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Un visiteur
Critique de la série
2,0
Publiée le 7 décembre 2013
on pouvait attendre beaucoup de Jane Campion, le résultat est plutôt glauque. l'enquête policière est quasi inexistante, beaucoup de personnages détournent l'attention sans apporter la moindre contribution au fil de la série (DJ), et c'est principalement une sensation de sordide qui reste après les 6 épisodes. Loin de la subtilité de la leçon de piano, grosse déception.
mais quel ennnuuuuuiiiiii ! Cette série avait tout pour me plaire. Ambiance sombre, personnages interessants, une jeune flic dans un milieu d'hommes machos et ploucs et puis la réalisation n'est pas à la hauteur. Tout est lent, sans rythme, esthétisant sans but... Il manque un vrai réalisateur.
Très beau, cette série est pleine d'incohérences, de gens concernés qui prennent le temps de tout arrêter à certains moments sans raison, d'une communauté qui pourrait révéler une mise en abîme mieux construite, plus puissante, d'un certain souci de faire quelque chose d'intelligent qui se voit un peu trop parfois et n'est pas toujours réussi. Mais cette série a le bénéfice de ne prendre qu'une saison pour atteindre son propos et de la faire assez honnêtement. Le sujet est assez important pour être rappelé.
A vous de vous faire une opinion. Pour ma part, ce n'est pas très maîtrisé.
Une vraie déception : il y avait tous les ingrédients pour faire une bonne série mais la mayonnaise n'a pas pris à cause d'un scénario qui repose sur de trop nombreuses invraisemblances. De ce fait, on a du mal à adhérer à l'histoire. Pourtant le jeu des acteurs y est excellent mais ne parvient pas hélas à faire oublier le parti pris scénaristique, et ce, dès le début : exemple d'un postulat complètement foireux dès le départ : spoiler: pourquoi la police demande l'aide à l'héroïne alors qu'en fait elle ne veut pas d'elle tout du long et refuse bien souvent de coopérer? A quoi ça sert ? Si la police n'avait pas fait cette requête incongrue, Robin ne se serait pas mêlée de l'enquête et tout le monde aurait été content dans ce bled incroyable qui ressemble plus à une dictature mafieuse qu'un pays des droits de l'homme (Nouvelle Zélande = Corée du Nord ???) ou pourquoi le supérieur de Robin demande cette dernière en mariage sans jamais être sorti avec elle et sans la connaître véritablement ??? Ou pourquoi le grand manitou Matt tout puissant n'arrive pas à chasser la bande d'illuminées qui squattent son paradise alors qu'il arrive à obtenir des choses bien plus difficiles par ailleurs ? Et Tui qui accouche sans mal toute seule alors qu'elle n'a que 12 ans, combien y avait-il de chances sur un million pour que ça se passe aussi bien ???
C'est vraiment un pêle-mêle d'un grand n'importe quoi : les incohérences se succèdent ( je ne peux pas toutes les énumérer tellement il y en a) et bien souvent on devine facilement ce qui va suivre (aucun effet de suspense ou presque) J'ai regardé tous les épisodes de la saison 1 ( il y en a 6 d'une durée de quasi 1 heure chacun) et je sais d'ores et déjà que je boycotterai la saison 2. Marre de ce genre de farce qui prend les téléspectateurs pour de sombres idiots. Mention spéciale pour le ridicule incommensurable de la femme gourou, c'était le clou du spectacle : ça a achevé de m'énerver...
Une Belle Découverte ! C'est un peu le genre de série comme Rectify ou Les revenants où il se passe très peu de choses, avec une histoire simple. J'ai d'ailleurs lâché à la fin de l'épisode 2 ne trouvant pas de réel intérêt à cette histoire policière plutôt lente. Et puis j'ai repris un jour et fini d'une traite, laissant de coté l'intrigue pour me plonger dans cette ville assez fermée et traditionnelle, dans son fonctionnement, à la découverte des petits secrets, attirée par ces personnages, leur place, leur histoire, et bien sûr ce qui fait le charme des petites villes: leurs relations entre eux; voulant à chaque fin d'épisode en savoir un petit peu plus. La réalisation simple et obscure sublime le paysage et reflète parfaitement l'ambiance troublante et touchante de la série. Les acteurs sont justes. La seule petite critique concernerait le camp de Paradise. Même si les femmes sont attachantes, leur histoire s'éloignait un peu du cadre de la ville (vu qu'elle débarquent au début) Je ne regrette pas la résolution de l'enquête peut être facile mais finalement secondaire. Je pense c'est davantage une série dramatique qui te transporte dans une atmosphère singulière. Par contre il reste volontairement des questions autour des personnages (Johno et cette soirée?) (les révélations d'Al à Johno?) et j'aurais voulu en savoir encore un petit peu plus...
Quelle surprise que cette mini-série en 7 épisodes, Jane Campion prend le temps de sculpter ses personnages dans cet environnement remarquable de la Nouvelle Zélande (probablement au vu des paysages sur l'Île du Sud). On entre dans cette œuvre sans exactement savoir immédiatement mettre une étiquette sur le genre cinématographique que Jane nous sert ici. Et c'est rafraichissant. Au bout de 3 épisodes, je trouve cette série déjà passionnante, et remarquablement construite et originale. A suivre.
Heureusement qu'il y a les magnifiques paysages de nouvelle Zélande que l'on a largement le temps d'admirer tant le rythme de là série est lent. J'ai trouvé ça bien dans les deux premiers épisodes que le temps soit pris pour que les personnages s'installent mais ensuite ils deviennent tellement caricaturaux que ça devient agaçant. Surtout que l'on voit assez vite où l'histoire nous emmène et les détours pris pour y arriver paraissent presque de l'arrogance de la part de la réalisatrice.
Scenario et personnages plutôt intéressant (à quelques exceptions près). Mais 58 minutes l’épisode rend l’histoire trop longue. Toutefois, le cadre et « l’image » (la Nouvelle Zélande) est magnifique. En bref, pas mal mais beaucoup trop de longueurs.
Une série prometteuse, qui m'avait été fortement conseillée. Je suis parti avec un à priori favorables et ma foi, le début annonçait de belles choses. Mais à la fin de la saison, j'étais ... énervé. Oui, énervé, agacé ! pourquoi ? Parce que j'ai eu l'impression d'avoir été pris pour un idiot. Tout ces personnages, toutes ces histoires ou bouts d'histoires parallèles qui ne mènent à rien... Un scénario bourré d'incohérences. Et chaque épisode qui s'enfonce dans la noirceur et le glauque, de façon assez gratuite. Comme ça a été déjà dit dans des critiques précédentes, on a le droit à tout : consanguinité, inceste, viol, drogue etc ... Ce qui rend cette enquête policière assez .. banale finalement. Malgré les fantaisies artificielles injectées ici ou là. Bref, dommage, les décors sont magnifiques et il y a de très bons acteurs dedans mais la saison 2 sera sans moi !
Quel gâchis ! Cette série avait un grand potentiel : paysages magnifiques, plongée dans un monde rural intriguant, acteurs qui ne sont pas tous des mannequins professionnels... Tout cela apparaît donc fort crédible dans un premier temps. Au final, c'est pourtant un vrai manque de vraisemblance qui vient anéantir les espoirs du cinéphile quelque peu attentif.
On se rend vite compte que la série tente tant bien que mal de porter un message féministe. L'ennui, c'est qu'il ne s'agit pas d'un féminisme intelligent, nuancé, qui invite à s'interroger sur des questions essentielles. Ici, il s'agit plutôt d'un féminisme un peu bête, manichéen et naïf. On a beau se trouver dans la campagne la plus profonde, notre héroïne, fiancée mais en proie au doute, spoiler: se verra offrir un cunnilingus dans les toilettes d'un bar un peu glauque par son nouveau prince charmant. La scène fait sourire, mais elle n'est qu'un des multiples exemples qui viennent transformer cette série en nanar: personne n'est dupe, personne n'y croit. Explosion de rire quand la série nous apprend spoiler: qu'une gamine de 12 ans, enceinte, peut survivre plusieurs semaines dans la montagne puis accoucher seule, en quelques secondes, presque sans souffrir et surtout sans aucune complication pour le bébé ou elle-même. Oui, dans Top of the Lake, les femmes sont des surhommes.
La fin aurait pu sauver l'oeuvre, corriger le tir. En réalité, elle vient renforcer le ridicule qui se dégage de Top of The Lake. Les hommes sont encore plus méchants qu'on ne l'imaginait. On dirait bien qu'ils sont pour la plupart pédophiles, incestueux ou adeptes du viol en réunion. La réalisatrice tente de dépeindre un univers glauque, mais ça ne prend pas. C'est déjà trop tard, on n'y croit plus, on s'ennuie.
La saison 2 ? Sans moi. Top of the Lake démontre une fois de plus que la qualité technique et un jeu d'acteur correct ne suffisent pas, seuls, à produire une oeuvre de qualité.