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    Trois couleurs - Bleu
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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    C'est le premier film de la trilogie des Trois Couleurs de Krzysztof Kieslowski - Bleu, Blanc, Rouge -, libre variation sur les thèmes de la liberté, de l'égalité, de la fraternité. Une trilogie qui fait écho à la devise républicaine, mais dont la portée est universelle. Connu et reconnu pour son Décalogue et La Double Vie de Véronique (sublime), Kieslowski tournait pour la première fois hors de son pays, la Pologne, tout en restant fidèle à ses collaborateurs : Kryzsztof Piesiewicz au scénario, Zbigniew Preisner à la musique, Slawomir Idziak à la photo... Deux rencontres ont présidé à la destinée de ce film, celle du producteur Marin Karmitz et celle de Juliette Binoche. L'actrice aurait déjà pu être de l'aventure de La Double Vie de Véronique si elle n'avait pas été retenue par le tournage des Amants du pont Neuf (c'est Irène Jacob qui a finalement interprété le rôle principal). Pour Bleu, Binoche n'a pas laissé passer sa chance une seconde fois, préférant dire non à Spielberg qui lui proposait, à cette époque, un rôle dans Jurassic Park. Bon choix...
    Avec cette histoire qui trace l'itinéraire d'une renaissance, Kieslowski signe l'un des plus beaux films sur le deuil, d'une grâce douloureuse, et une magnifique réflexion sur la mémoire et la liberté. Philosophe, moraliste, poète symboliste, le réalisateur polonais procède par petites scènes, par petites touches, parfois mystérieuses, joliment agencées grâce à un montage tout en ruptures de rythme et ponctuées d'éclats de musique (superbes), qui semblent jaillir du plus profond de l'âme du personnage principal. Ce personnage, Julie, passe de la négation farouche du passé à sa transcendance, du repli à l'ouverture. Pas de liberté sans mémoire (à l'image de la mère de Julie, atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui reste cloîtrée dans son institution, comme prisonnière d'elle-même). Pas de liberté personnelle sans l'acceptation et la compréhension de la liberté des autres.
    Kieslowski a toujours aimé broder sur les notions de liberté, de conscience, de morale, mais aussi sur les hasards et les coïncidences de la vie, via quelques thèmes obsessionnels, comme celui des gens qui, en différents endroits du monde, pensent ou font les mêmes choses. Ici, un musicien de rue a inventé le même air musical que le compositeur défunt ; par ailleurs, la scène insolite avec la vieille dame qui tente difficilement de déposer une bouteille de verre dans un conteneur fait écho à une autre, semblable, dans La Double Vie de Véronique. Des vies se répondent, des destinées se croisent, particulièrement dans cette trilogie dont Bleu pose les prémices, avec l'apparition furtive dans un tribunal des personnages centraux de Blanc, interprétés par Julie Delpy et Zbigniew Zamachowski.
    Bleu, c'est aussi une expérience esthétique, avec ses filtres de couleur (les scènes de piscine), ses jeux sur le net et le flou, ses lumières et ses ombres, ses gros plans troublants (l'oeil de Julie, au début du film). Beaucoup de plans rapprochés sur Julie disent son rejet du monde extérieur. En revanche, la multiplication des éléments de couleur bleue, même si elle est cohérente avec le titre, apparaît plus gratuite et artificielle. Mais ce n'est qu'un bémol.
    Bleu, c'est enfin l'un des plus beaux rôles de Juliette Binoche au cinéma, intense, subtile, émouvante, dans un film qui brille par sa concision, son intelligence et sa sensibilité.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Kieslowski livre avec Bleu le premier volet d'une trilogie visuellement très étudiée, trilogie capable de nous réserver quelques jolies éclats mais qui reste à mon sens incroyablement empruntée de part et d'autre. Le fait est que le cinéaste possède une réelle maîtrise des figures de style cinématographiques, peuplant son long métrage de procédés formels à n'en plus finir... Seulement voilà : à trop vouloir donner un sens à chaque plan, à trop vouloir intellectualiser chaque raccord et distancier chaque effet sonore Kieslowski rend son film particulièrement laborieux à regarder, surcodant son montage et manucurant sa lumière afin de rapporter sa matière théorique à l'intitulé. A défaut d'être lyrique ce Bleu témoigne d'un effort esthétique difficilement discutable, bien qu'il soit totalement poseur et hypertrophié. Original parce qu'il doit l'être, somptueux parce que le bleu est de tous les instants, intelligent parce que la mise en scène le démontre, Bleu n'est rien d'autre qu'un monochrome replié sur lui même et qui s'auto-contemple. Juliette Binoche est quant à elle mal dirigée bien que toujours aussi cinégénique ; la musique de Zbigniew Preisner est plutôt pompeuse et rend l'ensemble davantage artificiel ; le récit, dilaté en longues séquences muettes demeure quant à lui très sommaire, Kieslowski s'amusant avec des symboles dramaturgiques et techniques susceptibles de représenter l'idée de Liberté... Personnellement, je n'accroche pas.
    Stephenballade
    Stephenballade

    393 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Chers lecteurs, chères lectrices, des films sont tombés dans l’oubli malgré leur grande qualité. C’est le cas de "Trois couleurs – Bleu". Premier volet du triptyque réalisé par le polonais Krzysztof (boudu l’orthographe ! il ne peut pas s’appeler Christophe comme tout le monde, non ?) Kieslowski qui voulait explorer successivement les trois thèmes de la devise républicaine, "Bleu" est une très belle entame de cette trilogie. Une trilogie qui a fait parler beaucoup d’elle… et couler beaucoup d’encre. Si l’approche républicaine vous gêne, ou même carrément vous rebute (auquel cas vous n’êtes pas seul du fait qu’il en est de même pour moi), essayez tout de même de voir ce film qui vaut vraiment le coup d’œil. Et oubliez même le terme républicain. Pensez plutôt à la liberté individuelle (vous en saurez davantage plus loin). Pour ce faire, laissez-vous emporter par le microcosme automobile parisien. Des prises de vues rares auront le don de vous captiver. Des plans pris en dessous du véhicule, le bitume qui se déroule au gré des tours de roues, les lumières qui défilent sur les vitres, le défilement des marquages au sol, tout cela sous le regard quelque peu rêvassant d’une petite fille. Et le premier choc survient, un choc tant redouté au vu de la faiblesse du véhicule. Mauvaise pub pour la marque et le modèle du véhicule soit dit en passant (une Alfa Roméo 164 3L V6)… Bon bref ! Malgré tout, le cinéaste a su faire preuve d’une certaine pudeur lors de l’accident, en ne le montrant tout simplement pas. Pas même les corps mutilés. Le bruit effrayant de l’impact se suffit à lui-même, précédé d’un crissement de pneus annonciateur d'un mauvais présage, tout cela sous l’œil quelque peu hagard d’un auto-stoppeur. C’est à partir de ce moment-là que le réalisateur peut dérouler son exposé sur la liberté. N’attendez pas un discours politique quelconque. Du moins pas ouvertement. D’ailleurs en est-ce vraiment un ? Moi il me semble bien que non. Dans le cas contraire, il a su rendre son discours politiquement correct en se servant d’un fait tragique qui peut arriver à n’importe qui, n’importe où et n’importe quand. Peut-être même est-ce arrivé à certains d’entre vous. Après tout, le thème de la reconstruction, de la reprise de sa vie en main, en soi… ce n’est pas nouveau, et... toujours d'actualité ! Le fait est que le spectateur est pris au piège du destin tragique de Julie : scotché sur son fauteuil devant son écran, voulant irrémédiablement en savoir plus. Réalisé avec maîtrise dans une esthétique des plus abouties, il est plus que très probable que vous vous laisserez envoûter par l’ambiance lourde mise en place pour faire écho au drame vécu par Julie, et par la musique absolument superbe de Zbigniew (à tes souhaits !) Preisner. Et puis surtout, vous vous laisserez emporter par une Juliette Binoche décidément fascinante. Limite si elle ne vous ensorcèle pas, à l’image de cette musique qui fait toujours son apparition au bon moment. Difficile dans tous les cas de lui résister, tant son regard intense suffit à vous déshabiller et reflète son moi profond. Qui plus est, elle semble habitée par la musique de son époux, et le spectateur ne tarde pas à subir le même sort. Oui, Juliette Binoche est superbe dans la peau de cette femme qui doit réapprendre à vivre après avoir perdu son identité dans l’ombre des feux de la rampe dirigés sur son époux. Et voilà la liberté, ou tout du moins comment se la réapproprier. Voilà comment le cinéaste voit la liberté. Il en profite pour écorcher au passage les médias (Hélène Vincent, pour le coup détestable) qui, du moment où ça concerne une célébrité, n’hésitent pas à s’immiscer dans les plus grands drames. Mais là où réside le génie du réalisateur, c’est d’inviter le spectateur à découvrir la partition en temps réel, comme s’il prenait un cours de solfège. Ainsi, il se rend mieux compte de toute la difficulté à rédiger une partition. Seuls les initiés reconnaîtront les sigles. Mais de suivre sur la partition avec le doigt chaque note de musique distillée, moi je trouve ça génial et assez inédit. Cette caractéristique, nous la garderons jusqu’au très joli final (bien que quelque peu bizarroïde), lequel passe en revue tous les personnages qui ont eu une influence sur la vie de l’héroïne. Et cela se passe sous les cœurs tant attendus. Oui tant attendus, parce qu’on en entend beaucoup parler sans qu’on les entende. Après le rythme peut paraître lent. Assurément il l’est. Il peut même se révéler soporifique. Mais il est en phase avec la longue et difficile renaissance de Julie (pas facile de renoncer à ce qui nous habite, à ce qui est ancré en nous profondément, comme ici la musique habite fiévreusement Julie, aspect remarquablement transposé à l'écran). Certains plans pourraient être même considérés comme des longueurs, mais ils ne sont que le reflet du temps qui s’arrête, comme par exemple cette séquence qui s’attarde sur la tasse sous un air de flûte donné depuis la rue. Selon moi "Trois couleurs – Bleu" serait-il un film parfait ? Presque !... s’il n’y avait pas cette petite erreur de montage (appelée aussi faux raccord) qui montre Julie les lèvres pleines de débris de médocs, puis propres sur le plan suivant, puis à nouveau souillées sur celui d’après. Mais assurément, un film à découvrir, ne serait-ce que pour son ambiance, et la performance de Juliette Binoche. Et de par son thème, je considère ce film utile, même s’il peut s’avérer difficile de se regarder en face si jamais le spectateur (ou la spectatrice) est en reconquête de sa liberté sans toutefois y parvenir ou sans oser entamer le long processus de reconstruction.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Trois couleurs : bleu est un film magnifique. Krzysztof Kiesloski y illustre une des trois valeurs républicaine, la liberté, à travers un personnage, Julie, qui perd son mari et sa fille dans un accident de voiture. Après avoir fui la vie et être devenue l'ombre d'elle même, Julie prend conscience que la vie -sa liberté- continue. Doit-elle s'en accommoder ? Trois couleurs : bleu est un film à la fois teinté d'un grand pessimisme et porteur d'un optimisme sans faille, puisque Julie, bien que confrontée à un terrible traumatisme, prend à nouveau sa vie en main. Elle découvre ça et là, des traces du passé (une sucette, un homme à la flûte, l'amante de son mari, le ventre rond de celle-ci), et s'y ouvre progressivement. Sur un plan esthétique, le film est superbement cadré et réalisé. L'interprétation de Juliette Binoche est impeccable, comme souvent. Trois couleurs : bleu est un film a voir absolument.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2008
    Krzysztof Kieslowski entame ici le premier volet de sa trilogie Trois Couleurs intitulées Bleu (1993), suivit par la suite de Blanc (1994) & Rouge (1994).
    Après la mort accidentelle de son mari (un célèbre compositeur) et de sa fille, Julie choisit de recommencer sa vie à zéro, en quittant tout ce qui pouvait la rattacher à son couple et à sa fille. Elle prend le risque de se détacher complètement des autres, de se créer son propre univers tout en fuyant ceux qu’elle connaissait.
    Jusqu’au faut-il aller dans la liberté individuelle ? Faut-il se reclure chez soit où parvenir à s’ouvrir au autre tout en recommençant à prendre goût à la vie.
    Une réalisation touchante, bercée par une très belle B.O et une actrice de talent : Juliette Binoche.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2012
    Je crois que je préfère la beauté âpre et rude du "Décalogue". Pourtant, "Bleu" fait partie de ces films qui laissent des traces profondes. Est-ce sa lumière (si douce), sa musique (extraordinaire), ou le jeu tellement juste de Juliette Binoche ? Peut-être l'ensemble. Peut-être parce que ce film traite d'une question essentielle : la liberté, celle de vivre et d'aimer. Peut-être, aussi, sûrement, sans doute, car je suis comme Julie. Veuve. La trentaine. Larguée dans une vie sans horizon. Certes, ce film a parfois une beauté trop léchée et des envolées musicales pompeuses. Qu'importe. Il prend aux tripes. "Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien". C'est ce que chantent, à la toute fin, les chœurs de Preisner. Et maintenant mon petit cœur de veuve.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 février 2012
    Bleu fait partie des films qui se rapprochent le plus de l'art: Ici l'emotion prend toute la place, la forme passe avant tout. Alors oui l'interprétation est bouleversante, oui les parti pris de mise en scène sont réussis, oui la bande son est très belle, mais à trop contempler son sujet, Kieslowski finit par ne pas l'aborder.
    Ainsi au bout d'une heure et demi on se dit: mais de quoi il nous a parlé exactement? Car voir juliette binoche bien jouer ne suffit pas à oublier qu'elle n'a pas de rôle.
    loulou451
    loulou451

    119 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2010
    Sans doute le film le plus profond de la trilogie, d'une intensité dramatique qui ne baisse jamais, servi par une Juliette Binoche au sommet de son art et par une bande son exceptionnelle. Du grand art.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Premier volet d'un tryptique pour le moins ambitieux, "Trois couleurs : Bleu" évoque la Liberté ou plutôt la rennaissance d'un être devant refaire sa vie en repartant de rien. Après la disparition de sa famille, Julie aurait pu choisir le suicide mais elle s'y refuse et préfère entreprendre un long périple tout en faisant face au phobies du passé qui reviennent la hanter continuellement. Tout d'abord, il faut quand même signaler que malgré son originalité et toutes ses bonnes volontés, le concept risque d'en détacher un certain nombre. En effet si le talent et l'intention de réalisation de Krzysztof Kieslowski est difficilement critiquable (certaines images sont sublimes), il a signé un film que je qualifierais de "trop propre" ou même de "trop poli" si vous voulez mon avis. Une oeuvre au symblolisme trop appuyé, une oeuvre dont les images sont tellement léchées avec excès que le récit en finit par lasser. Et même si le cinéaste lui charge beaucoup le dos, c'est Juliette Binoche (dans l'un de ses plus beaux rôles) qui apporte la couleur tant attendue de cet ensemble parfois terne. Donc en dépit de son cloisonnement dans lequel il est parfois difficile d'entrer, "Bleu" (surtout grace à elle) reste à découvrir.
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2008
    Il y a au moins deux bonnes raisons de voir ce très beau film. D'une part la rencontre entre l'une actrices les plus photogéniques avec l'un des duos Réalisateur-Chef Opérateur les plus doués pour la photogénie, rencontre qui tient toutes ses promesses en nous offrant des images envoutantes.
    D'autre part une réalisation véritablement expérimentale de Kieslowski : un montage surprenant et inventif, et aussi cette façon paradoxale de mettre en évidence les émotions interiorisées du personnage principal par l'utilisation de focus sur des détails a priori complètement anecdotiques.
    D'un point de vue formel, c'est extrèmement séduisant car cela marche. Dans la pratique, cela peut laisser par moments le spectateur un peu "hors jeu", mais dans l'ensemble c'est tout simplement émouvant, et même quelques fois carrément déchirant.
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Premier volet de la trilogie de Krzysztof Kieslowski "Bleu" évoque la liberté, celle d'entreprendre le deuil comme on le souhaite. Le bleu est bien sûr la couleur prédominante de l'ensemble dont la mise en scène est ambitieuse dans son esthétisme, mais cette qualité devient vite un défaut quand elle voile entièrement l'émotion qu'aurait pu dégager ce film, surtout que l'interprétation de Juliette Binoche est très belle.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2009
    Très beau film où Binoche montre l'étendu de son talent, elle réussit à dévorer l'écran sans dire un mot… le film envoûte durant toute sa durée, il est impossible à décrire. Je ne me ferai pas prié pour voir la suite de la trilogie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    C’est une partition sombre sur la reconstruction
    « L’amour ne périt jamais « 
    C’est une douleur froide, muette où les images du souvenir sont des fragments musicaux.
    C’est mon préféré des trois couleurs avec ce pardon ultime qui apporte la vie et la joie du renouveau.
    C’est superbe en tous points.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Des acteurs avec une certaine profondeur, néanmoins on n'arrive pas du tout à être absorbé par l'histoire de Julie. Une mise en scène plate avec un rythme absent doublé d'un manque de force et d'émotion générale.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Premier volet d'une trilogie thématique autour des couleurs du drapeau français et de sa devise "Liberté, Egalité, Fraternité". "Bleu" présente des qualités certaines notamment dans sa mise en scène. Visuellement, ce film offre de jolis cadrage et une photographie soignée avec évidemment une prédominance de la couleur bleue. C'est beau et cette beauté est appuyée par une magnifique bande-son. Toutefois, malgré ces points forts, le long métrage souffre d'un manque d'intensité émotionelle. C'est regrettable vu l'effort déployé.
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