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Un visiteur
Critique de la série
4,0
Publiée le 2 décembre 2017
Décors du bout du monde... Personnages à la hauteur du talent d'une actrice aussi brillante qu'Elizabeth MOSS...! Ambiance parfois à la Twin Peaks en plus classique et moins noire.
Intrigue qui ne tient pas vraiment la route, on a du mal à s'accrocher aux personnages, même si Elisabeth Moss fait de gros efforts pour rattraper le tout.
La première saison était très bonne avec une belle intrigue et une série facile à suivre et très bien interprétée par : Elizabeth Moss qui pour moi a été une saison réussie, mais, il y a un grand Mais quant à la saison 2, beaucoup de blabla pour rien un scénario qui s'en va de bon à très vite nul et en fin de compte une saison à très vite oublier et hormis les pleurs et les nombreux coups de gueule on se lasse très vite et le pire c'est que l'on est tenté de voir cette saison jusqu'à la fin. Dommage, dommage. On se demande même pourquoi une actrice comme Nicole Kidman vient se perdre dans cette horrible saison 2. Saison 1 : Je donne 8/10 et Saison 2 : Je donne 5/10
1er épisode saison 1: A éviter pour ceux qui aiment les animaux :un chien est abattu à coup de fusil ! Honte à Jane Campion qui ose tourner une scène pareille! Je ne regarderais plus aucun de ses films
Quand la beauté et la douceur des paysages se marie avec l'idée suffocante des secrets de ce village, cette mini série nous offre un tableau lourd comme un silence prêt à être brisé. Les quelques lenteurs ne le sont pas vraiment et sont inévitables au rythme pesant de cette œuvre. La douceur et la cruauté se mélange comme un tableau d'une extrême beauté puissante par ses cotés sombres. Malgré quelques incohérences de mise en scène, Jane Campion et Gerard Lee nous offre un thriller haletant, foncez !
Je n'ai toujours pas trouvé l'intérêt de cette série... une détective qui passe son temps à boire et coucher et qui n'enquête pq une seconde. Histoire prévisible à 100km, acteurs très moyens
De plus en plus rare au cinéma (3 films en 15 ans), Jane Campion investit à son tour la série télé. Voici "Top of the Lake" dont Arte vient de diffuser les 3 premiers épisodes. Et pour être honnête, je ne suis pas sure d’y repiquer ce soir. Je suis pourtant une grande fan de la réalisatrice : "Sweetie", "Un Ange à ma Table" ou "La leçon de Piano" figurent aux meilleures places dans ma petite cinémathèque perso. Et le dernier film en date, "Bright Star" m’avait énormément émue. Mais là, désolée, je m’ennuie. Je trouve ça lent, l’intrigue est comme délayée (avec de temps en temps, curieusement, de surprenantes ellipses). Arte vante dans sa promo "le sens du lyrisme et de l’étrangeté" de la cinéaste. Pour le lyrisme, rien à dire : Campion sait filmer comme personne les paysages magnifiques de Nouvelle-Zélande. Sur le sens de l’étrangeté, par contre, je suis très réservée. Je sens surtout la main lourde des scénaristes. Faut voir la galerie de personnages qu’ils nous ont inventés, tous improbables ou caricaturaux. Les acteurs se régalent de ces rôles poussés à l’extrême : Holly Hunter en fait des tonnes en gourou new age, Peter Mullan à peine moins en chef de clan. Et Elisabeth Moss joue le contraste, héroïne fragile devant enquêter en milieu hostile… "Top of the Lake" est évidemment supérieur à la plupart des séries qu’on nous propose. Pour autant, n’en déplaise au service de presse d’Arte, ce n’est pas la merveille annoncée.
J'ai adoré cette série, l'actrice principale, Elisabeth Moss est splendide, énigmatique, expressive... Je l'avais déjà repéré dans la servante écarlate ou elle excellait. Belle intrigue dans les 2 saisons.
Quelle surprise que cette mini-série en 7 épisodes, Jane Campion prend le temps de sculpter ses personnages dans cet environnement remarquable de la Nouvelle Zélande (probablement au vu des paysages sur l'Île du Sud). On entre dans cette œuvre sans exactement savoir immédiatement mettre une étiquette sur le genre cinématographique que Jane nous sert ici. Et c'est rafraichissant. Au bout de 3 épisodes, je trouve cette série déjà passionnante, et remarquablement construite et originale. A suivre.
Comme la plupart des séries, celle-ci souffre de répétitions et de délayage. Le scénario manque de rigueur et part parfois dans tous les sens. Quant à la chute, elle est bien vite expédiée. Sans compter diverses incohérences. Côté féminisme, Campion en fait beaucoup, à la limite de la caricature, et rares sont les mâles qui trouvent grâce à ses yeux. La principale qualité de Top the lake, c'est son cadre de paysages magnifiques et l'atmosphère un peu étrange qui règne dans cette région de la Nouvelle Zélande qui semble constituer une mini civilisation à elle seule. Les comédiens sont excellents, à commencer par Elisabeth Moss dont le personnage est très attachant. Cette série se laisse donc voir agréablement même si elle traîne parfois un peu en longueur.
(...) Surprenante série que ce Top Of The Lake par Jane Campion, émérite cinéaste des passions contrariées. Si cet univers mystérieux d'un huit clos étouffant, dans le grandiose paysage d'une Nouvelle-Zélande peu habituée à nos rétines de téléspectateurs interloqués, semble à priori correspondre aux antécédents de la palmée d'or cannoise, le traitement qu'elle en fait peut au premier abord intriguer. L’enlèvement de cette insondable gamine qui s'en suit pique la curiosité de ses fans, qui peuvent légitimement se demander quelle est donc sa motivation d'aborder un genre qui ne lui est pas familier (...) Artiste féministe engagée et reconnue, la néo-zélandaise creuse différents portraits d'hommes et de femmes abîmés par la vie, reclus au sein de leurs communautés tels des ermites errants. Si son empathie envers cette détresse se ressent fortement, elle n'en fait pas pour autant des anges déchus. Spécialiste de la cruauté des individus, elle n'a pas son pareil pour décrire l’ambiguïté d’êtres tiraillés par leurs démons intérieurs (...) Habile à décrire cette assemblée particulière, Campion en oublie parfois une certaine neutralité et force le caractère frondeur par son militantisme castrateur (...) En équilibre instable, le scénario navigue perpétuellement entre drame spirituel profond et sentimentalisme peu inspiré. Et si les superbes envolées lyriques donnent une ampleur assez monumentale à l'ensemble, le fil narratif n'épouse malheureusement pas la courbe. (...) La fin retorse de l'aventure manque aussi sa cible. Sa noirceur courageuse captive mais pâtit affreusement d'un dénouement incompréhensible (...) Mais on saura gré à la directrice d'acteurs de ne pas avoir cédé à la si grande tentation des studios d'édulcorer. A rebours des productions du tout venant, cette fiction imparfaite mais ô combien nécessaire prouve que la qualité d'auteur à encore de l'avenir devant lui.
Que dire... Si vous lisez les autres critiques, vous pensez (à tort) qu'il s'agit d'une série sublime avec en toile de fond un esprit polar. Rien de tout ça bien au contraire, on nous offre des plans interminables (mais magnifiques tout de meme) d'une Nouvelle Zélande belle et sauvage, alors oui on découvre des montagnes, des plaines, une nature préservée, un lac, des vieilles cabanes, des forets mysterieuses....( 7 épisodes ça fait un peu long le National Geographic!) De plus l'actrice Holly Hunter est ridicule en vieille sorcière-gourou-chamane qui dirige une espèce de secte pseudo féministe de femmes à la dérive. Une petite fille de 12 ans est enceinte (ça a pas l'air de choquer grand monde) et disparait. spoiler: [spoiler]La détective (qui est insupportable et qui a le charisme d'une huitre) vient interroger le principal suspect (le père) et celui ci tue un chien devant elle sans que celle ci ne bronche...Le père justement qui noie un promoteur immobilier mais qui n'est absolument pas inquiété par la police. On assiste à une succession d'incohérences toutes plus débiles les unes que les autres (le labo de drogue dans la cave??? [/spoiler]WTF), en fait au fil des épisodes on suit une "non-intrigue", pretexte à de longs dialogues d'une vacuité incommensurable (la palme revenant au petit ami de la detective que l'on a envie de baffer à chaque apparition). Il ne faut pas confondre "onirisme" et "mievrerie", "poesie" et "niaiserie". Une série contemplative ne signifie pas chiante à en crever (La sublime série Rectfy est le meilleur contre exemple!) Pour finir on est dans l'esprit "Campionesque" typique ou la forme ne laisse aucune place au fond, les hippies féministes vont adorer, les autres passez votre chemin car cette série c'est l'esbrouffe en plus d'etre prétentieuse!
Féministe (coucou et bisous Guillaumeq971) et grande fan de séries j'aurais du aimer, j'aurais aimé aimer, j'en attendais beaucoup et malheureusement c'est un ratage complet. La lenteur n'est pas le problème et les paysages sont superbes mais il n'y aucun soin porté à l'histoire, aucune tension, aucun jeu d'acteurs qui sont tous inconsistants, les révélations tombent à plats, à aucun moment on ne vibre pour et avec les personnages (qu'on fini vraiment par haïr) ça se veut décalé, c'est juste ridicule, j'ai même réussi à être gênée pour les acteurs, (qui passent leur temps à enlever et remettre leur pull, les yeux dans le vague, la bouche entre ouverte ou à s'auto-mutiler dans la forêt, nus et défoncés) le problème quand la réalisation est faible c'est qu'on ne voit plus que les trucages, les raccourcis faciles, les incohérences. Un fond de vallée remplis de ploucs consanguins, allons-y gaiement! mais il faut laisser un poil de place à la finesse et prendre soin de construire des personnages ambigus sinon on prend le spectateur pour un crétin et il n'y a aucun plaisir. Déception j'écris ton nom.