Pour les amateurs de créations françaises, courez voir "Sarah Bernhardt, La Divine" de Guillaume Nicloux. Tout d’abord, pour découvrir la vie de l’une des plus grandes tragédiennes françaises.
Face à un Christian Clavier qui connaît sa partition d’éternel paternel bougon et râleur sur le bout des doigts, Arnaud Lemort a le sens d’un casting solide (de Rayane Bensetti à Cristiana Reali) et a su miser sur un jeune duo qui dynamite l’univers humoristique du film : la toujours pétillante Claire Chust (Scènes de ménage) et le délirant Baptiste Lecaplain.
Lancé à cent à l’heure, aussi touchant que drôle, le film se déguste comme un bon fromage, magnifié par la beauté du Jura, dont est originaire la réalisatrice.
Le temps de s'habituer à une certaine inconstance de l'animation, on se délecte d'un récit dantesque, haletant du début à la fin, donnant naissance à l'héroïne que la Terre du Milieu attendait.
Du social à la question de la masculinité, de l’espoir au drame, le film balance avec intelligence dans ce maelström de thématiques. Il aurait peut-être pu gagner en concision mais il n’en reste pas moins une épopée furieuse et tendre.
En racontant le huis clos du conclave, le film se transforme en radiographie vacharde du monde clérical, entre progressistes et extrémistes, bien éloigné de la bonne morale.
Les décors, costumes et lumières évoquent avec élégance l'atmosphère de Turin en 1938, où Ginia, venue pour réussir sa carrière, se confronte à bien des défis d'ordre divers. Au-delà de la romance, le film explore les rapports familiaux et la quête de soi.
Vaiana 2 est visuellement magnifique et porté par une animation incroyable qui magnifie les décors comme les cultures tahitiennes et polynésiennes. L’aventure se déguste avec un vrai plaisir et devrait ravir petits et (très) grands.
Spirale de violence suggérée, manipulation et mensonges, suspense au cordeau, voilà un scénario très futé, qui esquive la facilité inhérente au genre et révèle un metteur en scène solide et inspiré qu’il faudra suivre.
Ce second opus reprend la narration de l’original. Le cinéaste britannique n’a pas perdu la main et son péplum déborde de testostérone, de combats empiriques, de décors incroyables et d’une violence toujours aussi peu contenue.
Le grand intérêt du film est son constant et intelligent mélange des genres, à la fois film noir, thriller haletant et chronique tendre d’un amour filial beaucoup plus fort que n’importe quelle vendetta.
Il y a beaucoup de tendresse et un regard décalé, presque distancié, dans ce portrait de femme qui ne trouve plus les armes pour combattre, si ce n’est celle, essentielle, de l’amour immodéré d’une mère pour son fils.
Une nouvelle fois, la petite musique de Mouret se déguste comme une chronique hors du temps, hors des codes établis, presque d’un autre temps. Il y a du Sautet et du George Cuckor dans cette chronique savoureuse.
The substance permet enfin à Demi Moore de revenir en pleine lumière dans une composition incroyable qu’elle porte comme la croix d’une prise de conscience plus que jamais nécessaire.