Poème en quatre chants qui sont autant de tableaux, réalisé à partir d’archives de la colonisation, cet essai d’Assia Djebar s’attelle à un travail de déconstruction de la mise en image du Maghreb colonial, pendant que la bande-son tente de faire lever d’autres images du Maghreb méprisé en (re)donnant la parole aux Maghrébins au moyen de voix anonymes recueillies ou ré-imaginées.