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Un visiteur
Critique de la série
1,5
Publiée le 14 juin 2012
-Hé Jonathan tu connais "Bref" ? -Euh...non...c'est quoi? -Une série diffusée sur Canal pendant le grand journal! -Ah...euh ouais je verrai ça!
Inutile de dire que j'étais vraiment pas chaud pour découvrir cette nouvelle série qui créait le buzz à l'époque parce que tout me débecte dans le grand journal avec notamment l'incroyable prétention des chroniqueurs, un Denisot suce-boule au possible et une Ariane Massenet...euh...fidèle à elle-même. Autrement dit j'étais partis pour détester cette série au même titre que je déteste le SAV ou le petit journal par exemple. Pourtant quand je me suis décidé à regarder les premiers épisodes, ce fut plutôt une bonne surprise car le concept était plutôt original, les épisodes vont à 200 à l'heure et sont très court (un épisode dure en moyenne 2 minutes). Et le meilleur dans tout cela c'est que c'était drôle! En effet, on ne peut pas dire que les séries comiques françaises actuelle soit très reluisantes. Je pense, entre autre, à la calamité qu'on appelle "Soda" ou encore le gonflant "Scènes de Ménage". Donc autant dire que l'arrivée de "Bref" était plutôt un bonheur dans le paysage télévisuel français. Mais le problème, c'est que la série a continué et là c'est le drame...Au fur et à mesure que la série avançait, les épisodes basculaient peu à peu dans la médiocrité en abordant des thèmes archi-consensuel qui ont déjà été abordé un nombre incalculable de fois à la télé. La série finit donc au mieux par lasser, au pire par agacer. De plus la série commence vraiment à tourner en rond et on a la désagréable impression de revoir le même épisode à chaque fois. L'autre problème de la longévité de la série c'est qu'elle bascule dans le côté prétentieux qui caractérise si bien le Grand Journal avec un côté "REGARDEZ-NOUS COMMENT ON EST TROP HYPE!". Consternant. Quant au personnage principal incarné par Kyan Khojandi, il suscite plutôt l'indifférence que l'attachement. J'ai donc préféré arrêter le visionnage de cette série et je n'ai plus aucune envie de redonner une chance à "Bref" qui est au final un pur produit du Grand Journal.
Une série simplement mauvaise. Ici, les auteurs sont quand même subtiles et cache partiellement la vacuité de leur création sous un flot brutal et rapide de paroles. le ton est monotone, il n'y a pas de jeu. Une belle représentation de notre société moderne, tout doit aller vite et être futile. On consomme et on jette. Un produit, un de plus, calibré pour une catégorie de personne à qui l'on ne demande plus de réfléchir. Bravo, l'objectif est atteint. Une série qui se voit comme une vache regarde le train passer.
Excellent regard sur la vie d'un geek, à qui nous ressemblons tous plus ou moins. Bien écrit, réalisé, joué : pour une fois c'est fashion parce que c'est bourré de talent. Je recommande chaudement la bande pas dessinée, du même (co-)auteur.
Juste super! Cette série est génial. Elle est courte mais au moins il y a tous ce qu'il faut dans les 3 minutes de l'épisode. Acteurs tous géniaux. Continuer!
L'idée était évidente.Encore fallait-il y penser.Sur 1 minute 45,un célibataire de 30 ans livre ses confidences,ses rapports chaotiques avec les femmes,sa vie désorganisée dans un ton irrésistible et pince sans rire.c'est frais,décalé et cela prouve à quel point Canal encourage la nouveauté dans les mini-formats.Longue vie à "Bref"!
Comment ne pas cesser de rigoler devant une série devant laquelle on n'a pas le temps de reprendre son souffle? Le concept était audacieux mais chacun de ces épisodes, bien qu’ils soient inéctablement de qualité inégale, parvient à me faire rire en me renvoyant en pleine face les éléments de ma vie quotidienne de trentenaire qui pourtant ne me font pas forcement marré tous les jours. En effet, il s’agit des tranches de vie d’un personnage anodin nous narrant ses déboires amoureux, ses relations familiales et encore tant d’autres éléments tellement vrais qu’ils sont les sources intarissables d’hilarantes histoires. Le rythme avec laquelle cette voix-off nous dépeint en une centaine de secondes ces anecdotes fait de cette mini-série une petite révolution dans l’art de la narration car il réussit à justifier un montage effréné parfois à peine lisible.
Drôle, vif, jubilatoire, intelligent ... Bref part d'histoires anecdotiques (mais épiques) et arrive à nous plonger dans de palpitantes et réalistes histoires sentimentales. On y croit, on se laisse emmener, on se marre (beaucoup), on essaie souvent d'imiter, on n'y arrive pas trop, et on se prend même quelques claques en fin de trajet, et on se rend compte finalement qu'on est tous des "monsieur tout le monde" comme le personnage de Kyan Khojandi. Hilarant ? Pas seulement ...
Une série supposée très drôle et hilarante, au ton très bobo et cocooning pendant une heure de grande écoute, mais plutôt ennuyeuse à la longue. Les monologues du héros sont sans fin et en dépit de l'absurde omniprésent et des gimmicks, ses commentaires assez vantards sinon vulgaires et onéreux. Et puis si les auteurs se targent d'avoir créés des protagonistes "normaux" on peut réellement s'interroger sur ce qu'est vraiment la normalité ! Bref = à éviter...
De l'humour bobo certes, mais du bon humour bobo ! Avec un rythme joyeux et rapide, on finit par en savoir aussi long sur les péripéties et la vie de cet ado attardé que si cela avait été une série d'épisodes d'une heure chacun. Si on met de coté quelques caricatures typiques de l'esprit gocho-libéral de canal, on passe un très bon moment et on enchaine les épisodes. On finit fatalement par ce retrouver tôt ou tard dans les tares de cet homme ordinaire, au style de vie vagabond et sédentaire à la fois, mais ne manquant finalement de rien.
La production de programmes courts est passée au rang de véritable institution en France. Plus simple à produire qu’une fiction de 40 minutes, ce format diffusé en access time devenue un nouvel horaire où la concurrence pour les audiences est rude. De nombreuses chaînes, même sur la TNT, se lancent donc dans l’aventure mais les leaders incontestés du genre depuis plusieurs années restent M6 et Canal +. En seulement 82 épisodes d’une durée d’environ deux minutes, Kyan Khojandi avec sa série "Bref" aura réussi à imposer un style qui lui est propre. Mais comment la réputation de ce format court diffuser lors du Grand Journal de Canal + s’est-elle faite aussi rapidement ? La formule est pourtant simple : parler de phénomènes et autres qui se déroulent dans notre société. Avec un talent certain, Khojandi et Bruno Muschio (coscénariste) dépeignent la vie d’un personnage à la fois loser et fort sympathique, on le suit au travers ses joies, ses galères, ses déceptions, lorsqu’il trouve un nouveau boulot ou dans ses relations amoureuses. Ce anti-héros est complètement intégré à notre époque et se veut proche d’un jeune public, la "génération Y". Les réseaux sociaux aidant, "Bref" accède de façon fulgurante le statut de série culte.
Un format parfaitement adapté, un montage rapide et puissant, un personnage flemmard, "comme tout le monde", confronté à des situations quotidiennes et des réflexions totalement décalées. C'est le type même de la mini-série comique populaire, ce qui fait son succès alors que personne ne l'attendait.
Un rêve pour des jeunes cinéastes passionnés par ce qu'ils font, Bref est la vie racontée d'une façon originale, un concept novateur qui parle à tout le monde, finalement, comme le montre le dernier épisode, nous sommes tous le héros ce film, de cette série qu'est la vie quotidienne.