Déchirée par l'histoire, la communauté kurde revit chaque année dans la fête du Printemps, rite de juvénisation très ancien et précédent l'Islam. Au centre de notre récit se trouve les figures de deux femmes âgées, à la tête de leurs grandes familles, vivant dans les montagnes du Kurdistan irakien. Peindre une communauté musulmane du Moyen Orient à travers le portrait d'une femme, une femme maîtresse de la maisonnée, tel est le défi du film, qui veut se loger au coeur de la contradiction.