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Estonius
3 343 abonnés
5 452 critiques
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5,0
Publiée le 3 décembre 2012
Trois personnages dans un quasi huis clos étouffant mais passionnant, angoissant et remarquablement bien interprété (Sigourney Weaver y est formidable, et la prestation de Ben Kingsley est prodigieuse) et filmé de main de maître.
Prenant et solidement construit, on ne s'ennui aucunement. Le film pose les futures bases de ce que sera Ghost Writer (2010), avec l'ingéniosité de faire grand avec très peu. Une référence.
Un incroyable face-à-face entre une victime et son ancien tortionnaire. La mise en scène nerveuse nous fait parfaitement ressentir l'intensité d'une telle situation. Sigourney Weaver et Ben Kingsley sont tous les 2 remarquables. Un Polanski méconnu mais à découvrir.
Un grand grand film de Polanski. Sigourney Weaver est simplement impressionnante. Ben Kingsley se métamorphose dans la peau d'un potentiel protagoniste de la Terreur et Stuart Wilson excelle en mari de femme bafouée. Ce presque huis-clos est une grosse grosse claque tant l'interprétation y est juste. Réalisation minimaliste tout à fait à propos, bande-son en grande partie tenue par l'oeuvre éponyme de Schubert. Seul bémol, on ne croît pas au "background" hispanique (les époux Escobar n'ont pas d'accent et aucune culture latino) et le film manque un tout petit peu d'indices historiques. Si vraiment il fallait pinailler ...
Polanski joue avec nos pulsions les plus morbides et les moins avouables. On ne s'ennuie pas une seconde dans ce hui-clos au suspense à toute épreuve qui souffre cependant d'une musique qui souligne trop...
Un fabuleux film politique porté par un trio d'acteurs époustouflant. Sigourney Weaver est magistrale dans ce rôle de femme torturée ( dans tous les sens du terme ). Ce huis clos est habilement fondé sur le suspense, et la musique de Schubert est géniale, car elle reste aujourd'hui significative. C'est l'histoire de Paulina Lorca, une femme instable qui semble reconnaître la voix de son tortionnaire, un homme qui l'avait violée alors que la dictature sévissait en Amérique du Sud dans les années 1970. On retrouve alors le grand Polanski, celui capable de jouer avec la naïveté et les nerfs du spectateur, comme à l'époque du Locataire ( on retrouve la thème de la folie dans La jeune fille et la Mort, mais le caractère politique du film apporte à celui-ci une autre dimension ). Le procès du docteur Miranda est un magnifique morceau de bravoure car l'on ne s'ennuie jamais tant le scénario est dense et efficace. Acteurs hors pair, mise en scène précise, intrigue intelligente, tout est agencé de manière à estomaquer le spectateur. Un chef d'oeuvre du grand Polanski, qui reste parmi mes préférés avec Le Locataire et le Couteau Dans L'eau...
Excellent huit clos dominé par un duo weaver/kingsley fascinant. Parfois redondant , la jeune fille et la mort démontre toutefois que polanski n'a rien perdu de son talent, et reste, quoi qu'on en dise , l'un des cinéastes les plus inspirés de son temps.
Film un peu méconnu et qui pourtant recèle de qualité, d'abord le trio d'acteurs est vraiment parfait (Ben Kingsley surtout). Le scénario est inspiré et glacant, un suspense et un épais mystère plane sur toute la longueur du récit. Oeuvre sur la vengeance, la torture et la culpabilité, passionnant.
Très bon huis clos engagé de Polanski, avec Sigourney Weaver et Ben Kingsley au sommet de leur art. Beaucoup de blabla mais on ne s'ennuie pas car l'action va crescendo jusqu'au final surprenant et déroutant.
J'ai pas accroché ce film, qui me semble peu crédible. Une histoire tirée par les cheveux, qui n'apporte aucune plus value sur le sujet de la quête vengeresse. Le huis clos, qui alourdie trop grossièrement la tension et installé dans un décor studio convenu. J'ai trouvé les jeux d'ombres avec les éléments du décor (lampe huile, bougies...) intéressant. L'actrice a un jeu dans l'action et pas assez dans le ressenti : elle ne semble pas comprendre le personnage et surjoue chaque émotion. Polanski cherche a passer des messages dans des répliques toutes faites ("bien sûr qu'il ne fait rien, c'est la justice") ce qui fait empêche toute compassion du spectateur pour les comédiens.
Un hui-clôt en forme de thriller, dans lequel Polanski joue avec son spectateur. De manière "classique" d'abord, en oscillant entre mensonge et vérité, doute et certitude. Puis de façon plus malsaine en jouant avec nos désirs et nos instincts les plus bas, c'est horrible, mais on veut entendre Sigourney Weaver nous raconter ce qu'elle a subie. Tout au long du film, le suspense est habillement maintenu, jusqu'à cette fin, terrible et très dérangeante.
Polanski continu de lorgner sur son péché-mignon : les pièces de théâtre. Pour cette adaptation, j'ai du mal à trouver mon compte. Il faut le dire, scénaristiquement il y a une épaisse couche de mystère qui enveloppe le destin de la femme interprété par Sigourney Weaver. S'en prendre au premier venu pour régler ses comptes avec le lit conjugal et son passé. Sauf qu'à trop vouloir confiner sa mise en scène dans cette maison sur côte, au milieu de rien, assez lambda, la dynamique du film reste sur le point de vue théâtrale. D'où un l'intérêt quasi nul d'en fabriquer un objet de cinéma.