Les chansons de Simon and Garfunkel présentent sur la bande annonce de The Graduate sont devenus plus cultes que le film, même si ce dernier ne laisse pas sa part au chien... Il faut avouer que "And here's to you Mrs Robinson, Jesus loves you more than you will know..." pour l'inédit et la vraie écrite pour le film, c'est tellement le minimum vital. La fraicheur des sixties doublée par une histoire d'amour originale et moderne pour l'époque (sous fond de mise en avant du phénomène M.I.L.F. avant l'heure.. ah!), le tout avec le flegme et la gaucherie d'un nouveau jeune bientôt acteur incontournable, Dustin Hoffman. L'étudiant désœuvré rencontre l'épouse malheureuse et s'en suit une liaison peu constructive. Sauf que c'est sans compter sur la fille de cette dernière, que notre cher protagoniste ne pourra s’empêcher d'en tomber amoureux. Même si l'idylle demeure difficile à croire tant les deux jeunes gens font mal passer la tension de leur amour à l'écran (l’actrice jouant la mère, Anne Bancroft, étant pour beaucoup pour la dose de sensualité de The Graduate), cela brise un peu les codes de la famille bourgeoise des années 60 et met un peu de rock'n'roll dans la vision bien terne de la femme au foyer. Aaah l'âge des femmes à Hollywood c'est toujours une bien triste affaire, et ne date pas d'hier, Anne Bancroft n'a que...6 ans de plus que Dustin Hoffman. On comprend qu'elle soit si "bien conservée", on est loin du "double de son âge". Mike Nichols révolutionne la comédie romantique avec des données bien peu romantiques.