Le retour de Ray Donovan... ou plutôt d'un Phœnix qui renaît de ses cendres à New York.
Une saison moins sombre que la précédente mais aussi réussie.
Chaque personnage évolue, Bridget est plus mature, la mort de sa mère l'a rendue plus dure, fuyant son père elle est finalement devenue une Donovan ( destinée).
Au contraire, Terry ne s'est pas remis du décès d'Abby, il sombre dans l'auto-destruction ( boxe de rue insensée, suicidaire).
Mickey aussi change, ses rapports avec ses fils sont profonds, de l'amour à la haine, et réciproquement.
Les personnages secondaires sont excellents : Sam Winslow, milliardaire insensible, campée par une Susan Sarandon au sommet de son art, les flics, le juge, le maire, la candidate... Lena, la dernière à toujours soutenir Ray, la dernière aussi à lui cracher ses vérités...
chacun joue à merveille, nous livrant des personnages humains souvent au pied du mur.
Dans cette saison, personne ne recule, personne ne doute, sauf peut-être le nouveau venu ( spoilers !!! ) le nouveau marié Smitty, qui entre dans l'univers des Donovan comme on entre dans une bouteille de whisky... en vomissant ses tripes.
Ou alors peut-être est-ce Ray qui recule, prends conscience de l'origine de ses troubles, appelle pour la 1ère fois un psychiatre à l'aide... devenant moins sourd et davantage réaliste.
Cette saison est crue, violente. Comment aurait-il pu en être autrement lorsqu'on s'attaque à la Donovan la plus fragile ( Bridget ) ?
Les newyorkais se souviendront longtemps du passage des irlandais de L.A. ! Bravo !