Il y a une telle actualité de ces bateaux de migrants rejetés, repoussés, alors qu'ils n'ont plus rien, sinon pour certains d'entre eux le bras numéroté. Ce sont des errants en quête d'une terre d'accueil. Ce sont les Britaniques, conquérants d'une terre prise aux Turcs, qui renvoient les juifs arrivant par bateau. Il y a une dimension touchante à voir les gens vivre dans les kibboutz. Comment se fait-il qu'aucune paix durable ne puisse ...
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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 6 septembre 2017
J'essaye d'éviter les documentaires sur Israël, parce que ça ne m'intéresse absolument pas et surtout il y a forcément un parti pris, soit du peuple opprimé qui a besoin d'une terre après les horreurs de la seconde guerre mondiale, soit avec une justification biblique (ou les deux à la fois), ou bien soit antisioniste, mais il n'y a rien de réellement modéré, dans ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il fallait bien Chris Marker pour ...
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portnoy
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4,0
Publiée le 23 avril 2017
J'ai adoré ce reportage, avec son commentaire, qui réussit à capter et montrer les grandes singularités de cet état né 12 ans plus tôt.
Le doigt désigne des questions qui 50 ans plus tard se posent toujours avec une grande intensité.
Je trouve que le film est visionnaire sur plusieurs questions et cela force mon admiration de ce réalisation présenté comme "le plus connu des réalisateurs inconnus".
Une des réflexions de la ...
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Joëlle Roubine
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2,0
Publiée le 12 août 2019
« Personne ne fait grief à Cocteau de ne pas avoir republié "La lampe d’Aladin", ni à Zelimski d’avoir mis au rencart sa première symphonie après une seule exécution… On a le droit d’apprendre, il n’est pas indispensable d’étaler les étapes de son apprentissage. Même si - et c’est la seule chose que j’espère encore - on n’a jamais fini d’apprendre. », disait Chris Marker en 1998 sur ce film qu’il réalisa à ...
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Alors qu'il y faisait la promotion de son film documentaire Lettre de Sibérie, Chris Marker rencontra les époux producteurs Lia et Wim van Leer au Festival international du Film de Moscou de 1959. Les trois festivaliers ont alors eu l'idée de faire un documentaire sur Israël et c'est de cette manière que Description d'un combat est né.
Film culte
Terminé en octobre 1960, Description d'un combat a trouvé son public dans divers festivals puis en salles, principalement en France et en Israël où il a bénéficié d’un tel succès qu’il est devenu un film culte pour plusieurs générations.
La chef monteuse se souvient
Eva Zora, pour qui Description d'un combat était son premier film en tant que chef monteuse, se rappelle d'une relation de travail difficile avec le metteur en scène Chris Marker : "Avec Chris c’était très difficile, très dur… déjà je ne comprenais rien de ce qu’il disait tant il marmonnait sans ouvrir la bouche, et quand il écrivait, c’était des pattes de mouche. Concrètement, je travaillais le jour à la table de montage et Chris, lui, avait l’h
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