A droite, Arnie Vinick: Républicain modéré avec comme co-listier l'ultra-conservateur Ray Sullivan (Brett Cullen) et comme stratège de campagne...Bruno Gianelli qui "passe à l'ennemi" et qui est bien décidé à faire profiter son candidat de son expérience. A gauche: Matt Santos avec comme co-listier...Léo Mc Gary (celui-là même qui avait tenté de saboter sa campagne pour les primaires et à qui Josh avait demandé dans le cliffanger de la précédente saison de faire campagne pour conquérir la vice-présidence), et comme stratège de campagne l'invraisemblable Josh Lyman qui malgré ses coups de sang s'affirme comme l'un des politiciens les plus brillants du pays. A la Maison Blanche: une affaire de haute trahison au sein de l'équipe présidentielle, trahison entrainant la disgrâce d'un Toby de plus en plus antipathique, à qui le départ de Sam et de Josh a manifestement fait beaucoup de mal. Pour couronner le tout Bartlett va devoir intervenir militairement au Moyen Orient, décision dont son successeur paiera (en partie) les conséquences. Mais comme à toute chose malheur est bon le renvoi de Toby permettre à Will de devenir le nouveau chargé de presse...ce qui va lui permettre de rencontrer la militaire Kate Harper (Mary McCormack): de la romance en perspective... En parallèle la campagne bat son plein et les difficultés sont nombreuses pour les Démocrates qui sont en retard dans les sondages. Josh fait ce qu'il peut mais il n'en finit pas d'être contesté et il faut que Léo parle à Santos pour le convaincre définitivement que la victoire ne dépend que de lui et pas de Josh qui a déjà fait des miracles. Le retour surprise de Donna _mise à mal et qu'on croyait disparue après sa défaite lors de la précédente saison_ reboostera l'équipe et apaisera un Josh de plus en plus conscient de ses propres sentiments, mais ce sera finalement un dramatique accident qui redonnera un véritable espoir de victoire à Santos, dans une campagne aussi acharnée que "réglo". Le final sera marqué par une intense émotion, une disparition tragique et le retour "surprise" d'une très vielle connaissance...
Suivant en parallèle trois intrigues principales (sans parler des secondaires), la saison 7 est d'une complexité narrative rarement vue à ce niveau, encore moins dans une série populaire. Les passions politiques seront portées, amplifiées ou adoucies par les personnages et leurs relations même si je ne vais pas vous mentir: c'est bien l'augmentation de l'intensité de l'amour que se vouent Josh et Donna qui prendra le public par les sentiments. Un épisode sort totalement du lot: celui du débat. Tourné endirect par les acteurs, diffusé comme un vrai débat présidentiel aux Etats-Unis, il est le symbole de cette série dans son verbiage, son jeu d'acteurs, son accessibilité: c'est tout bonnement grandiose! Le double-épisode consacré à la soirée électorale est également une perle et un sommet de dramaturgie avec son terrible coup de théâtre au milieu. Vibrante, excitante, passionnante, cette saison conclut avec brio, grandeur, émotion et espoir cette série extraordinaire, tout en confirmant l'amour que le public voue à Josh, véritable vecteur des émotions les plus fortes. Nous garderons de la présidence Bartlett un impérissable souvenir, souvenir que viendra renforcer les retours de
Danny
et surtout de
Sam
, qui jouera un rôle capital dans les derniers épisodes, en-particulier vis à vis de Josh...et qui nous encourage à rêver, à imaginer ce qui va se passer. Car si nous avons les yeux embués après la dernière image, un merveilleux espoir nous porte au-delà du ciel, au-delà des mots, au-delà du rêve. A-jamais merci "The West Wing" pour ces moments inoubliables, moments qui vont, vous qui allez regarder cette série, vous marquer à tout jamais...