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    Louis de Funès

    État civil

    Métiers Acteur , Scénariste , Réalisateur plus
    Nom de naissance

    Louis Germain de Funès de Galarza

    Nationalité
    Français
    Naissance 31 juillet 1914 (Courbevoie, Hauts-de-Seine - France)
    Décès 27 janvier 1983 à l'age de 68 ans (Nantes, Loire-Atlantique - France)

    Biographie

    Issu d'une famille d'Espagnols, Louis de Funès est initié très tôt par sa mère au piano. Après trois années passées au collège Jules Ferry de Coulommiers, il est pour la première fois en contact avec le monde du cinéma en 1933 en se retrouvant dans la foule de figurants des Deux Orphelines de Maurice Tourneur. Pianiste de bar sous l'Occupation, il épouse en secondes noces Jeanne Barthélemy le 20 avril 1943. Celle-ci deviendra en quelque sorte son agent lorsque Louis de Funès aura acquis le statut de star. Pour le moment, l’apprenti comédien enchaîne, et ce à partir de La Tentation de Barbizon en 1945, les apparitions et petits rôles à un rythme effréné. Il ira jusqu'à incarner six personnages à la fois dans Du Guesclin en 1948. Une façon pour lui d’expérimenter grimaces, mimiques et gestuelles qui seront sa future marque de fabrique.

    En 1953, sa carrière prend de l'envol avec le succès de Ah ! les belles bacchantes, adaptation du célèbre spectacle des Branquignols, troupe comique d’après-guerre largement influencée par Hellzapoppin' et les films muets. Trois ans plus tard, il fait son entrée parmi les « grands » en tenant tête à Jean Gabin dans une scène culte de La Traversée de Paris (1956). Les deux hommes seront de nouveau amenés à collaborer ensemble, sur Le Gentleman d'Epsom (1962), comédie sur fond d'arnaque au cheval perdant, et Le Tatoué (1967), film au tournage difficile en raison des querelles d’égos existantes sur le plateau. En attendant, Louis de Funès compte un nouveau triomphe à son actif, théâtral cette fois-ci : la pièce Oscar dans laquelle il livre sa fameuse "tirade des nez". Un long métrage, tiré de cette œuvre et réalisé par Edouard Molinaro, verra le jour 8 ans plus tard et remportera aussi les faveurs du public.

    En 1963, Louis de Funès devient enfin tête d’affiche en jouant dans Pouic-Pouic, adaptation de la pièce Sans cérémonie de Jean Girault et Jacques Vilfrid, puis connaît une ascension fulgurante durant l’été 1964, période à laquelle il tourne trois futurs « blockbusters » : Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantômas – début d’une saga où Jean Marais verra son étoile pâlir à mesure que monte celle de de Funès - et Le Corniaud, l’occasion pour l’énergique acteur de nouer de solides liens d’amitié avec Bourvil, son diamétral opposé à l’écran. Le réalisateur Gérard Oury aura la géniale idée de les réunir à nouveau dans ce qui sera l’une des plus belles réussites de la comédie populaire, La Grande vadrouille (1966). Avec un record établi à 17 267 607 entrées pour ce seul film, Louis de Funès devient l’acteur le mieux payé du cinéma européen.

    Son règne sur le box-office français se confirme avec les différents volets du Gendarme (... à New York, ... se marie, ... en balade) et autres comédies signées Jean Girault (Les Grandes vacances) ou Edouard Molinaro (Oscar, Hibernatus), mais la critique, elle, ne se montre guère clémente à l’égard de ce que dégage l’acteur, une certaine représentation de la bourgeoisie traditionaliste et de l’autoritarisme gaullien. Sur les plateaux de tournage, sa personnalité écrasante et son interventionnisme dans les scénarios sont parfois mal vécus par certains auteurs et comédiens comme Robert Dhéry (Le Petit baigneur), Claude Rich (Oscar) ou encore Jean Lefebvre et Christian Marin, qui ne feront plus partie du casting des Gendarme à compter de la fin des années 1970.

    En attendant, Louis de Funès est en quête de renouvellement dans son jeu, et c’est pour cette raison qu’il se tourne vers Serge Korber qui signera au tournant 1970-1971 deux longs métrages atypiques dans sa filmographie : L'Homme orchestre et Sur un arbre perché. Malheureusement deux échecs commerciaux. Après cette parenthèse Korber, l’acteur renoue avec le succès en retrouvant le cinéaste Gérard Oury pour La Folie des grandeurs (1971) – qui se fera sans Bourvil, décédé un an plus tôt – et Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), comédie dont la scène culte du ballet hassidique et le message de tolérance offriront à Louis de Funès un très bel accueil critique. De retour au théâtre avec La Valse des toréadors de Jean Anouilh, le fringant sexagénaire ne se ménage pas. Gérard Oury et lui ont en tête de retravailler ensemble sur une nouvelle comédie, Le Crocodile, dont le tournage est prévu en mai 1975 et où de Funès aurait à camper un surprenant dictateur. Mais en mars de cette même année, ce dernier est victime d’un double infarctus.

    Mis au repos forcé, Louis de Funès doit son retour sur les plateaux de cinéma au jeune producteur Christian Fechner qui parvient à convaincre les compagnies d’assurances de le couvrir sur le tournage de L' Aile ou la cuisse en 1976. Amaigri et assisté médicalement, l’acteur livre aux côtés de Coluche, la valeur montante du moment, un jeu plus allégé, plus nuancé, voire même ouvert à l'émotion. Les spectateurs répondent présent en masse avec 5,8 millions d’entrées. Cette collaboration Fechner / de Funès se poursuivra avec La Zizanie (1978), L'Avare (1979) – seule coréalisation de de Funès – et La Soupe aux choux (1981), adapté du roman de René Fallet. Mais l’acteur est sur le déclin, dépassé par Jean-Paul Belmondo, nouveau champion du box-office. Entre deux Gendarme (... et les extraterrestres / ... et les gendarmettes), il se voit remettre le 2 février 1980 un César d'honneur par Jerry Lewis. Victime d’un nouvel infarctus qui lui sera fatal cette fois-ci, de Funès n’avait pas caché son admiration devant la pièce écrite par Christian Clavier et Martin Lamotte, Papy fait de la résistance. Des négociations étaient d’ailleurs en cours pour qu’il joue dans le film homonyme.

    Ses premiers pas à l'écran

    La Tentation de Barbizon
    La Tentation de Barbizon
    13 mars 1946
    Le Château de la dernière chance
    Le Château de la dernière chance
    Date de sortie inconnue
    Six heures à perdre
    Six heures à perdre
    22 janvier 1947
    Antoine et Antoinette
    Antoine et Antoinette
    31 octobre 1947

    Ses meilleurs films et séries

    La Grande Vadrouille
    La Grande Vadrouille
    1966
    Les Aventures de Rabbi Jacob
    Les Aventures de Rabbi Jacob
    1973
    La Traversée de Paris
    La Traversée de Paris
    1956
    La Folie des grandeurs
    La Folie des grandeurs
    1971

    Sa carrière en chiffres

    67
    Années de carrière
    1
    Récompense
    142
    Films
    0
    Série
    1
    Nomination
    282,5 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 73 %
    Drame : 10 %
    Policier : 9 %
    Comédie dramatique : 9 %

    Ses stats sur AlloCiné

    8
    Vidéos
    5
    Photos
    109
    News

    A tourné le plus avec

    Jean Carmet
    16 films
    La Soupe aux choux (1981), Les Bons vivants (1965), Le Diable et les dix Commandements (1962), Nous irons à Deauville (1962), Un Clair de lune à Maubeuge (1962), La Belle Américaine (1961), Bébés à gogo (1956), Bonjour sourire (1955), La Tournée des grands ducs (1953), Monsieur Taxi (1952), Ils étaient cinq (1952), Elle et moi (1952), Monsieur Leguignon, lampiste (1951), Pas de week-end pour notre amour (1950), Knock (1950), Je n'aime que toi (1949)
    Jean Girault
    Jean Girault
    13 films
    Le gendarme et les gendarmettes (1982), La Soupe aux choux (1981), L'Avare (1979), Le Gendarme et les extraterrestres (1979), Jo (1971), Le gendarme en balade (1970), Le Gendarme se marie (1968), Les grandes vacances (1967), Le Gendarme à New York (1965), Faites sauter la banque (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Pouic-Pouic (1963), Les Veinards (1962)
    Jean Lefebvre
    Jean Lefebvre
    12 films
    Le gendarme en balade (1970), Le Gendarme se marie (1968), Les Bons vivants (1965), Le Gendarme à New York (1965), Un Drôle de caïd (1964), Faites sauter la banque (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Un Clair de lune à Maubeuge (1962), Les Veinards (1962), Le Gentleman d'Epsom (1962), La Belle Américaine (1961), La Vendetta (1961)
    Claude Gensac
    11 films
    Le gendarme et les gendarmettes (1982), La Soupe aux choux (1981), L'Avare (1979), L'aile ou la cuisse (1976), Jo (1971), Le gendarme en balade (1970), Hibernatus (1969), Le Gendarme se marie (1968), Oscar (1967), Les grandes vacances (1967), La Vie d'un honnête homme (1953)
    Guy Grosso
    10 films
    Le gendarme et les gendarmettes (1982), Le Gendarme et les extraterrestres (1979), Le gendarme en balade (1970), Le Gendarme se marie (1968), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand restaurant (1966), Le Gendarme à New York (1965), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Des pissenlits par la racine (1964), Le Corniaud (1964)
    Paul Faivre
    10 films
    Michel Galabru
    10 films
    Le gendarme et les gendarmettes (1982), Le Gendarme et les extraterrestres (1979), L'Avare (1979), Jo (1971), Le gendarme en balade (1970), Le Petit Baigneur (1968), Le Gendarme se marie (1968), Le Gendarme à New York (1965), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Nous irons à Deauville (1962)
    Jacques Dynam
    10 films
    Les grandes vacances (1967), Le Grand restaurant (1966), Fantômas contre Scotland Yard (1966), Fantômas se déchaîne (1965), Fantômas (1964), Carambolages (1963), Taxi, roulotte et corrida (1958), L'Impossible Monsieur Pipelet (1955), Mam'zelle Nitouche (1954), Le Secret d'Hélène Marimon (1953)
    Bernard Blier
    9 films
    Les Tortillards (1960), Ni vu ni connu (1958), Frou-Frou (1955), Papa, maman, la bonne et moi (1955), La Bande à Papa (1955), L'Agence matrimoniale (1952), Les Sept Péchés capitaux (1951), Knock (1950), Mission à Tanger (1949)
    Michel Modo
    9 films
    Le gendarme et les gendarmettes (1982), Le Gendarme et les extraterrestres (1979), Le gendarme en balade (1970), Le Gendarme se marie (1968), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand restaurant (1966), Le Gendarme à New York (1965), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Le Corniaud (1964)
    Robert Dalban
    8 films
    Fantômas contre Scotland Yard (1966), Le Grand restaurant (1966), Fantômas se déchaîne (1965), Fantômas (1964), Escalier de service (1954), Ils étaient cinq (1952), Les Sept Péchés capitaux (1951), Quai de Grenelle (1950)
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