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    Trois couleurs - Bleu
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    82 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Ca faisait un moment que je voulais voir la trilogie vu qu'à une époque tout le monde en parlait (sans pour autant faire avancer le schmilblick).
    Après le visionnage du premier acte cela ce comprend un peu. Techniquement la réalisation est parfaite et Juliette Binoche dégage un petit truc particulier, ce qui donne un rendu agréable, par contre le scénario apparaît bien trop parcellaire pour se pâmer devant le film à moins d'avoir une vie intérieur redevable à l'isf. To be continued...
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Bleu c’est l’histoire d’une femme déprimée, enfermé dans son chagrin. L’asservissement dont elle est victime suggère l’idée de liberté dont elle est totalement dépourvue. spoiler: Le choc est tel à la mort de sa famille qu’elle ne ressent plus rien.
    Elle veut faire table rase du passé. Cette froideur est renforcée par l’omniprésence de la couleur bleue qui renvoie à la discrétion, l’introversion et la raison.
    “- Pourquoi pleurez-vous ? - Je pleure parce que vous ne pleurez pas.” (dialogue entre Julie et la femme de ménage).
    La première scène avec l’enfant qui joue au bilboquet au bord de la route est inspirée du vécu de Kieślowski. Un jour, quand il avait 17 ans, alors qu’il faisait de l’auto-stop, une voiture est passée devant lui sans le prendre. Il a maudit son conducteur et a ensuite entendu le bruit d’un accident.
    La solitude peut parfois être admise comme une forme de liberté. Dans le cas de Julie, la liberté en ce sens n’est pas un idéal mais une contrainte qui lui est imposée de la manière la plus brutale qui soit : spoiler: le décès accidentel des personnes qui lui étaient les plus chères. Elle perd tout dans cet accident, jusqu’à sa raison de vivre. Ainsi, elle tente de se tuer à l’hôpital au début du film. Elle n’y parvient pas. Elle n’est pas libre. Elle n’a même pas la liberté de mourir. Elle est en plus dominée et dirigée par des pulsions destructrices, volontaires (briser la vitre de l’hôpital pour faire diversion) ou non (arracher les pampilles du lustre de verre bleu). Ces pulsions visent aussi à porter atteinte à son propre corps : elle frotte son poing contre un mur de pierre. Cet acte peut être assimilé à une punition corporelle qu’elle s’inflige après la faute : la relation sexuelle avec Olivier. “Avant tu sais j’étais heureuse. Je les aimais, ils m’aimaient aussi. [...] Maintenant j’ai compris, je ne ferai plus qu’une chose : rien. Je ne veux plus de possession, plus de souvenir, d’amis, d’amour ou d’attaches : tout ça sont des pièges” (citation de Julie) La question de la mémoire est centrale : Julie ne veut plus penser à son mari. Elle détruit ses partitions, elle ne va pas sur sa tombe, elle ne regarde pas d’anciennes photos. Le seul moyen qu’elle trouve pour vivre c’est de profiter des petits plaisirs de la vie : boire un café, manger une glace, écouter un musicien, nager, profiter du soleil. Elle cherche à s’isoler, à se détacher de tout, oublier son passé. Mais peut-on vraiment oublier ? Elle veut se détacher de ses sentiments ; car ce qui nous empêche d’être libre c’est l’amour. L’amour est-il un esclavage, une entrave ? Elle cherche la solitude mais elle n’est jamais seule. Elle a sans arrêt le concerto dans la tête. L’omniprésence de la musique c’est l’omniprésence de son époux. Elle tente de fuir, elle se bouche les oreilles, elle ferme violemment le piano. Mais la vie finit toujours par la rattraper : la naissance d’une portée de souris dans son appartement, le jeune homme qui se fait agresser qui toc à sa porte, le garçon, Antoine, qui l’appelle parce qu’il a trouvé son collier et surtout l’amante de son mari qui va accoucher. Antoine est un des seuls liens qui nous fait connaître la vie de Julie avant l’accident, le caractère et la personnalité de son mari Patrice. Il provoque un retour dans le passé douloureux de Julie. Elle refuse donc de parler avec lui. Cela risquerait de faire resurgir des sentiments et des souvenirs dont elle ne veut pas. Cette future naissance lui redonne cependant goût à la vie, lui fait comprendre qu’elle ne peut pas vivre comme elle l’a planifié. Cela la fait alors sortir de sa solitude, et disposer de sa liberté retrouvée.


    “Bleu, c’est la Liberté, l’histoire du prix que nous payons pour elle. A quel point sommes-nous vraiment libres ? [...] Bleu est une histoire sur l’esclavage des sentiments et de la mémoire.” (Krzysztof Kieślowski)
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    ENFIN VEUVE. Vivre ou survivre. Juliette Binoche est magnifique dans un rôle de femme blessée. Bleu, blanc, rouge, liberté, égalité, fraternité, la trilogie "festive" de Kieslowski avec une belle porté musicale de Preisner.
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 759 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Ce concept d'interprétation de la devise républicaine à travers une mise en scène forte et des histoires distinctes s'annonce a priori intéressant et surprenant mais se révèle rapidement lassant et redondant à cause d'une musique pompeuse rythmant les moments clés à outrance, de partis pris esthétiques symboliquement très appuyés et d'un exercice de style au final purement intellectuel, oblitérant toute émotion malgré le drame vécu par l’héroïne. Celle-ci erre au milieu de personnages à la vraisemblance discutable, portée cependant par une Juliette Binoche sombrement intense dont la reconquête de sa liberté individuelle s'analyse sans sentiment. Un passage trop didactique de la théorie à la pratique en somme!
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    Un film un brin intello, tout en en petites touches où semble-t'il chaque détail compte, depuis l'ombre de tasse à café à toutes ces teintes bleues qui soulignent de-ci de-là certains plans ou certaines émotions de l'héroïne.
    Juliette Binoche semble très à l'aise dans ce rôle de survivante d'un accident qui a emporté sa fille et son mari, et qui arrive petit à petit à se recontruire en acceptant des vérités qu'elle découvre sur son mari et qu'elles n'avaient pas soupconnées avant sa mort.
    Jolie musique en particulier lors des transitions
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Bleu est la première composante de la trilogie imaginée par Kieslowski autour de la devise républicaine (Liberté, égalité, fraternité) mais aussi dans ce premier volet celle d’une Europe en voie de construction. Il l’évoque à travers la femme d’un compositeur décédé récemment dans un accident de voiture avec sa fille. Elle va à la fois s’enfermer dans son monde en allant vivre à l’écart de ses proches, et découvrir un autre univers, des gens plus simples, très certainement, qui vont lui apprendre autrement la vie. Krzysztof Kieslowski esquisse les contours de toutes ses rencontres, des femmes surtout, mais l’approche formelle de sa mise en scène accentue chaque fois l’émotion. L’histoire racontée à demi-mots dans un cadre dédoublé souvent, où les images se voilent, les portraits s’effacent, participent à ce procédé narratif délaissé de nos jours. Les intentions y sont plus intenses, la narration plus expressive. Dans un tel cadre, Juliette Binoche pose avec intelligence et un panache discret. Elle exprime autant du regard que de la voix et donne ainsi à son personnage toute l’étrangeté et la force requise. AVIS BONUS Du réalisateur à la comédienne principale, via l’avis des spécialistes, et d’un technicien (le monteur Jacques Witta) il n’y a que du plaisir à découvrir les secrets et les articulations d’un tel film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    433 abonnés 4 768 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2022
    Une femme (épatante Juliette Binoche, césarisée) tente de revivre après le mort de son mari, compositeur, et de sa fille lors d’un accident. Premier et meilleur volet de la trilogie des couleurs de Kieslowski, un drame poignant qui touche au plus profond de notre cœur, accompagné par la BO sublime de Zbigniew Preisner.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Krzysztof Kieślowski est un grand réalisateur : il suffit de regarder Trois couleurs : Bleu pour s’en convaincre. Il réussit, en effet, grâce à sa mise en scène pleine de subtilité (à l’exception des effets de fermeture et d’ouverture au noir interne à un plan renforcé par une musique grandiloquente qui sont peuvent paraitre un peu lourds), à accrocher le spectateur sur une histoire à priori très banale (le travail de deuil d’une femme ayant perdu son mari et sa fille et son retour progressif à la vie). Kieślowski enchaine les plans splendides renforcés par la magnifique photographie de Slawomir Idziak, qui arrive notamment à sublimer la couleur bleue du titre sans que cela paraisse factice. A cela s’ajoute l’interprétation toute en finesse de Juliette Binoche et la splendide musique de Zbigniew Preisner. Malgré un sujet qui pourrait sembler trop quotidien, ce premier volet de la trilogie de Kieślowski autour des valeurs de la devise de la République française (même si le thème de la Liberté n’est pas spécialement celui qui saute aux yeux) est ainsi une réelle preuve du grand cinéaste qu’était Krzysztof Kieślowski.
    Agnes L.
    Agnes L.

    127 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Que se passe-t-il dans la tête et le cœur d'une femme de trente trois ans qui perd à la fois son mari et son enfant dans un accident de voiture ? Sans bavardage, Kieslowski le met en scène à travers Juliette Binoche, qui obtient là un superbe rôle.. Elle essaye d'abord de survivre puis de vivre. Ce film nous émeut et nous emporte avec sa musique comme l'était le chant dans « La double vie de Véronique ».
    Jahro
    Jahro

    44 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Je n’osais m’essayer à Krzysztof Kieślowski : le nom imprononçable, l’interminable Décalogue érigé en chef d’œuvre, l’admiration de ses pairs à Cannes ; le concert de louanges en provenance d’une élite hermétique avait de quoi me rappeler à l’humilité. Et puis tout arrive, et c’est une révélation. Bleu, c’est une pièce de théâtre qui se drape des atours offerts par le septième art. Des premières, elle reprend le minutieux travail de la mise en scène, les acteurs sublimés par la direction (Juliette Binoche y est magnifique), les scènes courtes, percutantes, le rythme étonnamment soutenu. Du second elle hérite un montage limpide, une caméra discrètement virtuose, une musique magistrale du complice de toujours Zbigniew Preisner (répétez plusieurs fois ce prénom et vous pourrez présenter les news). Les éléments se répondent pour appuyer le style ou la symbolique – omniprésente – et l’histoire est si bien agencée qu’il vaut mieux n’en rien dire. L’ensemble est réellement impressionnant, et pour une fois le Lion d’or et les trois Césars ne souffrent aucune contestation. Clamons-le haut et fort : ce premier du cycle Trois couleurs est une absolue réussite, et je n’attendrai pas cent ans pour enchaîner sur les deux suivants.
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    La première demi-heure est intense et réalisé de manière vraiment brillante. Ensuite
    le récit devient plus banal, la progression stagne un peu. Juliette Binoche par contre est poignante et les seconds rôles intéressants.
    Aulanius
    Aulanius

    177 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2011
    J'ai pris une méchante claque en pleine gueule (pardonnez moi l'expression) en regardant ce premier volet de la trilogie de Kieslowski. Tout d'abord, j'ai trouvé Juliette Binoche parfaite dans son rôle, elle vit son personnage, elle d'une froideur et d'un naturel. Tout au long du film, nous avons le droit à une bande son exceptionnelle accompagnée de toute la musique composé par le défunt mari, qui tarde à se finir. Les scènes se mêlent et s'entremêlent avec toute cette partition. Le Bleu est présent par bien des moments, il est de partout et représente la couleur principal du titre. Mais il faut y voir une subtilité avec le reste pour représenter toutes les couleurs du drapeau tricolore, représenté par les trois valeurs fondamentale de la nation : Liberté, Égalité, Fraternité. C'est pourquoi, j'ai fais le rapport (peut-être trop recherché par moi même) avec le blanc et le rouge. Le Blanc : les fleurs ; la flûte, vous comprendrez pourquoi ; les murs qui entourent la protagoniste ; les maillots de bain de toutes les petites filles qui viennent interrompre leur peu de liberté de Julie dans son moment privilégié, la piscine ; la lumière. Le Rouge : les voitures des personnages principaux ; le sang ; les boîtes de médicaments qui marquent un tournant dans la vie de "l'héroïne" ; la teinte des cheveux ; Pigalle. Se qui m'a frappé pendant ses 1h30, ce sont les symboles succins ou non : le faux sans-abri ; les rats ; la fameuse lampe bleue ; la piscine ; la partition qui est le sujet principal ; l'amie prostituée que tout le monde refuse. "Trois Couleurs : Bleu" est rempli de superbes plans divers et variés, dôté d'un réalisme galçant et nous permet de nous poser la question tel un sujet de philosophie : La liberté existe t'elle vraiment ? Je vous laisserai chacun vous forger votre opinion. Malgré certains moments qui ont légèrement vieillis, ce premier long métrage m'a clairement donné l'envie et le désir de voir la suite. 15/20.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Il y a quelque chose qui se dégage de ce film. J'aurais du mal à placer les mots adéquats je pense, c'est aussi une question de ressenti, mais ce film m'a parlé, m'a plu, par sa mise en scène, par ses choix de montage, par ses expérimentations, ses réflexions, sa musique, ses audaces et son interprétation.
    Alors il y a des choses superflues dans le scénario je pense, on aurait pu couper quelques trucs, mais en tout cas cela m'a donné envie de voir Trois couleurs - Blanc et Trois couleurs - Rouge.
    Anonyme M
    Anonyme M

    51 abonnés 1 546 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    nul. ont suit une fille qui se bat pour sa vie amoureuse et sa carrière professionnelle, c'est super super long et des scènes qui servent a rien, tu décroche très vite.
    Shawn777
    Shawn777

    476 abonnés 3 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    Ce premier volet du triptyque "Trois couleurs" réalisé par Krzysztof Kieślowski et sorti en 1993 n'est pas mal du tout. C'est l'histoire d'une jeune femme qui a perdu son mari et sa fille dans un accident, elle va essayer de faire son deuil dans l'anonymat. La trilogie explore les valeurs du drapeau français et nous sommes ici dans la partie bleu, qui, si on se rapporte à la devise "Liberté, Égalité, Fraternité", correspond à la liberté. Liberté que notre héroïne va essayer de regagner afin de s’affranchir de sa vie passée. Le sujet est très intéressant surtout qu'il y est traité ici de manière assez particulière. C'est d'ailleurs le premier film du réalisateur que je vois et j'avoue qu'il faut vraiment adhérer à son style pour aimer mais surtout pour en comprendre toutes les subtilités. Car oui, des subtilités il y en a beaucoup qui passent surtout à travers un montage assez expérimental mais néanmoins intéressant. Rien n'est laissé au hasard et je pense d'ailleurs qu'il faut le voir plusieurs fois pour bien tout comprendre. Le rythme est assez lent mais si on rentre complètement dans l'histoire alors on ne s'ennuie pas. La réalisation est également très bonne, tous ces jeux autour de la couleur bleu sont vraiment magnifiques, notamment la scène d'introduction qui est superbe (je l'avais d'ailleurs vu il y a longtemps et c'est cette dernière qui m'a donné envie de poursuivre le film). La musique est également très belle et est très bien représentée, mise au premier plan grâce à quelques scènes qui la mettent en valeur, notamment celle où Julie et Olivier essayent de terminer la partition de Patrice. Du côté des acteurs, ils sont également très bons, notamment Juliette Binoche qui joue très bien et qui est très crédible dans son personnage. "Trois couleurs : Bleu" est donc un bon film qui donne envie de poursuivre cette trilogie.
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