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Melissa Zka
37 abonnés
484 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2017
Encore un film critiqué sans aucune véritable raison.Francis Ford Coppola nous réalise un merveilleux film dont le scénario est très fidèle au livre de S.E .Hinton "Outsiders" . Si au niveau de l'histoire il n'y a rien de bien original,deux bandes qui se cherchent et se trouvent,cela finit évidemment en drame.Chaque personnage des "greasers" est assez attachant et a un trait de personnalité bien à lui-même.Ce qui est intéressant avec ce film,c'est que l'on passe "des gentils" à "aux méchants" ...ou le contraire d'ailleurs.Bien sûr au coeur des deux bandes se trouve une jolie jeune fille ici Cherry Valance (Diane Lane) qui aura bien du mal à rester plus ou moins neutre. Le casting est génial puisque la plupart des acteurs sont mondialement connus (Notamment Patrick Swayze,Tom Cruise,Matt Dillon ,Rob Lowe). La réalisation est sublime avec de très jolis plans (notamment le lever ou le coucher de soleil) Et un autre point positif à ce film est la magnifique chanson "Stay Gold" interprétée par Stevie Wonder. C'est pour moi l'une des plus belles chansons de cet artiste. Entre rivalité,jalousie,conflits,drames,aventure,ce film nous donne tout simplement envie de rêver d'une meilleure réalité pour certaines personnes.
Autant je suis très fan du Francis Ford Coppola des années 70 dont il a été le grand maître cinématographique incontesté, autant sa période postérieure m'emballe beaucoup moins. Coppola a un véritable flair pour donner sa chance à de futures grandes stars (la présence de Patrick Swayze, de Matt Dillon et de Tom Cruise sont là pour le prouver une fois de plus !!!), sait faire dans la belle image qui font penser autant à "Autant en emporte le vent" qu'à Terrence Malick et donner de l'intensité à ses séquences de bagarre. Mais la grande inégalité du rythme et quelques gros creux au niveau du scénario empêchent d'être vraiment pris par le film.
La jeunesse rebelle américaine ayant déjà été maintes fois transposées sur grand écran, on se demandait réellement ce que pouvait bien nous offrir de nouveau Francis Ford Coppola, tout en sachant bien qu’il venait de mettre en scène la même année Rusty James (1983) avec Mickey Rourke (et une fois de plus Matt Dillon). Il faut bien admettre que c’est avec surprise que l’on se retrouve devant une version romantique de la jeunesse rebelle. Deux bandes s’affrontent, celle des "socs" qui regroupent des bourgeois et celles des "greasers" avec des jeunes issus des quartiers défavorisés. Suite à une bagarre qui dégénère, Ponyboy & Johnny, deux membres des "greasers", fuient la police. Le film les suit dans leur échappatoire, livrés à eux-mêmes. Une histoire d’amitié touchante et sincère, qui peut cependant paraître nunuche (voir Ponyboy réciter de la poésie pendant un coucher de soleil ou le voir faire la lecture de Autant en emporte le vent à Johnny, il faut bien reconnaître que l’on a rarement vu des délinquants aussi "fleur bleue"). Adapté d'un roman écrit par Susan E. Hinton, Francis Ford Coppola nous livre ici une chronique intimiste d'une jeunesse à la dérive, ressemblant étrangement à La Fureur de vivre (1955) mais en version sirupeuse. Le tout étant magnifiquement accompagné par une très belle B.O et bien évidemment, toute une distribution de jeunes acteurs prometteurs dont C. Thomas Howell (malgré une carrière prolifique il cumule essentiellement des Séries B et autres DTV), Matt Dillon, Patrick Swayze, Rob Lowe ou encore Tom Cruise ! Pour la petite anecdote, le film s’est vue décliner en série télévisée en 1990, sous la forme de 14 épisodes (avec entre-autre Billy Bob Thornton & David Arquette).
Après "Apocalypse now" et "Coup de coeur", Coppola surprit tout le monde en tournant ce film sur les bandes de jeunes des années 60, qui ne correspondait pas à son créneau. Revenant à un cinéma plus intimiste, pour une histoire simple mais passionnante, il a su bien saisir l'esprit de ces teen-agers révoltés à l'époque de "la Fureur de vivre", bercée par une B.O. rock, recréant un contexte et des éclairages étudiés, et en engageant une flopée de jeunes acteurs qui allaient éclater peu après ; seul C.Thomas Howell (qui pourtant est ici considéré comme le personnage principal) ne saura pas négocier le succès de "'Outsiders" (malgré un autre gros film "Hitcher").
Joliment réalisé et porté par une brochette de jeunes comédiens sincères, ce drame ne parvient pas à surprendre ni à toucher à cause de ses personnages assez stéréotypés ou réduits à une simple caractéristique ainsi que d'un scénario classique où les quelques péripéties manquent parfois de crédibilité ou de vigueur. Une ode à la force de l'art, à la pureté dorée que peut receler la jeunesse, à la quête de plus hauts idéaux qui manque d'audace ou de dynamisme. Honnête.
Après l'échec de "Coup de coeur", F.F. Coppola est devenu un yes man obliger d'enchaîner les films commerciaux dans le but de rembourser ses dettes colossales. Avec "Outsiders", il adapte un classique de la littérature pour ado des années 80 et comme d'habitude, le film se déroule au cours des 60's. Avec une troupe de comédiens plus ou moins connus, il livre un film que j'ai trouvé terriblement naïf et inspide, à partir d'un sujet pourtant extrêmement fort. Si sa direction d'acteurs est toujours aussi brillante, si sa mise en scène est capable de fulgurances visuelles assez uniques, il faut bien reconnaître que ce film reste bien en deçà des ses grands classiques tout comme de "Rusty James", au sujet similaire mais au traitement plus audacieux. Trop rapide pour évoquer les sentiments, trop mou d'une manière générale, il dispense une morale assez naïve, empilant les clichés et peinant à créer une vraie émotion. Le film a sans doute mal vieilli ou alors mes préoccupations d'ados ont définitivement disparues mais je ne me suis absolument pas retrouvé dans le propos du film, qui dispose tout de même d'une morale assez juste. D'autres critiques sur
J’aurais dû me méfier de la notoriété étonnement confidentielle de cet "Outsiders" alors qu’il est signé du grand Francis Ford Coppola et qu’il compte à son casting une époustouflante pépinière de talents ayant explosé depuis. Après visionnage, l’explication est claire : le film n’est tout simplement pas une franche réussite. Et la responsabilité en est en grande partie imputable à Coppola. Comment le réalisateur du "Parrain" a-t-il pu se livrer à une mise en scène aussi inégale, alternant les envolées lyriques risibles (la cavale de Ponnyboy et Johnny filmée façon gay friendly) et les affrontements entre gangs pompés sur "West Side Story", les chansons en moins et les bagarres pas crédibles en plus ? A croire que Coppola s’est contenté de laisser tourner sa caméra en s’appuyant sur le talent des ces jeunes acteurs. Il faut reconnaître qu’entre Matt Dillon, Patrick Swayze, Rob Lowe, Emilio Estevez, Tom Cruise ou encore Diane Lane (il est plus étonnant que C. Thomas Howell n’ait pas davantage percé), la tentation de se reposer sur ses lauriers était forte. Résultat, le scénario est d’une pauvreté étonnante. Et pourtant, cette histoire de jeunesse à la dérive ne manquait pas de potentiel et les relations entre les personnages auraient mérité d’être davantage développées. Quant à la BO, elle est indigne des années 60 pourtant si riches en hits. Maintenant, le talent des acteurs permet, au détour d’une scène, d’emporter le morceau comme les scènes d’intimité entre les frères Curtis ou les interventions de Dallas qui s’impose incontestablement comme le personnage le plus complexe et le plus intéressant du film. Une fois n’est pas coutume, un remake qui bénéficierait de l’aura (surestimé) de son modèle tout en dynamisant sa mise en scène pourrait être une bonne chose…
Lorsqu'il réalise ce film, Francis Ford Coppola est un réalisateur meurtri. Son oeuvre précédente, "Coup de coeur" s'est ramassée un méchant bide au regard du pognon injecté. Mérité ? Je n'en sais rien. Je ne le connais que de par sa notoriété de gouffre financier. En revanche, "Outsiders", je sais quoi en penser. Bon, pour l'originalité, on repassera. Des films sur les bandes rivales des années 60, il y en a eu une petite plâtrée. Mais bon, tout un chacun sait très bien que le manque d'originalité n'est pas nécessairement pénalisant. Ça démarre même plutôt bien. Exception faite de la chanson interprétée par Stevie Wonder, qui certes, trouve sa signification un peu plus tard, mais qui est musicalement sirupeuse. Loin, tellement loin des sommets musicaux chantés et composés par Wonder entre 1972 et 1976. Bref. Je disais que ça commençait bien. Oui, c'est vrai. On éprouve même beaucoup de sympathie pour ces mecs vivant dans les bas-fonds de Tulsa. Et, Coppola n'a pas son pareil pour donner du cachet aux scènes où ça se bastonne. Mais, il y a un hic. A partir d'un moment bien précis, le film connaît alors un énorme trou d'air qui s'étale sur près d'une heure. Et fait du surplace. Il faut attendre approximativement les vingt dernières minutes avant que ça reparte de l'avant. Et quand un trou d'air dure aussi longtemps, ça ne peut pas le faire, c'est pas possible. Au final, l'ennui est plus présent que l'intérêt. On retiendra quand même la première demie heure, voire un peu plus, ainsi qu'une jolie bande son faisant la part belle aux interprétations d'Elvis Presley. Dans un registre identique, et ce, même si je ne l'ai pas spécialement apprécié, "'Rusty James", du même Coppola est beaucoup plus abouti.
Je viens de le revoir en DVD (enfin sorti) et j'aime ce film a chaque fois un peu plus! Ados je l'aimais pour la scène de baston et aujourd'hui c'est pour la poésie qu'il dégage et les valeurs qu'il transmet! Un authentique chef d'œuvre avec de jeunes acteurs pour la plupart dans leur plus grand film!
Parce que Francis Ford Coppola n'a pas toujours tourné des "Parrain" ou "Apocalypse Now".Voici "Outsiders",chronique désenchantée d'une jeunesse perdue.Dans les années 60,deux bandes rivales s'affrontent:les Greasers,pauvres orphelins et les Socs,gosses de riches.Le territoire est le même mais la manière de vivre fondamentalement différente.Amusant de revivre l'époque des drive-in et des cheveux gominés.Le film,lui est trop classique,lorgnant de façon trop ostentatoire sur l'âge d'or hollywoodien.Coppola multiplie les décors en carton-pâte,la lumière artificielle et les superposition de pellicules.C'est mécanique,mais sûrement pas réaliste.Cela est paradoxal avec la volonté de livrer un film intimiste sur des enfants qui grandissent trop vite.La jeunesse de Ponyboy et Johnny s'évapore lorsqu'ils tuent un Soc.Obligés de se mettre au vert,ils sont rattrapés par leurs actes.L'innocence perdue symbolisée par l'or et cette belle chanson de Stevie Wonder:"Stay Gold".Une brochette de futures stars débutent ici:Matt Dillon(très bon),Patrick Swayze,Emilio Estevez,Tom Cruise,Diane Lane.On aimerait l'aimer cette oeuvre personnelle,mais elle ne parvient pas jusqu'à nous à cause de maladresses de débutant,de dialogues indigents et d'une dramatisation exagérée.