Incroyable !
Jamais entendu parler de ce film, ni du metteur en scène Rolf Thiele.
Je suis d'ailleurs le premier à laisser un commentaire.
Comparé à Dune, que j'ai subi hier soir, déjà démodé lors de sa sortie en 84 et dont le cas n'a fait que s'aggraver depuis, ce film de 1958 est d'une incroyable modernité.
Ce n'est pas du tout l'Allemagne ravagée par la guerre, pauvre, sombre et déprimée qu'on imagine.
Rien de tout cela : c'est ...
Lire plus
Gérard Delteil
204 abonnés
1 910 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 août 2020
Un petit bijou méconnu qui a conservé toute sa fraîcheur. On sent l'inspiration mêlée de Brecht, avec un choeur qui évoque la musique de Kurt Weil, de la comédie italienne et du cinéma français avec une comédienne qui évoque Bardot. On est surpris de constater le caractère impertinent et même subversif d'un film tourné en pleine guerre froide. La litanie sur les bienfaits des appareils ménagers fait penser à la chanson de Boris ...
Lire plus
weihnachtsmann
1 163 abonnés
5 159 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 10 août 2020
Il y a ce mélange curieux entre un film léger comme son héroïne innocente et joyeuse et les prophéties du chœur à la façon d’un Kurt Weil ou d’un Brecht: une noirceur déguisée. La candeur ne va-t-elle pas emmener la tragédie? Seule au milieu de ces requins, la femme est bien seule et la dernière scène silencieuse est bien ce qu’on attendait.
guillebotis
3 abonnés
63 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 1 octobre 2020
Depuis l'invention de la Civilisation, pouvoir-argent-sexe co-habitent dans la même aire cérébrale. Le fonctionnement des gens d'affaires repose sur cette trilogie en 1957 comme aujourd'hui. Pas un mot du texte des dialogues n'est daté, l'ensemble est réaliste, intemporel. La visite de l'usine est édifiante, il y est évoqué le bien-être de l'ouvrier au travail (sous-entendu en lien causal avec la performance) bien avant les travaux ...
Lire plus