Années 80, à la veille des événements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes.
A Beyrouth, Malek souffre d'apnée du sommeil. Il tente de retrouver une cadence avec les autres, sa mère et Zeina, la femme qu'il aime et qui ne veut plus le voir. Obsédé par cet amour, il la cherche, la suit, la perd, la retrouve dans la ville...
“Peut-être que ce lieu n’existe pas. Peut-être qu’il existe dans un film imaginaire qui ne saurait se terminer. Au commencement, il y a la mort du souvenir”, écrit la réalisatrice à propos de son film. Ce film se déroule à Aïnata au sud du Liban. Par des éclats d’images et de voix, le film tente de cartographier les récits de ses habitants, se déployant en de multiples territoires. Archives et paysages du présent s’entremêlent pour construire un film qui prend forme à partir d’un détail : le regard d’une jeune femme.
Alors que les quatre membres d'une famille coincée sur une île déserte cherchent à survivre, leur passé les rattrape et les propulse dans une spirale d'événements douloureux.
Fin de l’été 1976, banlieue nord de Beyrouth. Noha est sur le point de se marier. Les siens sont soulagés de la voir saisir sa dernière chance avant de passer à la trappe et coiffer le bonnet de vieille fille que porte déjà tristement sa sœur aînée.
Trois personnages, trois milieux sociaux différents et trois destins qui se rencontrent au détour d’un tragique carrefour. Portrait de trois mondes différents qui coexistent dans le même espace et ne peuvent se croiser que dans des circonstances dramatiques.
Après dix ans d'absence, Khalil retourne au Liban à la fin des années quatre-vingt. Son retour à Beyrouth sème l'émoi, le doute et la colère chez sa famille, ses amis et ses compagnons de lutte. Ce retour provoque également une réflexion sur la vie, la guerre, la mort, l'identité.
La vie d'un avocat musulman, d'une jeune fille chrétienne et d'un ouvrier du Sud s’entrecroise avec les événements qui se sont déroulés entre le raid israélien sur l’aéroport de Beyrouth en décembre 1968 et la mort du président égyptien Nasser en septembre 1970. Beyrouth, Ô Beyrouth est à la fois l’histoire d’un amour impossible et d’un pays au bord de l’abîme.
Un road-movie musical racontant l'histoire de vieux amis de classe, réunis après une séparation de 15 ans, pour reformer leur ancienne troupe de dabké et parcourir le Liban dans le but de présenter une forme techno de cette danse traditionnelle.
À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.
A Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Au salon, les hommes, le sexe et la maternité sont au coeur de leurs conversations.
C'est le jour de la fête de l'indépendance du Liban : 3 femmes qui ne se connaissent pas prennent un même bus qui va les emmener à la prison située dans l'arrière-pays...
Liban, dans un futur proche. Soraya et Walid se sont construits une vie idyllique dans les montagnes, loin du désordre et de la pollution de Beyrouth. La vie paisible de la famille est brutalement remise en question par l’installation d’une décharge prétendument écologique.
Beyrouth, 1983. Dans un quotidien incertain, celui de la guerre, des passions et des frustrations, Lina, douze ans, accède au monde des adultes, sans conscience du bien et du mal...