Sleepless in Seattle, n'a qu'un but, nous dire qu'il faut y croire, encore et toujours ! Qu'importe si vous vous êtes perdu en chemin, pris au piège quelques pars, une lueur est là, il suffit de chercher. Vous avez peut-être été tenté par le scepticisme ambiant ? Il est de notre devoir de vous faire revenir à nous, vers le rêve des Grandes Tours pleines d'amour qu'est le notre, et le votre aussi ... Si, si, il y'a même un gros cœur dessus, puis une belle carte Made in Usa en pointillé lumineux qui symbolise chaque états comme des étoiles qui regagne le ciel avec des grands feux d'artifices ! Un sommet comme paroxysme de cliché ? Non, du tout !
Avant la fin, il y'a un début. Ce dernier, très réjouissant, commence par un drame, avec tout le tintouin, puis vient la conversation qui agite toutes les consciences ... Comment fonctionne le micro-ondes ? Le Five minutes, primordial, je dirais même essentiel, à tout homme qui perd sa femme ! Fin des facilités et du sarcasme, allons dans le vif du sujet.
Sam et Jonah, père et fils quittent Chicago pour Seattle, dans une solitude dont ils s'accommodent avec quelques différences pour l'un et pour l'autre. Ici, ont inverse les rôles, le gosse est extralucide, quasi divinatoire, les mentions sur les forces cosmiques, les vies antérieures et autres sur le sujet viennent à chaque fois de ce petit protagoniste qui se doit d'être celui par qui le récit se transforme. Comme un messager ( à casquette, 90's oblige !), il intervient pour ouvrir les yeux de son père, qui n'a de cesse de voir le fantôme de sa défunte dans ses rêves ...
De l'autre coté, se trouve Annie, elle qui doit se marier nous dit-on, en juin, se questionne sur ses choix, sur ses intentions plus que sur les conventions et dires de ses collègues qui lui disent qu'elle se doit d'agir selon la comptine ordinaire. Elle coche en cela très bien toutes les cases de la cible : " Comment cultiver son optimisme ! ". Elle sera la force bravade qui rejoins l'autre versant, à grands coups de signes, de petites choses et d'autres y agissant comme telle ...
Au milieu, les intervenants extérieurs s'encre dans le réel, sont de circonstance à établir un lien entre la passation des objets de cultes, comme métaphore d'un témoin pour ainsi dire. Le téléphone, la radio, le début d'internet viennent en relais agrémenter le changement, prennent la relève du vieux film ( que je n'ai pour ma pars pas encore vu ) et poursuivent à accréditer l'idée de la rencontre amoureuse telle une mièvrerie chaste ... On se prend la main, et on s'aime à jamais !
La playlist, assez géniale, mais ici utilisé, ou je dirais même, employé à des fins orienter et plus encore, vu à des kilomètre à la ronde n'a de cesses que d'alourdir encore son propos !
Le film est un bonbon, il se veut être une sucrerie, il y parvient ! Tout ce petit monde, de sa réalisatrice, Nora Ephron, à ses acteurs, notamment Meg Ryan et Tom Hanks tirent en ce sens et ancre ce long-métrage parmi les standards de la romance s'y j'en crois certains ... J'aime bien le genre, lorsqu'il creuse un peu, se joue avec les attentes, stimule un quelque chose, ici je ne vois rien de cela. Un fascicule de prérogatives, un assemblage fleur bleu ennuyant et rébarbatif ...