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Enfin un FILM, un vrai. J'ai un peu désespéré ces derniers temps de voir des pseudos films d'auteurs. ELLE me réconcilie avec le cinéma. Surprenant, inattendu. Huppert est magistrale.
Le rôle de Margherita Buy aurait dû être tout simplement joué par Moretti lui-même. Lui est en effet réalisateur. Il aurait donné cette verve et ce panache qu'il a dans ses films. Au lieu d'avoir ce jeu faussement émotionnel, faussement drôle.
A force de vouloir garder ce principe (choix radical) de ne rien montrer, ne me provoque qu'une emotion "cérébrale". Et pourtant l'horreur est là...
Surprenant ! Un côté Cassavetes avec en plus de l'humour, de la dérision...
Un mauvais film qui réussit malgré tout à communiquer une énergie positive pour ne pas dire constructive.
Jouissif, une grande pêche... Une histoire qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Du cinéma!!!
Ne parlant certainement pas Tamoul, Audiard dévoile là une belle intimité. Comme toujours, il réussit à parler des autres... une grande force d'incarnation des personnages. Du cinéma.
Tendre, touchant, sensible... Il y a là une jolie histoire, un air de cinéma. Le couple Golshifteh Farahani et Vincent Macaigne est émouvant. Louis Garrel fidèle à lui-même.
Voilà un film qui mérite d'être vu. On y rentre tout doucement dans ce monde plutôt méconnu de ce nouveau Brésil. Et on s'y attache à ces personnages.
Jubilatoire. On est vraiment pris par toutes ces histoires ; avec des acteurs excellents.
Un grand film. Une lumière superbe. Je reprends les quelques phrases d' Arnaud Schwartz (La Croix) : "Mario Martone signe un film captivant, dont l'image suggère avec grâce la puissance et la délicatesse d'esprit de Leopardi." Et restituant l'esprit et l'âme de l'Italie méridionale.
Film bourré de poncifs sur ce monde égoïste... Sensiblerie, mièvrerie... Tout est prévisible, sauf la fin qui justement frôle le ridicule, pour ne pas dire une mauvaise fin.
Au delà de son esprit subversif, Taxi Téhéran est drôle, léger, plein de compassion... C'est aussi une leçon modeste (comme son auteur) de cinéma. Merci Panahi.
Les acteurs sont bien (beaux moments Bekhti/Kateb). Une reconstitition plutôt réussie, mais sans aucune réinvention. Le récit est mal fichu ; du coup ça devient lent, ennuyeux. Au final, ça prend pas.
Film surprenant très proche de l'esprit de Paradjanov, et loin de qu'on appelle "biopic"... C'est l'histoire d'un cinéaste qui aimait faire du cinéma.
Bien filmé, belle atmosphère, mais tout ça est un peu puéril, pour ne pas dire creux. Pourtant, j'ai beaucoup aimé les précédents films. Je crains que "le phénomène" Dolan ne soit comme celui de Lars von Trier.
Totalement raté : mal filmé, mal joué... Une caricature de ce que c'est un peintre. Il vaut mieux aller voir Turner au musée.
Quelque chose de rater dans ce film. Ça serait intéressant qu'on le décortique. Il y avait tout pour dépasser la barre de "une intéressante proposition de cinéma"... Dommage.
Depuis quelques temps j'entends que du bien sur ce film. Et j'ai bien fait d'aller le voir. Histoire d'une femme libre, pleinement libre... A ma grande surprise, en aucun cas manichéen.
Tout simplement émouvant. On ne peut ne pas s'identifier à ce temps qui passe. La vie, notre vie.
Pourquoi allons nous au musée? Temple, lieu de culture et d'apprentissage, divertissement et loisir... Sommes-nous que des voyeurs pareil à Actéon (on sait comment il finit). Wiseman pose la question sans donner de réponse. Il y apporte plusieurs jusqu'à ce ballet (Actéon de Charpentier, je crois) donné devant les tableaux du Titien : "Actéon surprend Diane au bain" et "La Mort d'Actéon".
Voilà un film pour adultes, enfin qui prend le spectateur pour un adulte. Superbe film, aurait mérité la Palme... Résume le Monde pas seulement la Russie...
Je reprends quelques phrases de la critique de "christoblog" : "... Zvaguintsev nous propose ici un menu autrement plus copieux qu'un film à thèse ou qu'un exercice de style. Leviathan est un pur produit de ce que la Russie peut produire de meilleur : mélange irrésisitible de ...
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Film divertissant, des moments drôles, surtout les dialogues... Sandrine Kiberlain se révèle une comique savoureuse. Le dénouement souffre un peu...
Interminable défilé de mode. Sans jeu de mot, il s'agit là d'un pur décorum totalement vide de sens, d'émotion, de tout ce qui fait un film. On passe son temps à boire du champagne, danser, se droguer (quelques pilules, une piqueuse...), quant on sexe, alors là, on ne montre pas, on suggère! Tellement suggérer que ça en devient ridicule. Et cette voix off qui vient raconter les frasques du personnage Saint Laurent. Soit dit en passant, ...
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Film rare. On est loin, très loin des tambouilles télévisuelles (épidémie dévastatrice du cinéma). Métamorphoses est un objet cinématographique. Petit bémol à propos de la lecture "gauchisante" de l'œuvre d'Ovide. Pourquoi pas. Pasolini en a bien abusé... On est dans une atmosphère pasolinienne avec cet amour profond des garçons. Un vrai voyage.
On ne peut pas dire que Anton Corbijn renouvelle le genre. Il se contente d'appliquer une recette déjà bien usée. Ça donne ce côté suranné que l'on peut apprécier, film d'espionnage durant la guerre froide (John le Carré oblige)... Mais les temps ont bien changé depuis la chute du mur, 11 septembre, et internet. Sans être une autorité en la matière, on connaît le soutien financier au terrorisme islamiste, les pétromonarchies pour ...
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Jolie et sympathique comédie avec à sa tête un immense et généreux acteur Michael Lonsdale. Et un Pio Marmaï touchant. Beau message et bel hommage au cinéma, aux auteurs, à la culture.
Je reprends la critique de Jacques Lourcelles (dictionnaire du cinéma) qui me semble très pertinente : "... ce film qui marque le début du naufrage de Losey. Cette laborieuse dissertation sur la déchéance et la servitude fait un usage à la fois outrecuidant, vieillot et mécanique de certains éléments visuels comme les miroirs et les escaliers... univers déliquescent à l'ambiguïté terriblement convenue..."
Beaucoup de bruit pour rien. Mise en scène maniérée pour signifier un sens qui est déjà très signifiant. On veut absolument nous faire croire que nous sommes plus intelligents que la critique de l'époque. La critique de l'époque avait parfaitement raison. De plus, il s'agirait d'une dénonciation du rêve américain. Je ricane. L'URSS n'existe plus. Les USA sont la première puissance mondiale, et à sa tête un fils d'immigré Africain. ...
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Il est préférable de voir ou revoir les films de Fellini pour comprendre son œuvre. Le film Intervista (1987) est déjà une sorte de documentaire sur lui-même, ses débuts, sur l'état du cinéma. Là, il s'agit d'un patchwork d'interviews du maestro, de pseudo reconstitutions où l'on essaye péniblement, laborieusement de raconter Fellini. C'en est parfois pathétique dans le jeu des "acteurs", des situations. On veut reproduire ...
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On peut retrouver l'emprunte de l'auteur, du cinéaste jusqu'au film "7h58 ce samedi-là". Cinéaste étonnant qu'on sera amené à redécouvrir.
Documentaire surprenant, l'opposé de ce qui se fait de nos jours. Un vrai voyage.
Bof, y'a pas de quoi tomber à la renverse. C'est plus un film de "trucs", de maîtrise d'un certain savoir faire.
Le début du film est très prometteur, déroutant. Après ça tient pas trop ses promesses. Ça se laisse voir. Somme toute, un peu daté...
C'est un peu moyen. Sans doute à cause des acteurs qui jouent à Joe Pesci, à De Niro... à faire les Ritals quoi... Il y a un côté carton-pâte, et le vieillissement des acteurs est un véritable ratage. Le film reste instructif sur une époque, une communauté, un pays...
La performance de ce film (il s'agit bien d'une performance pour le personnage et pour la réalisatrice) est de tenir dans un seul et même espace. C'était le cas déjà dans un précédent film. Mais là, l'espace est plus confiné. Emouvant, fort, juste, et parfois drôle. Ronit Elkabetz a su se contenir : l'actrice avait tendance ces dernières années à se laisser aller à une certaine théâtralité (Callas & Papas). Fin superbe.