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Acidus
736 abonnés
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4,5
Publiée le 1 janvier 2012
Après un "Pour une poignée de dollars", Sergio Leone récidive en signant un nouveau Western: le deuxième opus de la "trilogie du dollar". Si la réalisation de son précédent long métrage restait légèrement maladroite et souffrait de plusieurs défauts (quelques longueurs, absence d'un scénario digne de ce nom,...), "Et pour quelques dollars de plus" se veut largement plus abouti. On retrouve une nouvelle fois de bons acteurs et les magnifiques musiques de Morricone mais la nette amélioration provient d'une histoire plus élaborée ainsi que d'une ambiance plus intense. Comme preuve de cette réussite, il suffit de regarder le duel final entre Lee Van Cleef et Gian Maria Volontè. Il a donc fallut attendre son cinquième film pour que le réalisateur trouve enfin son style.
Trois géants, eastwood, cleef et volonte se retrouvent dans cette histoire de chasseur de prime, la musique très spéciale surtout dans les songes de l'indien ( le thème de la montre s'y trouve inversé pour marquer le trouble et la folie de Volonte ) marque ce film. Il est avec le bon la brute et le truand et pour une poignée de dollar l'un des trois film de la trilogie du dollar de sergio leone, mais tout l'art du réalisateur italien est de faire avec les même acteurs et des codes immuables (la projection de personnage minables, la glorification du petit )
"Pour une poignée de dollars" a posé les bases du western-spaghetti, mais on pouvait chipoter un peu, comme quoi c'était un remake inavoué d'un film de Kurosawa, etc... "Et pour quelques dollars de plus" est en revanche bien une oeuvre 100% Leone, qui s'entoure de nouveau de Clint Eastwood et Ennio Morricone : un génie derrière la caméra, un génie devant, un génie à la musique. Avec un scénario plutôt bien foutu pour un western (je ne suis pas fan du genre), cela suffit à en faire un bon divertissement, surtout que la mise en scène de Leone, sous ses airs de ne pas y toucher, est grandiose. Quand, en plus, on a Lee Van Cleef aux côtés d'Eastwood, et Klaus Kinski dans un petit rôle de bandit, on a tout pour faire un film culte.
Après le très bon "Pour une poignée de Dollars", le second opus de la trilogie gagne en profondeur. Le scénario est bien plus poussé, les personnages plus développés et l'arrivée de Lee Van Cleef apporta elle aussi un sérieux plus.
Clint Eastwood est toujours aussi convaincant tout comme Gian Maria Volontè. Western désormais culte et où on appréciera la montée en puissance de chaque volet de cet trilogie mythique ...
Le deuxième film de la Trilogie du Dollar. Le grand Van Cleef rejoint Eastwood et Maria Volonte pour accrocher un second chef-d'oeuvre au palmarès de la légende Leone. Le duel de fin est comme à l'habitude des films du grand réalisateur, un morceau d'anthologie. Mythique.
Mais c'est que le vieux chnock, jeune, serait plutôt beau gosse... Si seulement il savait faire son boulot correctement, et pas seulement froncer les sourcil en permanence, peut être on pourrait lui trouver un intérêt quelconque...
Après Pour une poignée de dollars, la réunion de la "Sainte Trinité" fait encore des merveilles dans ce chef-d'oeuvre du western spaghetti. Sans doute l'un des meilleurs westerns italiens jamais tournés.
Ce deuxième volet de la trilogie du dollar a nettement plus de classe que son prédécesseur (déjà très bon) et cela grâce à un récit plus approfondi et une palette plus diverse de personnage. L'arrivée notamment de Lee Van Cleef apporte un sacré plus au film. En effet son personnage, profond, intriguant et fascinant compose parfaitement avec celui de Clint Eastwood, similaire à celui qu'il avait dans Pour une poignée de dollar. Autre similitude, Gian Maria Volonte dans le rôle du bad guy qui lui va si bien. Autour de tout ça, un excellent scénario et des scènes intenses comme toujours chez Leone. Le film n'a pas volé sa légendaire réputation.
Même recette que pour "Per un pugno de dollari", à ceci près que ce second volet semble, avec sa demie-heure de plus, plus aboutie, plus convaincant et plus habile que le premier. Et Lee van Cleef, qui vient se flanquer au casting au coté de Clint, y est certainement pour quelque chose. Le scénario aussi est plus ambitieux, plus malin, et plus passionnant, le bon vieux clint, revient ici à l'identique ou presque de son personnage de "Pour une poigné de dollar", homme solitaire, mystérieux et diablement rusé, mais sa prestation n'est plus unique puisque il est rejoint par Lee van Cleef, qui apporte un nouveau souffle, pourtant de son aspect plus agé et expérimenté, et de son personnage vétéran de la guerre et viel homme sérieux et déterminé. C'est sans doute ce qui fait le charme de plus dans ce second volet, car les scènes entre le "jeune" et le "vieux" offre de beau moment d'humour et de plaisir intense, et mémorable dans le genre du western. Reste la parfaite maitrise dans la réalisation de Sergio Leone, et son coktail dont il a le secret, complot, mutilation, duel, pendaison, vengeance, trahison, espionnage, ruse et stratagème, ainsi que quelque dose d'humour et d'ironie, tous les fameux ingrédients du western "nouveau" dont il est le principal inventeur, le western spaghetti. Tout cela accompagné bien évidemment par la sensationnelle bande originale d'Ennio Morricone.
Un classique dans le genre Western, on retrouve Clint Eastwood et Lee Van Cleef qui encore une fois sont tout simplement énormes dans leurs prestations communes. Sergio Leone est un génie.
Au sommet de son art, Sergio Leone signe un western grandiose où proliférent les qualités à chaque plan. D'une part les formidables interpretations respectives à chaque comédien qui constitue le casting hétérogéne et envoutant de cette aventure, d'autre part la beauté esthetique et visuelle des paysages qui composent un cadre idyllique pour le genre, et enfin la musique excellentissime et mythique du maestro Ennio Morricone. L'histoire, quant à elle, suite les péripéties de l'homme sans nom (Eastwood) et, à défaut de ne pas révolutionner le premier opus de la trilogie, le fait évoluer un peu plus là où l'argent, la trahison, font mine de routine. Les séquences se succédent et sont toutes plus jubilatoires les unes que les autres, avec en prime un final explosif et jouissif. Lee Van Cleef est terriblement efficace en partenaire imprévisible. Bref, c'est du cinéma dans toute sa splendeur, avec tous les bons ingredients recoltables à la pelle, sans chichis. Eblouissant. "Et pour quelques" sensations de plus, on se privera pas.
Probablement l'un des meilleurs films de toute l'histoire du cinéma. Tout y concourt : la rencontre de trois géants (Eastwood, Van Cleef, Volonte), des scènes d'anthologie, des décors splendides, une musique mythique, et un final tout simplement halucinant. Le rythme, l'intensité, la trame narrative, rien n'est à jeter dans ce chef-d'oeuvre.