Derniers Avis sur Une Balle dans la tête

Le film est bien commencer
Mais le réalisateur a détruit la fin🧐
Visionnez bien vous allez me donner raisons

Probablement le chef d'œuvre de John Woo, en tout cas c'est son film le plus personnel, le plus viscéral, le plus profond, le plus dramatique. Un véritable "Deer Hunter" à la sauce Hong-Kongaise.
La musique principale du film est envoutante bien qu'elle soit utilisée beaucoup trop souvent, le trio d'acteur principal est très convaincant, les gunfights sont peut-être un peu moins travaillés que dans certains films de Woo mais ici il y a beaucoup plus d'émotion.

Il y a des films comme ça, après visionnage qui vous questionne... Les jours suivants m'ont également fait réfléchir...
Alors j'ai fini par en être convaincu, oui, maître Woo ce film est à la limite du chef d'œuvre !

Nous suivons le périple d'une bande de 3 amis d'enfance, Paul, Ben et Frank.
Ce film est à multiples rythmes, de Hong Kong au Viêt Nam vous passerez par toutes les émotions. De la niaiserie à l'horreur, de l'amitié à la haine, des scènes de gunfight aux larmes, il n'y a qu'un pas !
Les sentiments face au visionnage sont denses. La dernière partie du film est une sorte de chute libre, la décompression totale après les événements précédents.

Quel film peut se targuer de m'avoir fait couler une larme ? Ils ne sont pas légions !

Une épopée viscérale, un tour de force, une puissance qui monte crescendo.
Le titre de ce long-métrage porte habillement son nom.

N'hésitez pas un seul instant pour découvrir ce voyage au bout des enfers !

Toute la partie sur la rivière et dans la forêt est super. Le reste c’est trop long.

Les personnages restent attachants et le récit se mêle bien au contexte historique.

Et puis la musique. Il est bien ce thème mais on l’entend en boucle des premières secondes au générique.

Un classique du Cinéma sino-asiatique voire mondial. À voir absolument pour la culture. Film moyen, scénario avec beaucoup de potentiel mais mal exploité. Mon plus grand problème avec le film, est le titre que je ne trouve pas pertinent. Le lien avec le contenu du film est extrêmement faible voire insignifiant.

Le début est quelque peu laborieux puis l'histoire se met en place, les personnages se dessinent et le film démarre. Le point d'orgue est incontestablement la partie vietnamienne du métrage et principalement la séquence dans le camps de prisonniers.
Un film très violent, façon John Woo.

Ça prend aux tripes cette histoire d’amitié fratricide, sur un conseil amical pour regarder ce chef-d’œuvre, des batailles de gun fight qui fusent, John Woo mène à la baguette l’orchestre de la réalisation, le fond dramatisant de la guerre au Vietnam est poignante, c’était aussi la loi de la tyrannie des gangs profiteurs du désordre semé par le clivage politique gauche droite aux mains ensanglantées dans les deux camps.

La quintessence du cinéma de John Woo est dans Une balle dans la tête ! Le brio de la mise en scène, le soin du montage, le choix des cadres, les ralentis adroitement disséminés, les quelques arrêts sur image et surtout cette sorte de fluidité dynamique dans l'enchaînement des séquences qui constituent à elles seules autant de moments d'anthologie à peine croyables.

Pourtant, au delà de cette maestria technique et filmique, il y a bien entendu la direction d'acteurs, des acteurs au demeurant bourrés de talent au premier rang desquels le beau gosse Tony Leung brille de mille feux et dispute à Chow Yun Fat, l'autre acteur fétiche de John Woo, sa couronne de lauriers du cinéma de Hongkong et du cinéma mondial.

Ces acteurs, ces 3 acteurs (Tony Leung, Jacky Cheung et Waise Lee -sans compter l'excellent Simon Yam le "quatrième larron"...) qui incarnent 3 amis et autant de conceptions différentes du monde (le gentil, le benêt et le pragmatique) vont connaître un destin brutal, celui de l'ultra-violence du notre célèbre cinéaste chinois qui n'a certainement pas l'habitude d'y aller par quatre chemins, de prendre des pincettes, ni de faire de manières.

Ainsi, à cette époque le Vietnam est peut-être le pays des "opportunités" mais surtout un pays en guerre en proie au chaos le plus total. Loin de nous servir tel point de vue ou donner telle leçon ou interprétation d'un tel foutoir, John Woo ne fait que nous tracer la trajectoire de ce trio entré en collision avec le dit foutoir des plus foutraques et des plus cinglés que l'on puisse concevoir.

Les sentiments et surtout l'amitié sont exacerbés ici dans cette tourmente, exagérés sans doute et dans le dernier tiers presque aussi cinglés que la guerre elle-même. On suit ce chemin de l'amitié à la haine, autant fascinés qu'interpellés. Car contre toute attente, on y croit. Ce n'est finalement que la façon exubérante de John Woo de nous dépeindre la noirceur de l'âme humaine, si vulnérable à la folie destructrice du monde extérieur.

Un beau film de John Woo qui y prouve encore une fois sa maitrise éclatante. On pense évidemment à un Deer hunter de Cimino, au côté film d'action plus mis en avant, mais dont le message est semblable. Comme en passant, John Woo glisse un message politique plus en prise avec son époque avec les manifestations étudiantes au début du film. Les trois amis, dont le seul but est à l'origine de faire fortune, vont se retrouver pris dans une spirale infernale qui les entraînera dans une grande fresque épique et historique.

Alors que trois amis d'enfance commencent à avoir des problèmes avec la mafia, ils se voient forcé de fuir Hong Kong et vont notamment arriver au Viêt Nam, là où la guerre fait vraiment rage...

Avec Une balle dans la tête, John Woo livre un récit d'amitié sur fond d'Histoire, de guerre et de massacre, rappelant The Deer Hunter de Michael Cimino. Une amitié soudée face à la pègre locale mais mise à mal par l'horreur et la boucherie de la guerre qui va provoquer une descente aux enfers au coeur du sang, des crimes et de la folie. John Woo livre un constat sur la nature humaine, sa cupidité et sa noirceur qui peut pousser l'homme à commettre les plus horribles des actes, que ce soit par la guerre ou l'image de cette chanteuse de cabaret droguée par un gangster.

Braquant sa caméra sur les trois protagonistes, John Woo ouvre son film de manière plutôt légère en nous emmenant dans leurs vies quotidiennes entre amours, amitiés et liens familiaux. Peu à peu, la descente aux enfers commence et Woo instaure un climat plus dramatique qui va prendre de plus en plus de puissance et d'ampleur. Il retranscrit de belles manières tous les enjeux des protagonistes et leur choix dans les moments importants et face aux dangers. Il met en place une atmosphère oscillant entre violence, dramaturgie, lyrisme et cruauté.

La caméra de John Woo capte brillamment toute la violence et la cruauté mises en images. Si ce n'est guère toujours très subtile, c'est réalisé avec fluidité et dynamisme, faisant opposition à la finesse du fond de l'oeuvre, ses fusillades sont d'ailleurs des modèles du genre avec plusieurs effets de style (ralenti, explosion, montage épileptique...) utilisé avec brio et servant, sans aucune lourdeur, son récit, participant à l'atmosphère puissante de l'oeuvre. Omniprésente, la musique, en plus d'être de qualité, est bien utilisée et le trio d'acteurs principaux, au jeu parfois très théâtralisé, est tout de même impeccable

Voyage initiatique de trois jeunes innocents qui vont voir la vie et la guerre les transformer à jamais. John Woo place l'amitié et les valeurs face à la guerre et l'atrocité de la nature humaine pour un récit aussi violent que bouleversant.

Bon, c'est clairement pas le meilleur film de son auteur. Le début est assez gnian-gnian et fouillis, la VF est immonde, les bruitages font assez kitch... Mais passée cette introduction, le film devient plus agréable à suivre, on voit les personnages vagabonder au Vietnam, tout ceci entrecroisé de gunfights impressionnants, de passages durs et un changement intéressant au niveau des personnages (sauf Paul qui est beaucoup trop basique).
Donc c'est pas le meilleur Woo mais ça reste intéressant et à plusieurs moments impressionnant, malgré de petits défauts ça et là.

Inspiré par les gravures religieuses autant que par le cinéma ou les images d'actualités, John Woo déverse toute sa frustration et sa colère dans ce qui reste son œuvre la plus violente et personnelle. "Une balle dans la tête" évoque déjà évidement son thème de prédilection, à savoir la Guerre du Vietnam. Ici c'est du point de vue de trois civils qui ne font que traverser le conflit et cela nous conduit à un film d'humain qui sait cerner l'intimité émotionnelle des protagonistes (à l'aide d'une qualité d'interprétation sensationnelle de l'ensemble de la distribution, mais surtout des principaux)affirmer un message pacifiste, autant que la folie furieuse et la barbarie inhérentes au contexte sous-jacent de la guerre dans une mise en scène diablement efficace et marquante. Woo s'inspire de sa propre jeunesse mais y dénonce surtout dans son scénario le massacre de la place Tien An Men, profond traumatisme dans l'inconscient collectif chinois. "Une balle dans la tête" est un classique du cinéma chinois.

Réalisé par John Woo en 1990, ce film est l'un des plus beaux de son auteur, qui raconte ici l'odyssée de trois amis hongkongais pendant la guerre du Vietnam. Sur le fond, on a tendance à penser par moments à "Voyage au bout de l'enfer" de Cimino dans cette volonté de dénoncer l'extrême violence du conflit et en particulier des soldats vietnamiens, susceptible de traumatiser durablement les victimes d'une telle sauvagerie. Sur la forme, on retrouve le style unique de John Woo, avec une virtuosité stupéfiante dans les scènes d'action: parfaitement lisibles grâce à un découpage aussi précis que dynamique, elles permettent surtout aux personnages de libérer leur émotions. Leur dimension cathartique est donc saisissante. Bien sûr, on peut trouver que certains passages sont un peu mièvres où n'aient pas très bien vieilli, et le final est trop excessif pour pleinement convaincre, mais le charisme des acteurs, la stylisation de la mise en scène et le lyrisme de l'ensemble élèvent quand même "Une balle dans la tête" au rang mérité de film culte.

Mes amis, aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. En effet, vous l'aurez compris, j'écris là ma 500° critique sur ce site, Allociné, qui je l'espère vous plaira autant que les autres, et que je vais essayer de faire plus longue que celles que je vous ai déja livrées. Au début, je devais continuer mes critiques sur la trilogie "Blade", mais comme je viens tout juste de visionner "Une Balle dans la tête" et qu'il ma réellement marqué, je ne pouvais vous parler de "Blade 2", bien qu'il s'approche du chef-d'oeuvre du cinéma de vampires que je recherche tant. Comprenez que pour fêter une telle occasion, il fallait bien que je choisisse un long-métrage digne de ce nom, réellement génial et bouleversant, que l'on ne peut trouver que dans la filmographie d'un certain réalisateur, dont, je pense, vous connaissez presque tous le nom. Je veux vous parler là de John Woo, à qui l'on doit des chef-d'oeuvre du genre du film d'action, tels "The Killer", "A toute épreuve", "Volte/Face", ou encore le film dont je vais vous parler aujourd'hui, "Une Balle dans la tête", pour en faire le rapprochement avec le reste de sa filmographie. Ceux qui auront vu tous ces films que je viens de citer, ou ne serait-ce qu'un ou deux, sauront à quel point le gars est un maître du long-métrage de genre. Bon, il existe aussi des oeuvres telles que "Chasse à l'homme", avec Van Damme ou encore "Broken Arrow", avec Travolta, qui, bien que totalement clichés et bourrins, se montrent très divertissants et sont pourvus d'une action et d'une réalisation qui sauvent le tout de la noyade. Mais bon, comme ils sont tirés de sa période américaine, je me permets de ne pas trop les bacher. En effet, il était largement meilleur dans son pays natal que chez les ricains, se montrant dès lors beaucoup moins inspiré et passionné, s'auto-parodiant quelques fois, avec des exagération notables et des scènes d'action qui semblaient vouloir faire un énorme doigt au mot même de la crédibilité. Et ceux qui le connaissent se disent sans doute "Oui, mais à Hollywood, il a aussi fait "Volte/Face", que t'as déja cité en exemple, donc c'est pas si mauvais!". Oui, c'est pas si mauvais, d'accord, mais c'est largement moins bon que lorsqu'il faisait ses débuts. Bien que cela soit prévisible de ma part, je pourrait aussi vous dire que c'est l'exception qui confirme la règle. Cela répond à votre remarque, bien que ce soit moi qui l'ait faite? A présent que j'ai fini mon introduction, et que j'ai terminé de parler de John Woo et de sa filmographie, je vais plus me concentrer sur "Une Balle dans la tête", et, ainsi, par la même occasion, vous en donner mon avis, mais aussi le justifier. Ah oui! Maintenant que j'y pense! Souvenez-vous, récemment, en été 2013, si je ne me trompe pas, sortait un long-métrage avec Stallone et Slater. Et là, vous vous dites, quel est donc le rapport avec "Une Balle dans la tête?" Son titre, tout simplement. En effet, il s'appelait "Du plomb dans la tête", et se voulait très décevant, mais là n'est pas le sujet. Bref, pour ceux qui ne le sauraient pas, le plomb peut aussi être considéré comme un synonyme de la balle. On pourrait également prétendre qu'il signifie que le mec est complètement barré, totalement fou ou déjanté, mais vu que personne dans ce métrage n'est présenté ainsi, on ne peut réellement utiliser cet argument. Plagiat ou hommage? La frontière est floue, un peu trop, même. Il n'y a pas à dire, "Une Balle dans la tête" est un authentique chef d'oeuvre. Mais vraiment hein, pas seulement un excellent film. Non, tout est ici génial. La bande-sonore est parfaitement associée à tout le reste, les acteurs sont tous aussi bons les uns que les autres, bien que certains surjouent, les effets spéciaux sont excellents, les gunfights jouissifs, explosifs et très spectaculaires, la réalisation virtuose et parfaite. Je pourrai continuer ainsi pendant au moins 5000 caractères de plus, mais comme cela ne serait ni intéressant pour vous ou pour moi, je ne le ferai pas. Au lieu de cela, je vais plutôt me concentrer sur deux ou trois points en particulier, qui reflètent la qualité de l'oeuvre. Je suppose qu'il est inutile que je vous parle plus amplement de la mise en scène, comme je l'ai déja fait pour "The Killer", puisque les deux sont du même niveau, de celui qui se trouve au maximum de l'échelle de la perfection au cinéma. D'ailleurs, je ne sais pas lequel de ces films de John Woo je préfère. "Une Balle dans la tête" n'est pas un simple film d'action. On aurait pu le faire comme un banal métrage américain, sans aucun fond et avec une morale à deux balles, mais lorsque l'on s'appelle Woo, on ne se contente pas du strict minimum. Lui, il veut du lourd, du poussé, du profond, du réfléchit, il ne souhaite pas que l'on se dise, après son film, que c'était pas si mal, mais pas si bien non plus. Ce long-métrage là est clairement une critique de la guerre, de ses exactions et de ses massacres, de la vénalité de l'Homme, de la trahison pour l'argent, mais également de sa violence et de sa nature... J'ai dit que je ne parlerai pas de la réalisation, mais je me sens obligé de vous en dire plus sur les ralentis. Pour faire court, ils sont réellement utiles, bien placés et trouvent leur utilité dans la mise en scène générale, pas comme ceux de nombreux films américains ( "Resident Evil", "Blade : Trinity",... ), et ajoutent au côté artistique de l'oeuvre. Je mettrai bientôt le lien pour que vous puissiez lire la suite de ma critique sur mon blog, si vous le désirez. Voila, c'était ma 500° critique, et je tenais à vous remercier d'avoir pris le temps de la lire, mais aussi à remercier ceux qui suivent les critiques que je poste et, visiblement, les apprécient. Merci à tous!

Voila le chef d’œuvre absolu de John Woo et sûrement l'un des meilleurs film d'action de tout les temps, un film de fou. Le film bénéficie d'une mise en scène de pur psychopathe avec en plus de ça un scénario exemplaire qui exploite ses personnages et multiplie les scènes choc (la scène du Vietnam,à la fois tragique et violente). Et que dire des gunfights survoltés bordés par des plans séquences où se passe des dizaines d'actions suicidaires (des acrobaties,des glissades) mais qui restent fluides. Je pourrais parler encore des heures de ces joutes explosives qui envoient balader de nombreuses scènes d'actions des productions américaines, je pourrais parler encore plus longtemps du script poignant et tragique de la pellicule mais bon je vais aller directement à l'essentiel. Si vous n'avez pas vu ce film, ne restez pas ici et courez voir ce chef d’œuvre. REGARDEZ-LE!!!