Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Italie, 1938. Ayant entrepris depuis peu de se convertir à l’antisémitisme, le régime fasciste multiplie les mesures vexatoires contre les Juifs italiens. Mais la famille Finzi-Contini, pilier de l’aristocratie de Ferrare depuis des générations, ne croit pas à l’imminence de la menace. Les deux enfants adultes, Micol et Alberto, aiment bien donner des parties et jouer au tennis dans l’immense parc qui entoure le palazzo familial. Comme les clubs sportifs viennent d’être interdits aux Juifs, des jeunes gens de milieux plus modestes sont désormais invités à jouer dans le jardin des Finzi-Contini. C’est ainsi que Giorgio a l’occasion de rencontrer la lointaine Micol et tombe peu à peu amoureux d’elle, qui lui en préfère un autre, cependant qu’hors des murs, le pire se prépare…
Regarder ce film
En VOD / Blu-Ray, DVD
Canal VOD
Location dès 2,99 €
Regarder
PremiereMax
Disponible en HD
Location dès 2,99 €
Regarder
UniversCiné
Location dès 2,99 €
Regarder
Voir toutes les offres VODVoir toutes les offres DVD BLU-RAY
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Puissant, inoubliable, indémodable, le classique assez méconnu de Vittorio De Sica "Le Jardins des Finzi Contini" peut se qualifier de cette manière.
Le film décrit plusieurs personnages, deux familles juives entre autre sous le temps de Mussolini quand le parti fasciste est au pouvoir. La chute tragique est imminente est pourtant elle est repoussée jusqu'au bout du film le temps de faire vivre leur derniers instants de liberté à Giorgio ...
Lire plus
Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 avril 2014
Vittorio de Sica n'avait pas la maestria d'un Luchino Visconti quand il s'agissait de filmer des riches dans des salons luxueux ou dans la banalité de leur quotidien, il était bien supérieur quand il filmait les gens des classes populaires dans leur environnement, mais il a su capter l'esprit d'une des époques les plus terribles de toute l'Histoire de l'Italie, quand la putain d'Hitler Mussolini s'est mis à faire appliquer des lois ...
Lire plus
Caine78
6 693 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 28 août 2009
Vittorio De Sica était un géant, et il le prouve une nouvelle fois avec ce "Jardin des Finzi Contini" du plus bel effet. Relatant en effet aussi bien la montée du fascisme qu'une histoire d'amour difficile, De Sica réussit à trouver un équilibre parfait entre cet aspect historique et le drame amoureux, l'un et l'autre se complétant en définitive admirablement. Il est de plus rare de voir un film traiter autant de sujets avec toujours la ...
Lire plus
jroux86
7 abonnés
46 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 janvier 2022
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vittorio de Sica sait filmer ! En atteste cette superbe séquence dans laquelle se cache un raccord qui fait forte impression :
Alberto, le fils de la famille Finzi-Contini, fiévreux, est sur son lit de mort. Il est entouré de quelques proches et de médecins qui l’auscultent. Sa vue est troublée comme nous le montre la caméra - qui adopte donc un point de vue subjectif, celui d’Alberto. Il ...
Lire plus
Avec Le Jardin des Finzi-Contini, le réalisateur Vittorio De Sica poursuit sa riche collaboration avec le scénariste Cesare Zavattini, qui l'a accompagné sur vingt-cinq de ses films dont les plus fameux, de Sciuscia à Ladri di biciclette en passant par Miracle à Milan.
Un incontournable du néoréalisme
Le Jardin des Finzi-Contini fait partie des chefs-d'oeuvre du néoréalisme italien, dont son réalisateur Vittorio De Sica est le principal chef de fil. Parmi les autres films d'importance du cinéaste, citons notamment Sciuscia (1946), Ladri di biciclette (1948), Miracle à Milan (1951), Umberto D. (1952) et La Ciociara (1960).
L'adaptation d'un roman
Le Jardin des Finzi-Contini est l'adaptation cinématographique du roman de l'Italien Giorgio Bassani.