Quatre courts-métrages, à la fois concrets et abstraits, qui rendent compte, chacun à sa manière, de la fascination qu’entretient l’Humanité pour cet astre.
Thomas Szabo et Hélène Giraud continuent de nous enchanter et de partager leur amour de l’infiniment petit, dans ce second volet plus complexe et plus abouti que le premier. On n’en attendait pas moins de ces deux artistes passionnés et engagés.
Un délice d’espiègleries, dans une Normandie de cinéphilie décalée, qui convoque Rohmer, Mouret, et des icônes du cinéma indépendant français des années 90, comme la formidable Nathalie Richard. On ne boude pas son plaisir.
Entre quête de soi et découverte culturelle, on se laisse gentiment emporter par cette fable africaine dépaysante, même si débordante de bons sentiments.
Comédie-dramatique existentielle qui ne se focalise pas suffisamment sur les personnalités qui foulent sa terre sacrée, Holy Lands préfère sacrifier ses personnages sur l’autel casse-gueule du film choral chiadé.
Modèle de drame épuré et de dénonciation sans pathos de la condition de la femme, ce film est un coup de poing qui n’est pas sans rappeler l’art des Dardenne.
Tissant patiemment les liens entre les personnages, le scénario entretient juste à point le mystère autour des notions de vérité et de mensonges et s’articulent dans un cruel face-à-face entre un monde bouleversé et des êtres humains en quête de repères.
Un drame poignant, sur une tragédie américaine contemporaine méconnue des Français, qui permet à Julia Roberts de livrer l’une de ses plus belles compositions. L’actrice y est magistrale.
Le portrait coloré d’une grande dame de la littérature française qui en se battant pour affirmer sa liberté et sa singularité dans un monde patriarcal, a ouvert les portes du féminisme.
Shyamalan clôt plus qu’honorablement une vision de cinéma en trois volets sans le brio de Split, mais en réparant les blessures du ronflant Incassable.
Un mélange de genres qui tient debout parce qu’il invoque Kafka et surtout qu’il fait de son ambiance cauchemardesque le support d’un véritable discours politique.