Dan Berk et Robert Olsen s’amusent comme des petits fous et leur film ressemble à un cartoon en prises de vues réelles tant ils placent le héros dans de situations de folie.
Les enfants méritent de revoir la version de 1937 plutôt que ce salmigondis né de cerveaux de marketeux hollywoodiens. La modernité a fait ici plus de mal que de bien.
Si tous les interprètes sont excellents, on est particulièrement ému par Michel Blanc en pensant que cet hypocondriaque autoproclamé incarne un médecin.
Moins inventif formellement que Presence, The Insider se révèle fort amusant. Le scénario de David Koepp, malin à souhait, offre son lot de répliques savoureuses en montrant des agents secrets dans leur intimité.
Le film mêle intrigue policière et exploration du monde du football professionnel, permettant à Jamel Debbouze de confirmer qu’il peut tenir un long métrage dramatique de façon convaincante, s’éloignant de son image de comique.
La générosité de ce très beau film invite à revisiter un passé douloureux pour éviter qu’il reproduise. Il fait couler les larmes tout en appelant à une réflexion salutaire.
La créativité qui s’épanouit derrière les barreaux fait certes du bien aux prisonniers en leur offrant une forme d’évasion mais elle est aussi bénéfique au spectateur qui reçoit comme une bouffée régénératrice de foi en l’être humain.