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bellini 2
6 abonnés
82 critiques
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4,0
Publiée le 15 septembre 2013
Quand l'homme est totalement libre, qu'il n'est plus dans un état de droit, qu'il peut sans risque réaliser ses pires fantasmes, alors, mème le médecin le mieux intentionné, le bon père de famille, celui qui ne tuerait jamais personne ("il n'y a pas mort d'homme"), devient le pire des bourreaux. La mince couche de civilisation disparait. A l'etat de nature l'homme est bien un loup pour l'homme. Polanski donne raison à Hobbes contre Rousseau.
Loin, très loin d'être le chef d'oeuvre de Polanski. le film se regarde tout de même avec plaisir, Weaver est bonne, mais ne casse pas non plus des brics. "La jeune fille et la mort" possède un bon scénario, une bonne mise en scène mais le film n'est pas si exceptionnel au final.
Voilà des années que je voulais voir ce film. Quelle maestria. Les acteurs sont incroyables et apportent une grandeur folle à ce huis-clos incroyable. Une histoire dont on ne se détache pas jusqu'aux derniers instatnts.
Sigourney Weaver et Ben Kingsley s'en sortent bien, c'est grâce à leur jeu que j'ai trouvé ce film relativement captivant. Pas le chef-d'oeuvre auquel je m'attendais en lisant les critiques, cela dit.
Un quasi huis clos de Roman Polanski où Sigourney Weaver joue une femme traumatisée par l'agression d'un homme (Ben Kingsley) qu'elle revoit de manière fortuite par connaissance de son mari. L'ambiance glauque d'une maison isolée et le suspense grandissant sont maniés d'une main de maître par le réalisateur polonais. Un très bon film
Un bon casting. Seuls 3 acteurs sont présents et le film est tourné dans un lieu clos, comme au théâtre. Le réalisateur s'est amusé à jouer sur notre psychologie. Dans les dires, on ne sait pas bien qui est dans le vrai mais dans le jeu des acteurs, c'est encore meilleur. L'intensité du jeu est tellement bonne que l'on ne sait distinguer le vrai du faux sans avoir une belle part de doute. Bref, un bon film psychologique au dénouement original et presque inattendu.
Un rôle dur pour une Sigourney weaver toujours aussi impréssionnante mentalement et physiquement à l'écran, face à un Ben Kingsley impénétrable et un Polanski qui brouille les cartes à la réalisation. D'autant que le réalisateur fait affleurer par l'image une dimension trouble, suggérant une relation SM des 2 protagonistes. Les dialogues auraient pu être plus constructifs tout de même.
Roman Polanski réalise un bon huit clos intimiste qui donne des frissons. Sigourney Weaver affronte son bourreau joué par le grand Ben Kingsley. Stuart Wilson joue bien le rôle du mari affolé. La réalisation de cette pièce de théâtre d'après un morceau de Schubert est réussite.
Bon huis clos de grande qualité technique (Polanski s'entoure bien). Les acteurs, important dans ce genre, sont excellents. Le sujet traité reste hélas trop en surface.
Un film plutôt réussi et maîtrisé, mais finalement assez insignifiant. Avec une histoire de vengeance, somme toute assez classique, Roman Polanski prend le parti original de réaliser un huis-clos étouffant en lieu et place des habituelles courses-poursuites propres à la thématique. Ce style lui va comme un gant et grâce à un rythme parfaitement distillé et à une mise en scène au cordeau, il parvient à instaurer une certaine tension. Malgré tout, les dialogues sont assez lourdement écrits et à vouloir montrer la brutalité toute nue, il en enlève l'horreur et bascule dans une démonstration appuyée un brin maladroite. Bref le film fait preuve d'un certain manque de finesse pour traiter les questions ardues de la vengeance, de la culpabilité et du pardon. Les acteurs sont excellents, mais le film est sans doute à regarder en VO, le doublage étant absolument catastrophique.
Un bon suspens à condition d'être bien calé dans le film et de ne pas se déconcentrer par certaines longueurs pourtant utiles pour bien comprendre l'histoire.... Un film pour adultes. ------Février 2012------
L'histoire de ce supposé médecin violeur sous un régime répressif qui ne veut pas avouer son identité face à une de ses victimes armée qui l'a reconnu est intéressante, et nous tient jusqu'au bout pour savoir ce qu'il en est. Va-t-elle le tuer ? Est-il vraiment le monstre décrit ? On ne le saura qu'à la dernière minute ! Mais, si le film est assez envoutant (comme la somptueuse musique La Jeune fille et la mort, dont le film tire son nom, et qui nous est donnée à écouter quelques fois), il accuse une certaine longueur, due à la répétition de certaines scènes (il arrive ponctuellement que l'interrogatoire piétine...) et surtout au cloisonnement des acteurs presque exclusivement en une pièce, ce qui donne une impression de pièce de théâtre assez bavarde, sommes toutes. Mais l'interprétation des acteurs est audacieuse, le sujet se tient, et malgré la longueur on parvient à être surpris au bout du compte. Un peu longuet, aux allures de pièce de théâtre bavarde, mais dont les acteurs sont bons et l'intrigue intéressante.
Dans les années 70, Polanski aurai sûrement accouché d'un immense film avec pareil sujet. En l'état, il livre un huis-clos oppressant porté par des comédiens exemplaires et par un final ambigüe.
Un thriller à huis-clos à l'ambiance malsaine et trouble bien dans le style de Roman Polanski. Si Sigourney Weaver est impressionnante dans un rôle à la limite de la folie paranoïaque, je ne peux pas m'empêcher de lui préférer Ben Kingsley inoubliable d'ambiguïté dans le rôle d'un médecin (d'apparence seulement ?) sympathique. L'intrigue est assez bien mené même s'il manque un aspect vraiment tortueux comme dans les plus grands films du réalisateur qui ne lui évite pas un certain côté préfabriqué. Enfin, on reconnaît tout de même grandement la patte unique du grand cinéaste et c'est déjà cela de gagné.