Le ton est donné dès les premières minutes du pilote : cette série est un série d’action dramatique. On nous plonge ici dans le quotidien, sûrement romancé, des pompiers de Chicago. On nous parle des rivalités, des amours, du métier pour le moins particulier et on en apprend beaucoup sur comment fonctionne une caserne aux Etats-Unis. Il n’y rien d’exceptionnel ici mais cela reste très plaisant à regarder. Il y en a pour tout le monde : les filles ont leurs pompiers musclés, les mecs ont leur jolies filles mais pas potiches, on a même une lesbienne, les amateurs d’action sont servis, les plus romantiques sont ravis des relations que peuvent avoir Dawson ou Severide et les plus terre à terre apprécient l’humour d’Otis ou d’Herman. Les intrigues ne sont pas très développés mais suffisent à nous tenir en haleine et ce qui fait aussi un peu la réussite du show, on ne pousse pas trop le bouchon. Les scénaristes savent quand s’arrêter et quand appuyer là où ça va nous émouvoir.
La série est sans prétention, on aime ou on aime pas. Personnellement, j’aime bien cette série sans prise de tête qui nous montre des personnages attachant évoluer service après service. Deux petites saisons, ce n’est pas assez mais on fait avec. Chicago Fire fait partie de ses séries qu’on aime sans raison particulière mais qu’on aime beaucoup. On attend avec impatience le Mercredi pour pouvoir regarder le nouvel épisode, voir quelle intrigue nouvelle va pouvoir être mise en place et comment les scénaristes vont pouvoir nous surprendre une nouvelle fois. Car on se fait surprendre à chaque épisode, on ne voit absolument pas les choses venir. J’avais commencé cette série car c’était celle qu’avait choisie Jesse Spencer après Docteur House et je ne regrette absolument pas d’avoir commencé, bien au contraire!