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chrischambers86
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5,0
Publiée le 6 février 2016
Le film se passe en 1966 dans la petite ville de Tulsa en Oklahoma où deux bandes rivales de jeunes dèlinquants s'affrontent: les Socs - les nantis - et les Greasers - les pauvres...Vivier de futures stars, ce film remarquable de teenagers signè Francis Ford Coppola a marquè l'èclosion de toute une gènèration de comèdiens dont Matt Dillon, Ralph Macchio (le Sal Mineo des 80's), C. Thomas Howell, Emilio Estevez, le regrettè Patrick Swayze et Tom Cruise, (vingt ans et curieusement sous-exploitè). Très mèsestimèe, cette oeuvre de 1983 est pourtant balayèe par un souffle lyrique digne de "Rebel Without a Cause" avec James Dean! L'èmotion qui se dègage de ce mèlo donne en effet de vèritables frissons! Film sensible et flamboyant, "The Outsiders" est une immense rèussite! Quelques mois après, Coppola avait d'ailleurs adaptè un autre livre de la romancière S.E Hinton sur les gangs d'ados: la fabuleux "Rumble Fish" avec en partie les mêmes acteurs, dont Matt Dillon et Mickey Rourke dans une exploration fièvreuse de l'Amèrique contemporaine et du proche passè où s'enracinent ses mythes...
A voir absolument, ou à revoir, ce drame réalisé par Francis Ford Coppola en 1983. Le réalisateur Américain nous livre une belle image et une bande musicale sublime avec des insertions musicales de Stevie Wonder, Van Morrison … Le scénario, très dur, nous conte une histoire dramatique saturée de bastons. Il suscite également l'émotion, et c'est la l'intérêt du film, en nous dévoilant les fêlures des jeunes paumés, en manque de repères et en recherche de considération. L'affiche extrêmement riche nous offre les superbes prestations des jeunes : Matt Dillon à 19 Ans (Dallas), C. Thomas Howell à 17 ans (Ponyboy), Patrick Swayze dans le rôle de Darrel et bien d'autres encore.
film retraçant l'époque des années 60 aux U.S.A à travers 2 bandes de jeunes qui s'affrontent les riches les socs vivant dans les quartiers bourgeois et les pauvres les greasers dans les quartiers défavorisés toujours d'actualilté ses adolescents s'affrontent également à la vie en même temps nostalgique d'une époque avec une BO rock assez présente, qui est un personnage à part entière petit film avec des acteurs à l'époque inconnus mais qui des années plus tard sont devenus des stars (tom cruise ado et patrick swayze , matt dillon ...)
En 1983 Coppola est encore au sommet de sa gloire même s’il vient de subir un sérieux revers avec l’exercice de style rutilant que constitua « Coup de cœur », film dont il a une fois de plus explosé le budget. C’est vers un diptyque que son imagination féconde le guide juste après cet échec. Coppola emboite le pas à Nicholas Ray ("La fureur de vivre" en 1955) et Robert Wise ("West side story" en 1961) qui avaient réussi aux abords des sixties à populariser le film de bandes. Depuis le genre n’avait pas vraiment décollé et les adolescents se trouvaient plutôt cantonnés à des comédies débilitantes sur la vie dans les campus ou plus tardivement avec l’avènement du slasher, réduits en chair à pâté pour rednecks furieux, perdus au fin fond des forêts de Virginie ou de Pennsylvanie. D’une trame classique d’affrontement de deux bandes constituées à partir des différentes classes sociales coexistant au sein de la cité, Coppola explore cette période mystérieuse de l’adolescence où toutes les contradictions sont possibles. A travers une violence clairement exprimée et revendiquée, les Greasers et les Socks font l’expérience des rapports certes un peu plus policés mais tout aussi rudes qui régiront leur vie d’adulte. Personne ne s’y trompe, chacun sachant quelle sera sa future place au sein du fameux « American way of life » en perte de vitesse. Coppola le montre clairement lors d’une scène vers la fin du film où le chef des Socks (le clan des fils de bourgeois) disserte sur le sujet avec le jeune Ponyboy juste avant l’organisation d’une baston générale. Toute cette violence est d’ailleurs très peu réprimée par les adultes comme s’il valait mieux que ces « petites révolutions » s’expriment dans la prime jeunesse plutôt qu’au moment où la classe dominée devra fournir son plein rendement pour faire tourner la machine et ainsi faire accepter à ses membres, les tâches les plus ingrates. C’est ce court instant, simulacre d’égalité sociale que veut saisir Coppola, lui qui dans sa jeunesse était placé du bon côté de la barrière. C’est sans doute dans cet esprit qu’il a choisi de placer au coeur du récit une fratrie de trois frères orphelins, exposant ainsi les trois phases de l’adolescence, où le plus âgé (Patrick Swayze) a la charge matérielle et éducative de ses deux frères. Le déterminisme social est donc exposé sans fard dans ce qu’il peut avoir de plus pénalisant. Ce genre de problème est loin des préoccupations des Socks qui sauront toujours se frayer un chemin vers l’aisance matérielle. Coppola enrobe le tout de bons sentiments qui rappellent ceux des westerns picaresques de Georges Stevens ou de John Ford. Ce n’est sans doute pas un hasard si lors de leur fuite, Johnny Cade (Ralph Macchio) demande à Ponyboy (C.Thomas Howell) plus instruit, de lui lire des extraits « D’autant en emporte le vent ». Les rêves sont désormais le seul endroit où le jeune homme, devenu criminel, peut s’inventer un avenir prometteur. Cette référence au roman de Margaret Mitchell et au film de Victor Fleming est reprise dans les couchers de soleil magnifiques qui ponctuent les différents actes du récit. Pour s’en convaincre il suffit de se rappeler le premier baiser entre Rett Butler et Scarlett O’Hara face à un coucher de soleil rougeoyant. Au-delà du message social lancé par Coppola, c’est sans doute la beauté visuelle d’Outsiders qui éblouira le spectateur, démontrant la maestria du réalisateur, capable de retenir instantanément les leçons de ses échecs (Coup de Cœur). Le film un peu tombé dans l’oubli comparé à « Rusty James » tourné dans la foulée, aura permis aux Tom Cruise, Matt Dillon, Rob Lowe, Patrick Swayze, Diane Lane ou Emilio Estevez de marquer leurs filmographies naissantes de l’empreinte d’un des maîtres du Nouvel Hollywood. Bel acte de naissance que la plupart sauront mettre à profit. Rien de mieux pour apprécier l'esthétique flamboyante de ce formidable film que le B-Ray édité par Pathé qui fourmille d'excellents bonus.
Un casting impressionnant par de jeunes acteurs qui ont presque tous fait une carrière exemplaire pour un drame plus intelligent qu'il n'y parait. Très fidèle au livre duquel il est adapté, Outsiders nous fait plonger dans la vie de ces jeunes pour qui se battre c'est survivre.Une interprétation sans faille mais une VF qui fait peur par moment comme la voix de ce pauvre Ralph Maccio qui n'a jamais eu une voix si naze!!!! Un petit film de Coppola pour beaucoup, pour moi c'est tout simplement son meilleur. Oui je sais le bonhomme a fait des Parrain des putains de chefs d'oeuvre mais je campe sur mes positions.
Une bande de pauvre-les Greasers- affronte uen bande de riches-les Socs- dans une petite ville de l'Oklahoma. Le film, en plus d'avoir un casting impressionant réunissant pleins d'acteurs connus des années 80-90, est fort, manichéen, présentant des personnages emblématiques. Ponyboy, le héros qui raconte l'histoire, est le rêveur qui n'a pas sa place dans la bande de gros durs, il tombe amoureux de Cherry, une fille des Socs. Mais il doit vivre avec ses deux frères qui sont sa seule famille... Coppola maîtrise le film à la perfection, grâce à une judicieuse utilisation de la BO, et un côté esthétique génial. Le film fait penser aux films des années 50 : La Fureur de Vivre, West Side Story évidement. On pense aussi à Tetro, du même Coppola, dans lequel il était revenu sur cette histoire de frères... Un film génial donc, hyper rythmé, beau, qui passe tout seul. Sensations garanties !
Georges Lucas avait réussi à merveille son film sur la jeunesse américaine avec "American Graffiti"; je ne peux pas en dire autant pour Francis Ford Coppola. Dans "Outsiders", il s'agit de mêler une histoire de rivalité entre deux gangs sur fond de lutte des classes à un point de vue sur l'adolescence et la fin de l'innocence. Le problème majeur du film est de ne pas réussir à créer de l'empathie envers les personnages (hormis celui de Ponyboy), et ce malgré une interprétation convaincante mais jamais mise en valeur à cause d'une écriture faible. En effet, le film est assez mal dialogué tout comme son articulation globale est boiteuse. Pourtant, au moment où les deux jeunes garçons (Ponyboy et Johnny) quittent la ville, "Outsiders" semble enfin trouver son rythme et gagne sensiblement en émotion, mais finit par s'étirer de façon très artificielle dans son dernier quart d'heure. Un film de gangs limité qui peine à se détacher de certains clichés et un film sur l'enfance auquel le manque d'incarnation prend le pas sur une poésie émouvante qui aurait mérité un traitement plus profond.
Film tiré par les cheveux, ou la jeunesse des quartiers pauvres (les greasers) affrontent la jeunesse des beaux quartiers (les socks). Ce sont d'ailleurs ces derniers qui les provoquent. Et bon les dialogues ont soient mal vieillis, ou les voyous de l'époque n'auraient pas fait très peur, a grand monde aujourd'hui. Mais au final trop cliché, ou trop de pleurnichages pour prendre. Beau casting cela dit.
Coppola fait Outsiders et Rusty James la même année avec deux approches et styles différents. Ici, l'esthétisation de la violence et le maniérisme invétéré de l'auteur rendent froid, indifférent au sort des protagonistes de cette histoire quelque part obsolète pour les années 80 mais surtout une ressucée de West Side Story, la satire en berne et le mainstream triomphant. Il a l'avantage de faire jouer la famille et toute la future smala hollywoodienne des années 80, 90 et 2000 - rien que ça, une oligarchie en somme.
Belle photographie, belles couleurs, belle musique mais cela ne fait pas un grand film, tout juste une bonne distraction mêlée de regrets car Il y avait surement moyen de faire beaucoup mieux, la mise en scène ne sortant pas de l'ordinaire. Il est vrai que traiter le problème des jeunes voyous présente un grand écueil : comment se renouveler? Le manque d'éducation et d'affection, l'abandon parental provoque toujours les mêmes conséquences si fait que lorsqu'on a vu un film traitant ce problème, il n'y a plus aucune surprise à attendre. Coté acteurs c'est plutôt moyen, les jeunes français du temps de ''tricheurs'' étaient plus doués. Ici Tom Cruise passe complètement inaperçu et Mat Dilon surjoue trop souvent quant à Diane Lane, son rôle n'est pas assez valorisant. Reste un faible témoignage des années 60, il y a bien mieux car sans mieux montrer les parents, l'école, la police et le contexte politique ce film tourne à vide.
Un film sur les déshérités et les oubliés du rêve américain sur fond de guerre des gangs façon West Side Story. Certaines scènes sont très réussies comme la baston générale dans la boue. Mais le tout baigne dans une ambiance fleur bleue qui enlève de la crédibilité au propos qui nous est présenté. Certaines scènes se voudraient touchantes mais par moment elles font plus que flirter avec le ridicule. Le résultat est donc très contrasté à mes yeux. Un petit COPPOLA.
Un film de Coppola, avec une telle brochette de futur grands acteurs (Dillon, swayze, Cruise, Lange...) ça ne pouvait que m'attirer. Au final, un film sur les rivalités entre bandes de jeunes assez décevant car très classique (voir vieillot) et cul cul. Ça dégouline de mélo et de bon sentiments. Difficile de croire que maitre Coppola ai réalisé un film aussi banal en 1983 (soit des années après avoir révolutionné le cinéma avec deux épisodes du parrain et apocalypse now). Reste le plaisir de voir débuter une génération d'acteurs talentueux. On ne peut pas gagner à tous les coups Francis...
Un assez bon film de Coppola bien que mineur sur l'amitié. Coppola avait déjà trouvé les meilleurs acteurs à leurs tout débuts. Rien que Matt Dillon, Patrick Swayze et Tom Cruise!