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traversay1
3 647 abonnés
4 878 critiques
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3,0
Publiée le 9 juillet 2024
Les histoires d'amour sont encore plus poignantes en temps de guerre. Avec Granier-Deferre à la réalisation et Pascal Jardin au scénario, il était raisonnable d'espérer de cette brève idylle sous l'exode quelque chose de plus que ce qui nous est proposé sur l'écran, tant du point de vue des péripéties, que de la mise en scène et surtout des dialogues, étonnamment insipides. Le film repose pour l'essentiel sur le duo formé par Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider, lesquels, sans démériter, manquent un peu de fièvre. Les seconds rôles sont anecdotiques de Biraud à Castaldi, en passant par Régine. Dans un petit rôle, celle d'une fille-mère, on aperçoit avec plaisir Anne Wiazemsky, qui abandonna plus tard le métier d'actrice pour celui de romancière, avec un franc talent et succès.
L'ARRIERE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS. Dans la wagon de queue ça fricote. La voie est serrée, la destination inconnue. Le temps nous est gare. Train-tignant s'agace, son billet n'est pas composté et la belle s'envole pour un autre destin. La bataille est perdue. La SNCF a aimé.
Beau film. On suit la débâcle de mai/juin 1940 à travers le destin d'un couple qui se forme comme par accident lors d'une fuite vers le sud de la France à bord d'un train. Julien Maroyeur se retrouve dans le même wagon qu'une certaine Anna, à l'accent germanique prononcé. Le coup de foudre est immédiat, mais les obstacles à cette passion apparaissent vite démesurés : Julien est marié et père d'une fillette, la défaite se confirme, les Allemands sont partout, et Anna a le malheur d'être juive... Les deux acteurs principaux jouent prodigieusement bien. Leurs nombreux compagnons de voyage donnent des visages à ces Français moyens obligés de partir de chez eux du jour au lendemain, et la promiscuité forcée dans un wagon révèle les petites mesquineries, les grandes lâchetés, mais également la solidarité, l'abolition des distances sociales... A noter également la belle musique de Philippe Sarde.
Un film exceptionnel sur l’exode de la population française durant la seconde guerre mondiale. Symbole du sacrifice passionnel, descriptif du coup de foudre, du coup de cœur, de la relation fusionnelle et des complexités de la vie, porté par deux grands acteurs que sont Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider. Le mélange d’archives et d’image de fiction avec des arrêt sur images saisissants, une manière de filmer et cadrer sublime et une musique Philipe Sarde poignante, un pure chef-d’œuvre du cinéma français.
Un bon Granier Deferre, qui restitue un épisode peu glorieux de la seconde guerre mondiale. Le scénario est pourtant bancal, avec cette histoire d'amour un peu étrange, mais bon les gens ont besoin de s'aimer même en temps de guerre. Et le film, outre sa belle reconstitution et la musique de Philippe Sarde, offre quelques belles scènes de belle camaraderie, on retrouve Regine et Maurice Bigaud avec plaisir, Trintignant en amoureux transi, ça fonctionne aussi, et Romy reste Romy. La scène finale est très forte mais on aurait voulu que ça continue, la on est suspendu et incrédule. Toujours ce scènario bancal
Très poignante histoire entre deux êtres qui se sentent attirés l'un vers l'autre. La plus grande partie du temps, cela se déroule dans un train ajouté à la ligne régulière qui va du nord vers La Rochelle. Dans ce contexte de fuite, alors qu'ils sont serrés les uns contre les autres, va naître une idylle entre une femme juive allemande et un réparateur de radios français. Lhomme, marié, voyageait avec sa femme et sa petite fille. Ces dernières ont bénéficié d'une place assise en première classe alors que les hommes sont relégués dans les wagons de queue, réservés aux chevaux. La réalisation est splendide tout comme les dialogues et la photographie sans oublier Romy Schneider en pleine beauté.
Une histoire d'amour impossible et chahutée comme l'époque, seconde guerre mondiale et son impitoyable dureté et le train ou wagon à bestiaux dans lesquels Jl Trintignant homme marié timide spoiler: séparé de sa femme [spoiler]voyageant en première classe avec sa fille et son futur [/spoiler]spoiler: bébé, rencontré Anna ou romy Schneider superbe femme juive allemande rescapée d'un camp et fuyant les atrocités. Ces deux êtres faits l'un pour l'autre vont s'aimer un court moment. Bref c'est un bon film même si j'ai vu mieux porté par la présence de Trintignant et Romy avec quelques répliques de Maurice Biraud bien senties , une régine bien légère...ceci dit qu'est il arrivé à la femme de JL Trintignant qu'on ne voit que vers la fin..et pas à la sortie ou fin du voyage..comment se sont ils retrouvés ? J'avoue être restée sur ma faim car ce côté n'a pas été explore dans le film..comme les 3 ans durant lesquels il passe sa vie avec elle sans Anna ou Romy ..si l'ensemble du film la débâcle, les horreurs, scène dans un wagon atroce sont bien restituées, la fin ma laissée insatisfaite..
On retrouve Trintignant et Romy dans le bureau d'un collaborateur soupçonneux et leur amour crève l'écran mais quel sera leur sort?? spoiler: Le film reste muet la dessus les montrant penches l'un sur l'autre.. fin à inventer ou alors il faut Lire le roman [/[spoiler]spoiler]de Simenon que j'ai pas lu ..C'est un film néanmoins bien joué ,touchant mais qui aurait mérité un traitement plus approfondi . Je mets 3,5 sur 5..
Pierre Granier-Deferre est un cinéaste remarquable. La Veuve Couderc (1971), Le Train (1973) et Une Étrange affaire (1981) figurent sans l'ombre d'un doute au panthéon du cinéma français. Observant ses contemporains avec l'acuité d'un entomologiste, ses préoccupations et sa vision du monde sous antidépresseurs se devaient de croiser le pessimisme et le fatalisme de l'œuvre de Georges Simenon dont La Veuve Couderc et Le Train sont issus. Avec Pascal Jardin au scénario, La Veuve Couderc ne pouvait être que ce miracle d'équilibre dans lequel la fuite et la marginalité côtoient avec la même puissance la solitude et la tragédie. Pendant l'été 1934, dans une campagne en apparence tranquille, les jours, les heures, les minutes s'égrènent lentement, comme si au-dehors, les soubresauts du 6 février 1934, la montée des ligues d'extrême-droite, l'antisémitisme croissant et les scandales Stavisky et Prince n'avaient aucune prise sur les habitudes et le quotidien d'un petit village endormi de France.
Retrouvez la suite de ma chronique à partir d'un photogramme extrait du film: https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/02/la-mise-mort-chez-pierre-granier-deferre.html
L'exode de 40 est bien rendu et le couple Schneider-Trintignant superbe. La fin est un peu abrupte. Les meilleurs dialogues: -"Moi j'ai fait l'autre ( la grande guerre).Je croyais bien qu'il n'y en aurait plus." - "Il y en aura toujours. Les hommes sont si cons." Poutine, 49 ans après, leur donne raison.
Pierre Granier Defferre s'il appartient à la même génération que celle des cinéastes de la nouvelle vague, resta sur les chemins balisés de la qualité française.
Certes, sa filmographie comprend plusieurs films à grand succès public, souvent portés par un casting de vedettes incontestées, mais sa réputation dans les rangs de la cinéphilie est restée modeste.
" le train" présente une distribution de premier ordre sous la houlette de Romy Schneider et de Jl Trintignant.
Le décès de cet acteur dont la filmographie est la plus capee du cinéma français, avec celle de Michel Piccoli, permet de revoir en salles dans des conditions optimales ce classique du cinéma français des années 70.
Film d'acteurs, il souffre parmi ses principaux défauts d'un manque de rythme tout de même dommageable, renforcé par un scénario un peu court et surtout, c'est son principal défaut, de dialogues peu lumineux.
Par contre, il faut reconnaître la prestation admirable des deux acteurs ( Schneider est ici absolument remarquable). Elle domine même par son interprétation tout en non dit, Trintignant dont on connait pourtant l'immense talent.
La dernière scène du film est absolument formidable d'émotion et représente sans nul doute le morceau de bravoure de " le train".
Histoire d'un coup de foudre et matérialisation d'un amour tragique, il révèle la pulsion de vie inhérente aux personnages, ballottés dans le tourbillon de l'Histoire dans ses aspects les plus tragiques et qui se fiche totalement de leur bonheur.
Mais à l'écran cette dernière scène aussi magnifique qu'elle soie ne rachète pas le manque de souffle de cet opus de Granier Defferre. Dommage !
Remplissage inutile, personnages secondaires sans intérêt, adaptation lente et traitée avec une étonnante légèreté. Pourquoi pas mais la débâcle de 1940 et l’exode qui suivi n’étaient de loin pas une marrade et cette singularité est franchement mal venue en l’état, bafouillant ainsi le potentiel autrement plus dramatique du film. Si, en plus, on soustrait Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider du « Train », il ne reste plus rien.
Voilà une France en déroute, pitoyable et paillarde dans la débandade, voire sans scrupule quand la faim creuse les estomacs. Celle décrite par Simenon. Heureusement le couple Schneider/ Trintignant magnétise l'écran, bien en valeur pas les français moyens qui les accompagnent. La reconstitution historique est bien moyenne et frise le kitch, et en tout cas, on est loin de la réalité que dut constituer cet exode. Peu importe, on a vécu à leur coté, la passion d'une rencontre marquée d'une mauvaise étoile. Une nouvelle fois Romy revient sur une période noire de sa jeunesse: quel cran! TV juin 2022
Belle histoire d’amour dans un train durant l’exode de 1940. D’un côté, un homme marié dont la femme est enceinte, laquelle voyage en première et lui dans un wagon de marchandises, de l’autre une jeune juive fuyant les bourreaux allemands, contrainte de voyager dans le même wagon. Ces deux là vont se plaire instantanément, et ce couple formé par Jean Louis Trintignant et Romy Schneider va éclipser quelque peu les seconds rôles pourtant de qualité (Régine, Maurice Biraud…). L’ambiance de la guerre est bien rendue . Seuls bémols, des longueurs, car il ne se passe pas grand chose, mais cette histoire issue d’un roman de Simenon se laisse regarder sans déplaisir.
Très beau film, d’amour,et de guerre adapté du roman de Simenon. Les adaptations de ce romancier sont rarement des ratages. Il est servi par deux grands acteurs, Jean Louis Trintignant et Romy Schneider. Cette dernière était vraiment très belle et émouvante. Le tout se déroule pendant l’exode, Jean Louis Trintignant, homme timide, se sauvant avec sa famille et Romy Schneider, juive allemande fuyant les nazis qui avancent inexorablement.Ils vont s'aimer un bref instant. Le wagon de bestiaux où ils se trouvent renferme des échantillons de l’humanité, du bon et du moins bon. On retrouve Régine en prostituée un peu vulgaire. La fin, différente du roman est assez poignante, les deux amants occasionnels se retrouvant trois ans après dans des circonstances dramatiques. A voir.