Il y a cent cinquante ans, le 2 septembre 1870, Napoléon III capitulait dans la honte à Sedan. La République renaissante, pour s’imposer, doit écrire un nouveau roman national notamment autour de l’héroïsation du soldat et du désir de revanche. La guerre franco-prussienne de 1870, courte et brutale, en plus de fonder les rapports de force en Europe au début du XXème siècle, devient fabrique de mythes pour la mémoire républicaine émergeant des ruines de l’Empire.