Trois couleurs - Bleu
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85 critiques spectateurs

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Roub E.
Roub E.

1 026 abonnés 5 053 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 juillet 2024
Il y a des films comme celui la, ou je ne peux honnêtement pas dire que c est mauvais; ni que ça ne m a pas plu, mais tout simplement que cela ne m a pas touché. Je n ai pas réussi à être touché ni à éprouver de l empathie pour ce personnage au deuil atypique. L aspect technique très soigné n arrive pas à rendre le film plus intéressant; au contraire même en donnant l impression de prendre de la distance avec son sujet, de privilégier la réflexion à l émotion brute.
VOSTTL
VOSTTL

100 abonnés 1 976 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 juillet 2024
M’ouais, je me suis décidé à voir les trois couleurs républicaines françaises selon un réalisateur polonais nommé Krzysztof Kieslowski.
Pas n’importe qui.
Il a décidé d’attribuer pour chaque couleur du drapeau français une devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.
Un point de vue qui n’engage que son imagination.
Mais quel est le mien à la lecture de ce triptyque ?

« Bleu » la couleur de la Liberté.
Celle où Julie (Juliette Binoche) est censée faire ce qu’elle veut.
Comme la liberté de mourir qu’on lui refuse.
Comme le choix de se cloîtrer parce qu’elle a perdu toute saveur à la vie.
Comme détruire la dernière partition de son mari.
Comme vendre la grande maison familiale pour s’enfermer dans un appartement bruyant.
Comme le choix de tomber en dépression.
Elle veut balayer le passé en toute liberté de conscience.
Cependant, elle tient à préserver un petit lustre constitué de pierres bleues. Seul passé qu’elle s’accorde à conserver.
Bleu comme la piscine dans laquelle elle nage ; piscine qui sert aussi à rééduquer les handicaps physiques suite à un accident.
Bleu comme le bleu qui marque la peau après un coup, un accident.
Bleu ou blues.
Le blues qui signifie broyer du noir.
Bleu comme le ciel bleu ; si le ciel est bleu, cela signifie qu’il n’est pas ou plus entaché de nuages gris. L’horizon se fait plus clair grâce au soleil.
Soleil égale luminosité ; sortie du tunnel pour Julie qui finit par se libérer de sa dépression pour retrouver une autre liberté : celle de vivre à nouveau.
Bleu comme « « La vigilance, la persévérance et la justice » selon le site du gouvernement.
C’est tout ça pour Julie, vigilance et persévérance. Quant à la justice, elle renonce à vendre sa maison familiale pour y loger la maîtresse de son mari, enceinte.
Bleu comme « sans rancune » ou sororité.

Bref, voilà mon ressenti de ce « Trois couleurs : Bleu » de Krzysztof Kieslowski où je salue l’interprétation sobre et paisible de Juliette Binoche.
Chevtchenko2
Chevtchenko2

43 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 4 août 2024
Un film « d’auteur » ennuyeux à mourir. Je ne sais trop quoi dire tant je suis passé à côté du message transmis. La seule chose que je retiens après le visionnage de ce film c’est qu’il m’a profondément et très rapidement ennuyé et m’a laissé totalement de marbre. Je vais vite l’oublier.
Romaric44
Romaric44

22 abonnés 325 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2020
Je suis toujours un peu distrait par la façon de filmer de Kieslowski qui me rappelle plus le téléfilm que le cinéma.
Dans ce film, cela passe totalement au second degré tellement l'on est captivé par Juliette Binoche et le drame qu'elle vie.
Certaines scènes sont très marquantes spoiler: comme le point serré contre le mur qui me fait toujours froid dans le dos.
Black Hole
Black Hole

2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 15 janvier 2018
L'archétype du film interminable, qui à force de circonvolutions prétentieuses n'arrive nulle par. Le jeu placide et austère de Juliette Binoche ne parvient pas à transmettre une étincelle d'émotion dans ce drame plus artistique qu'émotionnel.
il_Ricordo
il_Ricordo

108 abonnés 407 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 juillet 2012
Certains voient dans les films de Kieslowski de somptueuses paraboles sur la réalité du bien et du mal, d'autres une réflexion sur le but de l'Humanité, d'autres encore une simple mais délicate observation du comportement des êtres. Mais ce qui est certain, c'est que ce cinéaste a un talent impressionnant, voire un don pour montrer la vie telle qu'elle est, sans exagérer ni atténuer quoi que ce soit : c'est cela le réalisme, et non une technique cinématographique particulière.
Le réalisme de ce premier volet de la trilogie des trois couleurs est à ce sens impressionnant : un accident de voiture, banal, tout bête, tout simple. Et cet événement enlève impitoyablement trois vies : un célèbre compositeur et sa petite fille, mais aussi et peut-être plus encore sa femme. En effet, autant les deux qui sont morts physiquement resteront à jamais ce qu'ils étaient avant l'accident, autant celle qui survit doit se résigner à continuer la vie sur Terre.
Alors pourquoi les trois couleurs ? Et pourquoi le bleu ? C'est une référence à la devise de la France, ce n'est plus un mystère pour personne. C'est donc l'épisode de la liberté. Liberté de Julie qui voit une nouvelle vie devant elle, comme Jack Nicholson dans Profession reporter : la mort comme liberté suprême, pour nous et pour les autres, une délivrance incomparable. Mais désormais, Julie n'est plus qu'une ombre, une ombre silencieuse qui souhaite que l'on enterre ce qu'elle était avec son mari et sa fille. Sa vie n'est plus qu'une succession d'obsessions. Comme Hitchcock dans Marnie ou Bergman dans Cris et chuchotements, Kieslowski se sert de la couleur pour montrer une obsession à l'écran : le bleu étouffe Julie (une "chambre bleue" et surtout la piscine qui propose une suspension de la réalité). C'est la mort de ses proches, la vieillesse de sa mère et les souvenirs d'enfance (les souris...)
Mais l'obsession est surtout dans la musique. Dans la plupart des films de Kieslowski, la musique trouve une place essentielle, et avec de nombreuses références à de grands compositeurs, notamment l'illustre Van den Budenmayer (qui n'a jamais existé !!!), elle est le lien entre la vie est la mort (elle entraîne la mort de Weronika, mais sauve la vie de Véronique), elle est ce qui marque le passage sur la Terre du compositeur, mais aussi ce qui l'y retient : comme si, à l'instar des mythes antiques (l'obole de Charon par exemple), il fallait que sa musique soit achevée pour le repos de son âme... Cette musique, pourtant symbole de liberté, enlace et étreint Julie de manière à ce qu'elle ne puisse s'échapper.
lillois
lillois

107 abonnés 454 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 mai 2010
Merveilleux !!! Du grand art, esthétiquement fabuleux (le bleu est omniprésent, la photographie de Slawomir Idziak est admirable ). Juliette Binoche est exceptionnellement belle. J'ai personnellement été marqué par la scène où, dans un grand moment de solitude, elle croque une sucette... bleue. A découvrir d'urgence si vous n'avez jamais vu ce film de Krzysztof Kieslowski, son plus beau à mon goût.
jfharo
jfharo

58 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 février 2010
Un film sensible , avec une Julliette Binoche à fleur de peau .
Niko0982
Niko0982

68 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 avril 2008
Très bon film, vraiment émouvant. Juliette Binoche est formidable.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 mai 2008
Première partie d'un trilogie culte de Krzysztof Kieslowski, Bleu est un film qui n'a rien d'un oxymore. En effet, cette couleur en perdition est d'une froideur ambigue. Son rêve nous transpose dans un univers onirique, à la fois réel et irréel. D'ailleurs, la réalisation de Kieslowski possède tous les atouts pour nous faire croire à son monde. Il nous filme les acteurs et les décors comme une peinture, dont la lumière et les plans font preuve d'un virtuosité indéniable de la caméra. Ironique, le bleu cache cependant une autre facette de sa candeur édulcorée. Et sa représentation explicite et humaine, interprétée par une Juliette Binoche méconnaissable dans son faux rôle de bourgeoise désespérée, ajoute au film son second degré qui explose avec fulgurance les lois du cinéma. Ajoutons à cela une réflexion intéressante sur l'Art à propos de son origine et sa continuité au sein de l'homme et de sa société. Impressionnant.
Alex Motamots
Alex Motamots

7 abonnés 332 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 août 2021
Sans doute mon préféré de la trilogie.
J'ai aimé la couleur bleue, la musique magnifique.
J'ai moins adhéré à l'histoire d'amour, mais j'ai aimé le personnage principal.
Un réalisateur que j'apprécie.
keating
keating

53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 février 2008
"un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Lamartine . C'est ce que montre le premier volet d'une trilogie reprenant les trois couleurs du drapeau français ,"Bleu" est un drame boulversant dont on ne ressort pas indemne . Pour le cinéaste ne herbe que je suis , ce film m'a prouvé que l'on pouvait faire de très jolies choses avec la caméra quand on est européen . En effet , le réalisateur polonais Krzysztof Kieslowski m'a impressioné par la maitrise et l'originalité de sa mise en scène . A plusieurs niveaux le film est une grande source de satisfaction pour les cinéphiles . Le traitement des couleurs (le bleu est présent presque comme un personnage du film) , les envolées lyriques et poétiques . Pour montrer que l'héroïne perd son âme et ne vit que par des petits détails , le réalisateur filme en gros plan (donc du point de vue du personnage) plusieurs éléments apparemment peu importants mais en fait très profonds . La photographie de Swadomir Izniak parvient à cerner au mieux les émotions des personnages , et sublimise la beauté de la grande Juliette Binoche .
L'actrice porte tout le film sur ses épaules avec grand talent , c'est le genre de rôle qui permet à son inteprète d'aller au plus profond de ses émotions , et Binoche le réussit avec virtuosité . Elle est devenue à mes yeux la meilleure actrice française du moment . Enfin , je citerai la musique impressionante qui est omniprésente dans l'histoire et permet à chaque fois d'amplifier notre ressenti . J'ai simplement été légèrement déçu de l'évolution de l'histoire trop morbide , trop pessimiste , même si le parti pris du réalisateur était de faire un film très sombre . Ce n'est pas grand chose en comparaison des nombreuses qualitées du film , récompensé à jsute à titre à travers le monde !
calamarboiteux
calamarboiteux

29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 août 2010
Après la mort accidentelle de son mari et de sa fille, la femme d’un compositeur de musique cherche à se reconstruire.
Depuis ses premiers films polonais, Kieslowski a toujours su créer un climat filmique particulier : celui d’une solitude entrecoupée par de rares instants de chaleur humaine, climat créé autant par le découpage et l’utilisation judicieuse du couple silences - effets sonores que par le script. Dans cette œuvre de maturité on retrouve cette particularité, mise au service d’un sujet grave, traité par petites touches, et centré autour de la veuve. Le talent étant de faire participer le spectateur au destin de cette jeune femme qui s’isole, puis peu à peu comprend l’inutilité du repli sur soi, et réalise qu’il lui faut établir et rétablir des liens, accepter pour partie le passé en quelque sorte. Juliette Binoche est parfaite dans le rôle, sachant être émouvante, réservée, ou fantasque selon les séquences.
Une grande recherche formelle sous-tend l’ensemble : photo travaillée, séquencement incluant de significatifs plans noirs, construction reliée à la magnifique musique de Zbigniew Priesner, utilisation sélective et intentionnelle des couleurs : bleu du lustre à pendentifs et de la piscine, vert et brun en contrepoint. Autant d’éléments qu’une seconde vision permet de mieux cerner. On peut reprocher au film un excès de formalisme, regretter une fin en forme de kaléidoscope qui ne conclut rien, mais le parfait enchevêtrement et la parfaite adéquation entre le fond et la forme font de ce film une œuvre marquante de sa décennie.
oranous
oranous

144 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 février 2008
Kieslowski est vraiment un réalisateur que j'apprécie énormément. Ici c'est filmé a la perfection, il n'y a pas de mot plus juste. Des plans magnifiques. Le tout chapeauté par une musiqué signé par le maitre en la matière Preisner. Certainement l'un des meilleur compositeur.
Bien que le film soit lent et sans de longues palabres interminables, Kieslowski arrive a nous garder dans le film. Ce film sur le deuil mais pas uniquement, mené par Binoche qui joue vraiment très bien.
C'est tout simplement un film indispensable
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 décembre 2015
Un drame anti-raciste-sexiste pas touchant et plein de maladresse. Julie est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!
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