Votre avis sur La Jeune fille et la mort ?
5,0
Publiée le 3 décembre 2012
Trois personnages dans un quasi huis clos étouffant mais passionnant, angoissant et remarquablement bien interprété (Sigourney Weaver y est formidable, et la prestation de Ben Kingsley est prodigieuse) et filmé de main de maître.
4,0
Publiée le 24 février 2013
Prenant et solidement construit, on ne s'ennui aucunement. Le film pose les futures bases de ce que sera Ghost Writer (2010), avec l'ingéniosité de faire grand avec très peu. Une référence.
4,0
Publiée le 20 septembre 2008
Un incroyable face-à-face entre une victime et son ancien tortionnaire. La mise en scène nerveuse nous fait parfaitement ressentir l'intensité d'une telle situation. Sigourney Weaver et Ben Kingsley sont tous les 2 remarquables. Un Polanski méconnu mais à découvrir.
5,0
Publiée le 21 décembre 2009
Un grand grand film de Polanski. Sigourney Weaver est simplement impressionnante. Ben Kingsley se métamorphose dans la peau d'un potentiel protagoniste de la Terreur et Stuart Wilson excelle en mari de femme bafouée. Ce presque huis-clos est une grosse grosse claque tant l'interprétation y est juste. Réalisation minimaliste tout à fait à propos, bande-son en grande partie tenue par l'oeuvre éponyme de Schubert. Seul bémol, on ne croît pas au "background" hispanique (les époux Escobar n'ont pas d'accent et aucune culture latino) et le film manque un tout petit peu d'indices historiques. Si vraiment il fallait pinailler ...
5,0
Publiée le 18 avril 2011
Un huis clos à trois personnages, comme dans le vaudeville, sauf que l’amant est ici remplacé par le bourreau… Sigourney Weaver, Ben Kingslet et Stuart Wilson jouent chacun leur partition (c’est la cas de la dire puisque le film est placé sous la référence de la musique classique) avec beaucoup de force et de talent. La réalisation de Polanski est comme toujours superbe et sa direction d’acteurs parfaite. Mais surtout le propos est magnifique et traité avec conviction et pertinence. À travers l’histoire terrible de la femme, les thèmes de la dictature et de la torture rejoignent peu à peu ceux de l’amour et de la haine qui peuvent unir un bourreau et sa victime dans cette violence du corps à corps, corps torturés et corps jouissant… Les rapports des trois personnages se croisent et s’entrecroisent dans une ambiguïté qui va croissant jusqu’à un dénouement d’une simplicité et d’une beauté peu communes. On doit reconnaître là sans aucun doute le poids de la tragédie personnelle de Polanski dont la femme a elle aussi été aux prises avec un « monstre » dans une maison isolée… Ce film est considéré généralement comme mineur dans sa filmographie et il s’agit à mon avis d’une injustice criante tant il est au sommet de son œuvre. Après le médiocre Frantic et le peu convaincant Lunes de fiel, La Jeune Fille et la Mort est inaugural de sa meilleure période, qui le verra enchaîner ensuite avec La Neuvième Porte et Le Pianiste (où il reviendra toutefois à des impératifs commerciaux qu’il n’a plus quittés depuis). Un chef-d’œuvre de virtuosité technique mise au service d’un grand thème traité avec brio : on est au cœur de la définition du chef-d’œuvre.
5,0
Publiée le 25 juillet 2011
un tre bon film psycologique qui nous fait douter tout le film coupable ou non ben kingsley ?
4,0
Publiée le 14 août 2007
Bon thriller qui ménage jusqu'au bout le suspens sur l'identité de l'hôte. Grosse tension psychologique.
3,0
Publiée le 2 novembre 2013
Polanski joue avec nos pulsions les plus morbides et les moins avouables. On ne s'ennuie pas une seconde dans ce hui-clos au suspense à toute épreuve qui souffre cependant d'une musique qui souligne trop...
5,0
Publiée le 26 février 2007
Un fabuleux film politique porté par un trio d'acteurs époustouflant. Sigourney Weaver est magistrale dans ce rôle de femme torturée ( dans tous les sens du terme ). Ce huis clos est habilement fondé sur le suspense, et la musique de Schubert est géniale, car elle reste aujourd'hui significative. C'est l'histoire de Paulina Lorca, une femme instable qui semble reconnaître la voix de son tortionnaire, un homme qui l'avait violée alors que la dictature sévissait en Amérique du Sud dans les années 1970. On retrouve alors le grand Polanski, celui capable de jouer avec la naïveté et les nerfs du spectateur, comme à l'époque du Locataire ( on retrouve la thème de la folie dans La jeune fille et la Mort, mais le caractère politique du film apporte à celui-ci une autre dimension ). Le procès du docteur Miranda est un magnifique morceau de bravoure car l'on ne s'ennuie jamais tant le scénario est dense et efficace. Acteurs hors pair, mise en scène précise, intrigue intelligente, tout est agencé de manière à estomaquer le spectateur. Un chef d'oeuvre du grand Polanski, qui reste parmi mes préférés avec Le Locataire et le Couteau Dans L'eau...
5,0
Publiée le 13 juin 2010
Un film coup de poing de Roman Polanski. On est torturé comme Ben Kingsley dans ce film au scénario implacable et imprévisible. Du beau cinéma.
4,5
Publiée le 30 août 2011
Excellent huit clos dominé par un duo weaver/kingsley fascinant. Parfois redondant , la jeune fille et la mort démontre toutefois que polanski n'a rien perdu de son talent, et reste, quoi qu'on en dise , l'un des cinéastes les plus inspirés de son temps.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 17 novembre 2012
Film un peu méconnu et qui pourtant recèle de qualité, d'abord le trio d'acteurs est vraiment parfait (Ben Kingsley surtout). Le scénario est inspiré et glacant, un suspense et un épais mystère plane sur toute la longueur du récit. Oeuvre sur la vengeance, la torture et la culpabilité, passionnant.
4,0
Publiée le 28 juin 2016
Très bon huis clos engagé de Polanski, avec Sigourney Weaver et Ben Kingsley au sommet de leur art. Beaucoup de blabla mais on ne s'ennuie pas car l'action va crescendo jusqu'au final surprenant et déroutant.
2,0
Publiée le 1 septembre 2021
J'ai pas accroché ce film, qui me semble peu crédible. Une histoire tirée par les cheveux, qui n'apporte aucune plus value sur le sujet de la quête vengeresse. Le huis clos, qui alourdie trop grossièrement la tension et installé dans un décor studio convenu. J'ai trouvé les jeux d'ombres avec les éléments du décor (lampe huile, bougies...) intéressant. L'actrice a un jeu dans l'action et pas assez dans le ressenti : elle ne semble pas comprendre le personnage et surjoue chaque émotion. Polanski cherche a passer des messages dans des répliques toutes faites ("bien sûr qu'il ne fait rien, c'est la justice") ce qui fait empêche toute compassion du spectateur pour les comédiens.
3,5
Publiée le 15 juin 2016
Un hui-clôt en forme de thriller, dans lequel Polanski joue avec son spectateur. De manière "classique" d'abord, en oscillant entre mensonge et vérité, doute et certitude. Puis de façon plus malsaine en jouant avec nos désirs et nos instincts les plus bas, c'est horrible, mais on veut entendre Sigourney Weaver nous raconter ce qu'elle a subie. Tout au long du film, le suspense est habillement maintenu, jusqu'à cette fin, terrible et très dérangeante.
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