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    Michel Deville

    État civil

    Métiers Réalisateur , Scénariste , Assistant réalisateur plus
    Nationalité
    Français
    Naissance 13 avril 1931 (Boulogne-sur-Seine - France)
    Décès 16 février 2023 à l'age de 91 ans

    Biographie

    Prix et récompenses :

    - 1967 : Prix Louis Delluc pour Benjamin ou les Memoires d'un puceau

    - 1979 : César du meilleur scénario, dialogues & adaptation avec Gilles Perrault pour Le Dossier 51

    - 1986 : César du meilleur réalisateur pour Péril en la demeure

    - 1988 : Prix Louis Delluc pour La Lectrice

    Ancien assistant d'Henri Decoin, Michel Deville commence à réaliser des films en pleine Nouvelle Vague (à laquelle il n'appartiendra pas). Après Une Balle dans le canon, premier film policier cosigné par Charles Gérard, il signe Ce soir ou jamais (1961) avec la scénariste Nina Companeez. C'est le coup d'envoi d'une collaboration privilégiée qui s'étalera sur 11 films et durera jusqu'en 1971, donnant une véritable unité de ton à la première partie de l'oeuvre de Deville.

    Tous deux façonnent des comédies brillantes et pleines de fantaisie, qui sont autant de variations sur les émois sentimentaux et érotiques de jeunes gens ; Adorable Menteuse en 1962, A cause, à cause d'une femme l'année d'après, ou encore Benjamin ou les Memoires d'un puceau en 1968. L'équilibre y est tenu entre le versant ludique de Deville et le marivaudage moraliste propre à Campanéez. Lorsque l'univers de Deville prend le dessus dans la collaboration, cela donne Bye bye, Barbara (1969), film aux ruptures de ton insolites et aux digressions déroutantes. Lorsque c'est l'inverse, cela donne Raphaël ou le débauché (1971).

    Sans sa scénariste fétiche, Deville adopte un ton plus âpre. Le Dossier 51 (1978), où il s'interroge de manière implacable sur la manipulation et joue sur l'ambiguïté des êtres, marque une charnière dans son cinéma qui va se diversifier en chevauchant les genres. Avec Eaux profondes (1981) il analyse avec une grande finesse les jeux pervers et meurtriers du couple Trintignant-Huppert . Il poursuit sa peinture de la perversion dans Péril en la demeure (1985), film labyrinthique où se côtoient femmes fatales, bourgeois calculateurs et fausses ingénues. Mais il tempère son pessimisme par le plaisir de filmer et de jouer avec les mots, comme le démontre un an après l'éblouissant Paltoquet.

    Dans La Lectrice, il manie encore cette étrangeté de ton par laquelle il se livre à une peinture acide de son temps (qu'on retrouvera dans Toutes peines confondues en 1992, ou La Divine poursuite en 1997). En 2002, il traite de la France de Vichy dans Un monde presque paisible. En 2005, Michel Deville revient dans un registre plus léger avec Un fil à la patte, pièce comique et vaudevillesque de Georges Feydeau, adapté par sa femme et collaboratrice Rosalinde Deville, qui traite entre autres du désir, du plaisir et de l'argent.

    Ses premiers pas à l'écran

    Secrets d'alcôve
    Secrets d'alcôve
    19 mai 1954
    Les Intrigantes
    Les Intrigantes
    2 janvier 2014
    Razzia sur la chnouf
    Razzia sur la chnouf
    7 avril 1955
    Une Balle dans le canon
    Une Balle dans le canon
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    Raphaël ou le débauché
    Raphaël ou le débauché
    1971
    Péril en la demeure
    Péril en la demeure
    1985
    Dossier 51
    Dossier 51
    1978

    Sa carrière en chiffres

    51
    Années de carrière
    5
    Récompenses
    35
    Films
    0
    Série
    17
    Nominations
    16,8 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 37 %
    Drame : 30 %
    Policier : 21 %
    Comédie dramatique : 12 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    23
    Photos
    8
    News

    A tourné le plus avec

    Michel Piccoli
    Michel Piccoli
    5 films
    Contre l'oubli (1991), Le Paltoquet (1986), Péril en la demeure (1985), La Femme en bleu (1973), Benjamin ou les mémoires d'un puceau (1967)
    Anémone
    3 films
    Le Fils de Gascogne (1995), Aux petits bonheurs (1994), Péril en la demeure (1985)
    Macha Méril
    3 films
    Le Fils de Gascogne (1995), Les Petites demoiselles (1964), Adorable Menteuse (1962)
    Les Petites demoiselles (1964), Adorable Menteuse (1962), Une Balle dans le canon (1958)
    L'Apprenti salaud (1977), Le Mouton enragé (1974), Lucky Jo (1964)
    Contre l'oubli (1991), Nuit d'été en ville (1990), Eaux profondes (1981)
    Aux petits bonheurs (1994), La lectrice (1988), Dossier 51 (1978)
    Aux petits bonheurs (1994), La Petite bande (1982), Dossier 51 (1978)
    Un fil à la patte (2004), Contre l'oubli (1991), Pour Nguyen Chi Thien (1991)
    Péril en la demeure (1985), Le Voyage en douce (1980), Dossier 51 (1978)
    La divine poursuite (1997), Les Capricieux (1984), Eaux profondes (1981)
    Un fil à la patte (2004), Aux petits bonheurs (1994), La lectrice (1988)
    Nicole Garcia
    3 films
    Aux petits bonheurs (1994), Péril en la demeure (1985), Les Capricieux (1984)
    Guy Bedos
    2 films
    Contre l'oubli (1991), Ce soir ou jamais (1961)
    Commentaires
    • Plume231
      Ce soir ou jamais (1961) de Michel Deville [img]http://cineluctable.files.word...[/img] Synopsis : Laurent est étudiant aux Beaux-Arts et dessinateur d'affiches publicitaires. Il a réuni chez lui, pour une petite fête, plusieurs camarades. Parmi eux, sa dernière conquête, Valérie, élève au Conservatoire. Arrivent Jean-Pierre, son collaborateur, accompagné de sa femme Martine, ancien flirt de Laurent, puis Guillaume, comédien célèbre, Alex, compositeur, et Anita, qui s'occupe d'enfants. Ils sont tous décidés à monter un spectacle, dont les répétitions doivent commencer sans retard. La vedette féminine pressentie ayant eu un accident, Nicole est choisie pour la remplacer. Valérie voit immédiatement en celle-ci une rivale possible... [img]http://24.media.tumblr.com/tum...[/img] Critique : Premier film de Michel Deville où son goût du marivaudage est déjà plus que présent dans le cadre confiné d'un appartement parisien avec des personnages très parisiens. Comme dans la grande majorité des films futurs de son auteur, les comédiens ont la part belle. Côté masculin, c'est hautement Claude Rich qui domine car Georges Descrières apparaît un peu trop en retrait et Guy Bedos est peu à l'aise avec l'accent bourgeois parisien. Côté féminin, c'est la très kiffante Anna Karina qui domine sauf quand l'ultra-kiffante Françoise Dorléac se pointe le temps d'une courte mais mémorable scène, la meilleure du film que l'on peut voir d'ailleurs facilement sur YouTube, où elle est éblouissante et où son abattage laisse coi aussi bien les spectateurs que les autres personnages. Autrement si l'exercice fonctionne dans la première partie, il a tendance à tourner en rond et à très devenir lassant dans la seconde malgré une belle petite séquence finale. [img]http://r21.imgfast.net/users/2...[/img] [img]http://25.media.tumblr.com/tum...[/img]
    • Plume231
      Le Dossier 51 (1978) de Michel Deville [img]http://cineclap.free.fr/le-dos...[/img] Synopsis : Un haut fonctionnaire à la carrière brillante, Dominique Auphal, est nommé à un poste-clé dans un organisme international d'échanges commerciaux avec les pays du tiers-monde. Un service secret étranger, l'«Olympe», qui entend s'assurer le contrôle de cet organisme, se met en quête d'un moyen de manipuler Auphal. Celui-ci, devenu pour l'«Olympe» le «dossier 51», est mis sous surveillance constante. Son passé, ses méthodes, ses idées sont examinés avec une rigueur scientifique. Peu à peu, Auphal est non seulement observé mais insidieusement poussé dans des directions dont il ne saura jamais qu'on les a choisies pour lui... [img]http://s.tf1.fr/mmdia/i/37/9/3...[/img] Critique : Filmé entièrement en caméra subjective et composé de longs plans-séquences, "Le Dossier 51" est une plongée froide, distanciée et très administrative dans le monde des services secrets et de ses méthodes. Etant tourné en plein dans la période giscardienne, l'ensemble a pris un coup de vieux esthétiquement et on peut penser que les appareils de surveillance sont encore plus sophistiqués aujourd'hui mais la manière par laquelle des personnes, anonymement appelé par des noms de divinités romaines ce qui symboliquement est loin de tenir du hasard, manipule une personne reste glaçante et accentuerait la paranoïa du plus confiant des hommes. La partie la plus fascinante d'un tout assez passionnant se situe dans la dernière demi-heure où non content de régir les actes du fameux "51", les services secrets essayent carrément de pénétrer son subconscient. Une forme audacieuse pour un fond terrifiant. Note : 15,5/20 (****) [img]http://s.excessif.com/mmdia/i/...[/img]
    • Plume231
      [quote]Sauf erreur (car je n'ai pas vérifié), il y a aussi "A cause, à cause d'une femme" et "Adorable menteuse" qui sont, eux aussi deux films "délicieux" et caractéristiques du réalisateur.[/quote]Pas d'erreur, je peux le confirmer sans vérifier car j'ai vu les deux. "A cause, à cause d'une femme", j'ai bien aimé dans l'ensemble mais j'ai pas trouvé Jacques Charrier terrible par contre, pas à la hauteur de son rôle. "Adorable menteuse" est là, je suis totalement d'accord, un film que l'on peut qualifier de "délicieux". C'est vif, c'est frais, c'est intelligent et puis le couple Marina Vlady-Michel Vitold fonctionne à la perfection. Mon préféré du réalisateur jusque-là. [quote]Dans un autre genre, "Eaux profondes" est aussi à voir.[/quote]Pas vu celui-là [quote]Il n'y a pas bcp de gens qui sont amateurs de Michel Deville...[/quote]Sans être un super-fan absolu, je trouve qu'il mériterait qu'on fasse beaucoup plus attention à lui.
    • Plume231
      Raphaël ou le débauché (1971) de Michel Deville [img]http://www.cinemotions.com/dat...[/img] Synopsis : XIXème siècle. Raphaël le débauché rencontre la douce et pure Aurore, qui s'éprend de lui. Mais cet amour est condamné par les convenances. Alors, pour se rapprocher de celui qu'elle désire, la jeune femme se lance dans les mêmes nuits de débauche que lui. Ce suprême engagement ne fera que mieux les éloigner... [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img] Critique : L'antithèse en quelque sorte de "Benjamin ou les Mémoires d'un puceau", dans ce dernier le personnage principal qui était vierge (comme c'est marqué dans le titre!!!) essayait de perdre sa virginité alors que dans "Raphaël" le personnage au contraire débauché (là aussi c'est marqué!!!) essaye en quelque sorte de se refaire une virginité. L'esthétisme des intérieurs rappelle Ingres, celui des extérieurs Théodore Rousseau. Un esthétisme très réussi que même Kubrick n'aurait pas renié. Maurice Ronet et surtout Françoise Fabian sont excellents. Mais j'avoue, contrairement à "Benjamin", que je n'ai pas été pris par cette histoire d'amour contrariée et que je n'ai pas toujours saisi les motivations des personnages à mon très grand regret. Enfin bref je n'ai pas été aussi passionné que j'aurais dû l'être. Peut-être qu'une deuxième vision me fera changer d'avis. Note : 14/20 (***) [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
    • Plume231
      L'Ours et la Poupée (1970) de Michel Deville [img]http://www.bemovi.com/template...[/img] Synopsis : Gaspard est un garçon fort sympathique et reveur. Un banal accrochage en voiture lui fait rencontrer Felicia, jeune et riche parisienne, séductrice en diable. Mais son charme ne semble pas agir sur Gaspard, aussi décide-t-elle de le conquérir par tous les moyens... [img]http://www.dissidenz.com/Image...[/img] Critique : Un marivaudage, bien dans le style très personnel de Michel Deville, parfois hélàs un peu inégal mais qui possède incontestablement des ingrédients qui rendent la vision du film très plaisante. D'abord quelques dialogues pétillants de drôlerie, ensuite et surtout Brigitte Bardot, qui mérite sans conteste de faire partie du Top3 des pires emmerdeuses du cinéma avec Catherine Deneuve dans "Le Sauvage" et Katharine Hepburn dans "L'Impossible Monsieur Bébé", et Jean-Pierre Cassel qui est totalement à l'aise dans un rôle pourtant pas facile à aborder. Délicieux. Note : 14/20 (***) [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
    • Plume231
      L'Apprenti salaud (1976) de Michel Deville [img]http://fr.ulike.net/Christine_...[/img] Synopsis : Antoine, modeste quincailler d'une cinquantaine d'années, vit avec sa vieille mère. Il mène une vie tranquille jusqu'au jour où sa mère décède. Chez le notaire, Maître Chapardon, il fait la connaissance de Caroline, une délicieuse stagiaire. Une tendre complicité les unit bientôt et ensemble, ils partent à Briançon pour tenter et réussir une escroquerie... [img]http://www.notrecinema.com/ima...[/img] Critique : J'adore Robert Lamoureux, son sketche du canard me fait à chaque fois mourir de rire tout comme "La Septième Compagnie (eh oui, et j'en ai pas honte!!!) et puis sa présence dans un film est toujours la garantie d'un minimum d'intérêt. Donc sans Robert Lamoureux, il faudrait bien avouer que ce Michel Deville en mode mineur ne serait pas attrayant. D'ailleurs le duo improbable qu'il forme avec Christine Dejoux donne lieu à quelques beaux moments. Pour ce qui est du scénar, il y a quelques idées intéressantes comme la touche d'audace à la "Harold et Maude" ou celle à la Luis Buñuel le fait de diriger Georges Wilson dans plusieurs rôles différents (bien qu'elle ne soit pas assez exploitée!!!) mais le sens du dialogue du réalisateur ne fait pas autant mouche que dans ses oeuvres les plus réussies et il a beau mettre du Bizet pour dynamiter le tout parfois hélàs des coups de mou font tout de même leur apparition. Mouais, juste au-dessus de la moyenne. Disons pour Robert mais pas forcément pour Michel. Note : 13/20 (***) [img]http://voirunfilm.netpresse.fr...[/img]
    • Plume231
      Bye bye, Barbara (1969) de Michel Deville [img]http://data-allocine.blogomani...[/img] Synopsis : A Biarritz, Jérôme Thomas, journaliste, rencontre Paula, une jeune fille. Elle disparaît peu de temps après. Jérôme apprend qu'elle est morte dans un accident de voiture. Ne croyant pas à cette histoire, il décide de mener son enquête avec l'aide d'un ami, Dimitri, qui travaille dans le même journal que lui... [img]http://www.cinecinema.fr/var/c...[/img] Critique : Dès les première secondes, j'ai su que cela n'allait pas marcher entre ce film et moi rien qu'à voir le comédien principal aussi dénué de charisme que possible et qui n'arrive jamais à transcender le côté agaçant venant du détachement constant de son personnage. D'habitude j'aime bien le cinéma de Michel Deville mais là pas du tout... En plus de ce reproche, on peut ajouter une intrigue déjà vu et revu et qui créait donc absolument aucune surprise, et une certaine mollesse d'ensemble malgré un montage qui se veut parfois dynamique. Il y a bien quelques figures connues comme Bruno Crémer ou Michel Duchaussoy mais elles ne suffisent pas à sauver le film d'un initérêt total. Note : 5/20 (*) [img]http://www.cinecinema.fr/var/c...[/img]
    • Plume231
      Benjamin ou les Mémoires d'un puceau (1967) de Michel Deville [img]http://img.ozap.com/03C003C000...[/img] Synopsis : L'histoire se passe vers la fin du XVIIIe siècle. Benjamin est un naïf garçon de 17 ans élevé dans la solitude et l'ignorance du monde sous la férule de son précepteur, Camille. Les ressources financières du jeune orphelin s'épuisent, et Camille décide, de le conduire chez sa tante, la riche et belle Comtesse, qui vit dans son château da Valandry. Benjamin, arrivé au château de sa tante, découvre un spectacle tout nouveau pour lui, celui d'une société de jolies femmes et de galants hommes, aristocrates ou domestiques, tous occupés aux jeux de l'amour. Benjamin ne demande d'ailleurs qu'à apprendre ce qu'il ignore. Le beau Comte Philippe, l'amant de la Comtesse, se chargera de son éducation, tandis que soubrettes du château ou marquises se mettent à sa disposition. Mais des événements imprévus surviennent chaque fols que le jeune homme est sur le point d'être déniaisé et empêchent les desseins les mieux préparés de se réaliser... [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img] Critique : Ah le XVIIIème Siècle!!! L'époque était très loin d'être parfaite mais elle était bénie pour une chose : les filles étaient faciles. Pas besoin de faire des pieds et des mains comme aujourd'hui pour parvenir à ses fins. Le film donne l'envie de se voyager au moins une journée dans ce siècle et d'y profiter pleinement (en évitant si possible d'attraper la chtouille!). Ce marivaudage dans une ambiance qui rappelle celle des toiles de Watteau ou de Fragonard est d'une fraîcheur exquise sans pour autant que la profondeur en soit sacrifié et sans la moindre lourdeur, et les actrices sont très belles. Michel Deville est certainement un des cinéastes français a avoir su le mieux concilier intelligence et divertissement, un mérite qui est très loin d'être mince. Note : 16/20 (****) [img]http://kdiffusion.free.fr/2008...[/img]
    • Plume231
      test
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