucoup d'émotions. Quant à Mary, sa fille dans la série (Alice Englert), elle a 17/18 ans et se retrouve sous l'emprise d'un homme complexe bien plus âgé qu'elle, Puss. Dommage que dans la réalité, elle en ait 23, car cela se voit et du coup, son jeu est moins crédible. Quant à Nicole Kidman, son rôle est un peu secondaire mais ajoute un personnage supplémentaire au tableau des névrosés.
    noellethierry
    noellethierry

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Déçu par rapport à la saison 1. Pb de Rythme, de jeu parfois ( Nicole Kidman semble mal dirigée, elle surjoue ) et de crédibilité de l'ensemble....
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Un crime, une communautè en pleine nature, des femmes qui ont vècues des choses difficiles, les montagnes et les ètendues sauvages de la Nouvelle-Zèlande! Pas de doute nous sommes bien dans l'univers de Jane Campion! Pas dans un long-mètrage de cinèma mais dans une sèrie policière australo-amèricaine composèe de deux saisons de 6 èpisodes de 60 minutes! Elisabeth Moss donne littèralement vie au rôle de l'inspectrice Robin Griffin! Campion guide son talent dans l'univers qu'elle tente de crèer, à savoir une ambiance effèminèe à la « Twin Peaks » . L'histoire se joue sous nos yeux, avec ses qualitès et ses dèfauts! La saison 1 (une gamine de douze ans avec un secret dans le ventre) est captivante mais ne surpasse pas la saison 2 qui explore plusieurs hypothèses en atteignant ses vraies dimensions! De plus les seconds rôles paraissent plus authentiques (Ewen Leslie, Gwendoline Christie, Alice Englert, David Dencik...) que dans la saison 1 (Peter Mullan en fait des tonnes en mâle dominant, idem pour la grande Holly Hunter qui n'est guère mieux en cheffe tribal). Au final ? Deux saisons rèunis apportant son lot de tensions et de suspense malgrè ses incohèrences! Mais deux enquêtes qui se mangent sans faim et qui sauront vous perdre dans ses mèandres...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 17 février 2019
    Ambiance vraiment sympa. Musique également.
    Un petit hic pour la deuxième saison où on ne sait ce qui est arrivé à la china girl!
    Back to Top