Né en Virginie, Matt Lauria part vivre à Dublin avec sa famille à l’âge de sept ans, avant de revenir aux États-Unis pour y suivre ses dernières années de lycée. Une fois son diplôme en art dramatique de l’université de Caroline du Nord en poche, l’aspirant comédien s’installe à New York et décroche en 2007 une apparition dans un épisode de 30 Rock, ce qui lui permet de faire ses premiers pas sur un plateau de tournage. L’année suivante, il rejoint de manière récurrente la distribution de Lipstick Jungle, le show porté par Brooke Shields et Kim Raver, dans lequel il est Roy Merritt, l’assistant personnel de la styliste Victory Ford (Lindsay Price).
Lorsque la chaîne NBC annule le programme en 2009, Lauria rebondit grâce à la série Friday Night Lights, qui lui offre le rôle qui va réellement le faire connaître : celui de Luke Cafferty, un élève de East Dillon High, présent durant les deux dernières saisons, qui va vite devenir l’une de stars de la nouvelle équipe de football entraînée par le coach Eric Taylor (Kyle Chandler). Au terme de l’aventure, en 2011, les téléspectateurs le retrouvent, toujours sur le petit écran, dans l’éphémère Chicago Code, qui le voit prêter ses traits à Caleb Evers, le coéquipier de l’inspecteur de police Jarek Wysocki (Jason Clarke).
Également au générique de trois épisodes des Experts, dans la peau de l’agent du FBI Matthew Pratt, le jeune acteur s’illustre ensuite, dès 2012, dans Parenthood, le drama familial créé par Jason Katims, ex-showrunner de Friday Night Lights. Il campe Ryan York, un vétéran de la guerre en Afghanistan, qui entretient une relation amoureuse compliquée avec Amber (Mae Whitman) durant les saisons 4 et 5. En 2014, Matt Lauria figure au casting régulier de Kingdom, la nouvelle série tout en testostérone de la chaîne câblée DirecTV. Aux côtés de Nick Jonas et de Jonathan Tucker, il incarne Ryan Wheeler, l’ancien protégé d’Alvey Kulina (Frank Grillo), qui, à sa sortie de prison, tente de redevenir un grand champion de MMA (Mixed Martial Arts) sous la houlette de son mentor.
Jérémie Dunand