En Galice, certains jeunes s’intéressent de plus en plus à leurs origines culturelles. Ils partent alors chaque week-end à la rencontre de leurs « mémoires vivantes », les vieilles dames des petits villages. Armés de leur enregistreur cassette ou de leur petite caméra, ils partent ainsi à la recherche d’une chanson qu’ils ne connaîtraient pas, encore jamais enregistrée. Ce n’est qu’après de longues discussions qu’ils obtiennent enfin la confiance des personnes âgées qui cherchent dans leurs souvenirs les chants de leur jeunesse. Véritables collectionneurs, ils ont chacun leur sonothèque personnelle qu’ils gardent précieusement chez eux. Ils réutilisent alors parfois ces chants pour les reproduire dans le pur respect de la tradition ou au contraire les fusionner avec d’autres influences musicales… Dans les deux cas, la tradition se perpétue et la chanson continue d’exister !