Aujourd'hui, nous avons les hypocondriaques. Du temps du Molière, nous avions Le Malade imaginaire. Bien qu'il soit en parfaite santé, Argan ne cesse de se goinfrer de remèdes en tout genre. Pour s'assurer la tranquillité d'esprit, il ira jusqu'à contraindre sa fille à épouser un médecin... La dernière œuvre de Jean-Baptiste Poquelin.
Cette production du Festival de Glyndebourne fut une étape importante dans la redécouverte de Haendel. Peter Sellars parvient magistralement à restituer dans un contexte moderne l’histoire, racontée à l’origine sous la forme d’un oratorio, de la martyre chrétienne Theodora.
Composé entre l’été 1893 et le mois d’août 1895, Pelléas et Mélisande s’impose comme une création unique qui marqua durablement des générations entières. En offrant une lecture très incisive de l’opéra, Pierre Boulez et Peter Stein ont su préserver toute la dimension onirique de l’œuvre de Debussy à travers une mise en scène et une interprétation magistrales.
Comme pour Flavio, l’action resserrée sur un petit nombre de personnages se situe en Lombardie médiévale, cadre temporel du conflit éternel de la tyrannie opposée à l’amour. Le personnage fort et émouvant de Rodelinda est magnifiquement incarné par une Anna Caterina Antonacci à l’incroyable présence scénique, qui fut pour beaucoup de spectateurs découverte dans cette production.