Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Années 70, "le temps des gauchistes" se prépare en Martinique. Mai 68 et le conflit sino-soviétique ont fait leurs œuvres dans le coeur des jeunes étudiants antillais.
Le développement urbain et la "modernité" ont envoyé aux oubliettes les campagnes et leurs ouvriers agricoles. Alors que le terrain des luttes syndicales est concentré sur la ville aux mains des syndicats incontestables et péremptoires, l’aire de lancement des jeunes militants maoïstes sera la campagne laissée à l’abandon qui installent dans une relative clandestinité l’école de la conscience politique dans les quartiers ouvriers du Nord de la Martinique. Les "professeurs" militants globalement identifiés par la surveillance comme gauchistes, n’affichent pas leur objectif : la révolution passera par la classe paysanne.
Bande-annonce
Chalvet, La conquête de la dignité Bande-annonce VF
2 458 vues
Critique Presse
Critikat.com
Le Monde
Les Fiches du Cinéma
Première
Télérama
Studio Ciné Live
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Nous sommes dans l'après-mai 68, et les étudiants antillais, catalogués comme « gauchistes », qui reviennent de métropole, pensent que la révolution ici passera, comme dans la Chine de Mao, par la classe paysanne. Ils vont donc s'infiltrer dans les campagnes, pour ouvrir la conscience de classe des ouvriers agricoles, faire la classe à leurs enfants. Ils découvrent avec effarement la misère sociale et familiale, l'exploitation éhontée ...
Lire plus
Après Les 16 de Basse-Pointe en 2008 et La Martinique aux martiniquais - L'Affaire de l'Ojam en 2010, Camille Mauduech termine ici sa trilogie sur l'histoire martiniquaise. L'ensemble de la trilogie couvre l'évolution historique et sociale de la Martinique entre 1948 et 1974.
Le chiffre magique
Après 3 courts-métrages de fiction et 3 documentaires dont un long-métrage et un court, la réalisatrice Camille Mauduech signe ici sa septième oeuvre.
Authenticité
Pour rester au plus près de la réalité, le film est ainsi concentré sur le récit des personnes ayant vécu les évènements racontés. Il n'y a pas de parti pris dans la réalisation, le but est de montrer ces personnes et leurs récits sans distinctions. Ainsi le film montre l'ensemble des protagonistes et ne se limite pas aux témoignages des ouvriers de l'époque.