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Objectivons
313 abonnés
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1,0
Publiée le 3 mai 2009
Sigourney Weaver se interprète à merveille dans son rôle où sa froideur physique colle parfaitement au personnage et renforce le réalisme. Malgré tout, si une bonne intrigue peut parfois tout à fait remplacer la dose habituelle d'action dans les films, ici, l'intrigue, peut-être à cause du sujet, ne réussit pas à pallier le manque d'action. Mais pour le genre et ceux qui l'apprécient, ce film est sans aucun doute une réussite.
Porté par trois acteurs époustouflants – Sigourney Weaver et Ben Kingsley en tête – La jeune fille et la mort est un huis-clos étouffant, à l'atmosphère crépusculaire, dans la plus pure tradition d'un Roman Polanski qui adopte ici un discours directement politique – la torture pratiquée sous une dictature sud-américaine – qui n'est pas sans rappeler le style de Costa-Gavras. Une remarquable réflexion sur la culpabilité, la vérité, la légalité, le droit à la défense, la vengeance...et un face-à-face psychologique d'une intensité rare, ponctué par la troublante musique de Schubert.
"La jeune fille et la mort", film important dans la carrière du réalisateur. En résumé, l action se déroule dans un pays non cité d'amérique latine, ce pourrait être l Argentine ou le Chili. C est en tous cas dans un pays qui a recouvré la démocratie après une période de dictature ou l on a torturé les opposants. Une femme mariée à un responsable politique qui va être chargé de présider une comition d enquête sur les crimes commis pendant la dictature pense reconnaître, dans la personne d un médecin un de ses tortionnaires. Elle décide de lui faire avouer ses crimes. Mais, ne se trompe t elle pas de personne ? Il s agit ici d un huis clos. Le film est très bien interprété par les trois acteurs, Sigourney weather notamment. Le film est glaçant et porté par son sujet. Il est une tentative réussie de s aventurer sur les rivages noirs de l ame humaine. C'est un film qui laisse des traces dans l esprit du spectateur longtemps après la projection et qui nourrit la réflexion. A voir.
Polanski revient ici à son cadre de prédilection : le huis clos, à la différence près que celui-ci semble plus ouvert à une réflexion politique car il prend les dictatures sud-américaines des années 1970 - 1980 comme toile de fond. Une ancienne opposante au régime se trouve donc confrontée à son ex-tortionnaire qu'elle séquestre et qu'elle veut juger. S'ouvre alors, dans la maison de la vengeresse et de son mari une mise en scène de procès qui confrontera les notions de justice et de revanche, de vérité objective et de ressentis affectifs, de légalité et de légitimité. Polanski ne tranche jamais véritablement dans ces oppositions que lui-même dispose et au lieu d'apporter des réponses, celui-ci préfère poser des questions ouvertes. La fin, aussi peu rassurante que possible, préfère opter pour une hypothèse peu probable quoique terrifiante. Sigourney Weaver compose un personnage constamment sur le fil du rasoir, oscillant entre désir de vendetta et souci d'impartialité ; trouvant un difficile équilibre entre la retenue dramatique et l'hybris tragique.
Un grand thriller. Une très bonne mise en scène, un scénario original et perturbant et des acteurs excellent, en partie Sigourney Weaver qui est exceptionnelle. Polanski nous fait douter jusqu'à la fin et nous oblige à prendre un parti. Un film qui joue brillament avec nos nerfs et qui sait se montrer émouvant.
Ayant vu à la suite la vénus à la fourrure et la jeune fille et la mort, deux huis clos signés Roman Polanski, j' apprécie particulièrement ce cinéaste qui fait des films diamétralement différents l'un de l'autre et tout autant passionnants sur le même sujet central qu'est l'humanité et ce qu'elle peut relever de tragique ou d'inhumain à travers ses rapports de force . Autant l'un est ludique et ne se prend pas au sérieux (dans la veine de cul de sac à l'humour polanskien si caractéristique ) autant l'autre sans humour a une approche réaliste .( a l'image du pianiste ) La victime peut elle devenir bourreau et le bourreau devenir victime? A cette terrible question, le film est trop subtil pour apporter une réponse définitive. La force de l'interprétation de Sigourney Weaver fait que l'on ne sait pas presque jusqu'à la fin du film si elle atteinte d'une certaine folie la déshumanisant ou au contraire fait preuve d'une lucidité que ne peuvent vivre que ceux qui ont vécu dans leur chair les épreuves et qui leur confére une humanité d'une plus forte intensité . Ben Kingsley , personnage d'apparence sociable nous fait parcourir le chemin inverse que celui de sigourney Weaver ( qui s'est coupé de la société) jusqu' aux deux dernières scènes particulièrement fortes et qui nous en disent plus sur l'indicibilité du mal que des films plus spectaculaires comme la liste de Schlinder ou même le pianiste du même metteur en scène.
Une intrigue pesante, menée avec lourdeur, et à laquelle s'ajoute la fausseté du jeu de l'actrice principale... le noeud de l'histoire perd de plus en plus en crédibilité, et je me suis lassée de démêler le vrai du faux, car il devient difficile, au bout d'une heure de dialogues plats et de répétition à outrance de ce qui a pu se passer, d'accrocher encore. En voulant faire un film "universel", celui-ci n'est alors plus traversé que par un sujet glauque et moins intéressant que les raisons de l'insurrection... ...c'est un peu dur d'accepter que le Grand Polanski est derrière la caméra !
Un seul mot: la classe. Réunis dans un huis-clos diabolique, 3 acteurs au sommet de leur art se livrent à un bras de fer interminable et se martyrisent jusquà lépuisement physique et mental. Sur un fond de musique classique ennivrante (quatuor à cordes de Franz Schubert), une seule question hante le spectateur, celle de savoir si "il" est réellement coupable ou si "elle" est paranoiaque. Le suspense ne désenfle jamais, et le verdict tombe à lultime scène. Le cinéma, cest ça.
Un grand film. Certainement un des meilleurs de ce brave Polanski. Les dialogues fusent, on se laisse prendre au jeu et on se fait trimbaler par le scénario animé. C'est une véritable pièce de théâtre que le trio d'acteur nous joue là. Et la sauce prend, assurément.
Une perle rare... seul Polanski peut mettre en scène pas plus de trois personnages tout en maintenant une atmosphère aussi sulfureuse que s'il s'agissait d'une orgie ! Et c'est terriblement émouvant... Sigourney Weaver au top !
Thriller en huis clos qui tient en haleine. Un homme se réfugie chez un couple dont la femme pense le reconnaître comme son ancien tortionnaire et va le séquestrer pour qu'il avoue. spoiler: Mais à force de torture et de menace, ne va-t-il pas avouer n'importe quoi ? Est-il vraiment son ancien bourreau ?