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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 septembre 2013
Après avoir vu en entier les films de "La triologie du dollar" (et autres...) Il est impressionnant de constater que Leone progresse en talent, en technique, en histoire, en contexte à CHAQUE nouveau film! Si vous, on vous rabâche de regarder du Sergio Leone c'est vraiment pas pour rien. Je conseille à toutes les personnes voulant voir "Le Bon La Brute Et Le Truand" de regarder d'abord (dans l'ordre) : "Pour Une Poignée De Dollars" et "Pour Quelques Dollars De Plus" avant de tomber à genoux devant ce qui est certainement le meilleur film du monde.
Même s'il n'atteint pas le niveau "Du bon, la brute et le truand" ou de "Il était une fois dans l'Ouest", "Et pour quelques dollars de plus" mérite amplement sa place parmi les œuvres marquantes du cinéma et plus particulièrement des westerns.
Dans le cycle Leone, je continue avec le deuxième opus de la trilogie du dollar.
J'avouerai que j'ai été surpris. Je pensais que la trilogie allait vraiment avoir un lien, avec les personnages mais aussi avec le scénario du premier. Mais en fait pas du tout. Petite déception là dessus. Bref passons et parlons un peu du film!
Dans ce film il n'y a rien à redire au niveau des costumes, du décor et du cadre qui sont parfaits. Rien à redire sur le casting non plus avec un Clint Eastwood excellent. Autre point fort de ce film les 30 premières minutes, l'arrivée en train de ce personnage mystérieux parfaitement interprété par Lee Van Cleef.
En revanche par la suite le scénario devient lent. Il est toujours intéressant mais je sais pas ça se tasse je trouve, et puis à la fin ça devient vraiment très long. C'est ça le problème. Les 30 premières minutes sont splendides, les 30 suivantes sont cools mais après que ça devient long. Un gros problème au niveau de l'intensité du scénario et de la durée du film. C'est dommage!
J'espère que Le bon, la brute et le truand, encore plus long sera mieux dosé! Cela reste un bon westren quand même!
"Et pour quelques dollars de plus": l'épisode de la trilogie de Sergio Leone auquel j'ai moins accroché. Tout est bien maitrisé des personnages à la mise en scène, la musique de l'immense Ennio Morricone (peut être l'une des plus belles de toutes ses magistral compositions) est inoubliable, mais l'ensemble est parfois long, voir ennuyant et un peu trop violent (ce qui n'est pas un défaut, mais quelque chose qui ne m'a pas personnellement convaincu), dans l'ensemble un très bon film dans le genre, les deux suivants atteindront l'apothéose et resteront LES chef d'œuvres du western spaghetti, les indémodables, inclassables "Le Bon, la Brute et le Truand" suivi de "Il était une fois dans l'Ouest".
Une réunion de génies devenus emblématiques du cinéma: Sergio Léone, Ennio Moricone et Clint Eastwood. Et une mention quand même à Lee Van Clif qui tient ici un beau rôle, et interprète un personnage beaucoup plus sympatique que celui qu'il tiendra dans le bon, la brute et le truand. Notons bien sur la performance de Gian Maria Volonte. Ce film culte se passe de davantage de commentaires.
Le second volet de la trilogie du Dollar est en tout point époustouflant ! Sergio Leone réinvente son précédent long métrage et lui insuffle une nouvelle texture, une autre histoire. Il ruse et joue avec ses armes et délivre les clés a ses acolytes que se soit les scénaristes, acteurs ou bien à Ennio Morricone ... Sa musique accompagne le film avec brio, elle magnifie les gestes et entre dans l'histoire. Clint Eastwood et Gian Maria Volonté trouve quelques camarades d'envergures pour se livré bataille, notamment en la présence de Lee Van Cleef qui entre de manière retentissante lors des prémices du film. Après avoir vu Pour une poignée de Dollars la semaine dernière et celui-ci aujourd'hui je me dois de continuer mon excursion au travers du cinéma du Maître Italien depuis longtemps programmé mais toujours repoussé ... C'est donc le moment !
Le mot "génie" serait à peine exagéré pour qualifier le cinéma de Sergio Leone. Pendant plus de deux heures, Clint Eastwood allume son cigare et Lee Van Cleef allume sa pipe avant de jouer au jeu de "celui qui cligne des yeux en premier à perdu". Et pourtant Leone parvient à instaurer une tension permanente qui permet de donner une dimension quasi-mystique à des scènes pourtant banales. Et je ne préfère pas parler de la réalisation parfaite, de la Bande-Son magnifique et du charisme ahurissant des trois personnages principaux. D'abord parce que tout a déjà été dit, et surtout parce que j'ai la flemme !
Excellent ! Malgré ses passages parfois trop long, le film réussit parfaitement à nous tenir en haleine. Les scènes sont réalistes et Eastwood joue très bien.
Ce western fait parti des musts du genre. Rare sont les films qui arrivent à installer un univers des personnages qui presque 50 après continu à marquer les nouvelles générations de cinéphiles et de cinéastes. Ce trio de personnages aussi méchants que charismatiques sont inoubliables. A voir et a revoir
Deuxième opus de la trilogie du dollar, Et pour quelques dollars de plus est lui aussi un western spaghetti en bonne et due forme (désolé Mr Leone, mais l'expression est aujourd'hui passée dans la langue courante de tout bon cinéphile). Violent pour l'époque, où il fut jugé par moments sadique et décrié, mais rapidement imité par bon nombre de réalisateurs italiens, le film de Leone et la trilogie dans son ensemble auront au final apporté un réel souffle nouveau au cinéma. Certes le film n'est pas parfait, un peu inégal, mais il se suit encore avec un plaisir que je ne me priverai pas de savourer. Eastwood retrouve son compère (son ennemi, en fait) Gian Maria Volonte, et les deux sont rejoints par un excellent Lee Van Cleef. Le trio nous offre une belle confrontation, magnifiée par une réalisation (cadrage, vacuité et grandeur des décors) qui témoigne d'une réelle maîtrise dans l'art de mettre en scène des faces à face pleins tant d'enjeux que de classe. Art qu'aura porté au sommet Sergio Leone, toujours assisté par un Ennio Morricone très à l'aise derrière sa partition, plus encore que Pour une poignée de dollars. Bref, un western spaghetti de bonne qualité.
Le second opus de la trilogie, bien plus long, est aussi bien plus ambitieux que son prédécesseur, et ça se voit. Remarquablement interprété par le duo Eastwood-Van Cleef, dont l'association est marquante, l'oeuvre se conclut par un dernier duel d'une intensité incroyable. Ennio Morricone et sa musique font le reste.
Dans l’ombre du dernier opus de la trilogie du dollar, l’inégalable Le bon, la brute et le truand, ce qu’a réussi à faire Sergio Leone sur Et pour quelques dollars de plus est tout de même une réussite formelle indéniable et en cela un western spaghetti remarquable. Rien qu’à la vue de sa mise en scène aimant sublimer les grands décors désertiques tout en y donnant une place centrale à ses personnages et de la musique entêtante qui l’accompagne, on sait déjà que nous sommes d’un film signé par le nouveau maestro du genre qui parvint à donner à ses héros une part de mystère et de noirceur qui font tout leur charme. En plus de Clint Eastwood et de Gian Maria Volonte, tous deux transfuges de Pour une poignée de dollars, réalisé l’année précédente, vient s’ajouter les impressionnants Lee Van Cleef ainsi que Klaus Kinski et, entre leurs personnages respectifs, va se créer des liens complexes qui éloignent le scénario du manichéisme qui caractérisait les westerns américains classiques.
et pour quelque de plus et un chef d'oeuvre de sergio leone et un volet important de la trilogie dollars. Ce film met en scène le magnifique Klint Estwood et Lee Van Cleef donc nous sommes déjà servi par de très bons acteur. Sergio Leone métrite parfaitement le scénario de ce magnifique western ce qui est de même pour la mise en scène. Au final nous avons un film majestueu remplie de rebondissement avec un scénario, une mise en scène, une musique et des acteurs extraordinaire. Bravo a Sergio Leone. A voir.
Ce second western de Sergio Leone après Pour une poignée de dollars qui avait surpris le public en se donnant des airs américains, est le second de la trilogie des $, et d'emblée on sent qu'il y a une nette amélioration. Leone commence à affirmer son style, sans souci des codes du western hollywoodien, il y brasse des thèmes et des éléments qui vont devenir familiers : les cadrages savants, la place des personnages dans l'espace délimité par la caméra, l'utilisation comme des figures emblématiques de Clint Eastwood et Lee Van Cleef jusqu'alors confinés aux petits rôles à Hollywood, la symbolique des vêtements, des objets et des armes de chacun, les gros plans de visages qu'il savait filmer comme personne, surtout ces belles têtes de gitans pour jouer les Mexicains qu'il recrutait sur place à Alméria, ou même celui de Klaus Kinski complètement sauvage... A cela s'ajoutent la symbolique du cercle dans le duel final qui annonce celui du Bon la brute & le truand, et l'utilisation de la musique d'Ennio Morricone désormais indissociable du western italien et particulièrement ceux de Leone, le musicien prenant lui aussi plus d'assurance dans sa partition, en livrant le thème du carillon dans une église avec un mélange d'orgue et de percussions, puis le thème du duel avec la trompette mexicaine. De même que le fait que les personnages soient aussi immoraux les uns que les autres, sans oublier l'étirement de l'action, le rythme lent et le style distancié, tout ceci tend à prouver que Leone est un authentique cinéaste capable d'imprimer sa marque. L'histoire ne commence qu'au bout de 20 mn seulement car Leone tient d'abord à planter ses 2 chasseurs de prime, c'est donc la présentation de Lee Van Cleef en costume noir, méthodique et super équipé, puis celle de Clint en poncho, plus provocateur et brutal ; ces 2 scènes destinées à les valoriser, permettent d'identifier aussitôt les personnages. El Indio est ensuite campé par un Gian-Maria Volonte souvent théâtral (qui agaçait Leone et qu'il était obligé de brider un peu), c'est un être abject, capable de tuer une femme et un bébé, et même ses propres hommes. La rencontre entre Clint et Van Cleef est un grand moment et donne lieu à l'une des meilleures scènes du film, celle des chapeaux qui volent, avec des coups de feu amplifiés tout à fait géniaux ; Leone adorait ce genre de démonstrations viriles saupoudrées d'humour. Tout ceci dénote le soin qu'il mettait dans les détails. Ce film prépare le terrain pour ce qui sera le chef d'oeuvre le Bon la brute & le truand, alors que ses modèles hollywoodiens vivaient leurs derniers feux, et reste ce qui se fait de mieux parmi la cohorte d'imitateurs parfois médiocres de Sergio Leone, tout en étant une démythification fracassante de l'histoire du Far West.
Encore plus fort que le précédent ! Eastwood donne ici la réplique à l'excellent Lee VanCleef (la scène de leur première confrontation est culte), ou quand deux cowboys solitaires et particulièrement doués de la gâchette se rencontrent... Un grand moment de cinéma !