Votre avis sur Hook ou la revanche du Capitaine Crochet ?
3,0
Publiée le 2 novembre 2021
En quittant le Pays Imaginaire, Peter Pan a grandi et a (fatalement) fini par en oublier ses racines. Devenu adulte et père de famille, Peter Pan est devenu Peter Banning, un avocat d'affaires débordé et qui fait passer ses enfants au second plan. Lors d’un voyage pour les fêtes de Noël, il séjourne à Londres en famille chez Wendy, devenue grand-mère. Mais cette réunion de famille va virer à la catastrophe lorsque le capitaine Crochet refait surface et kidnappe les enfants de Peter pour le provoquer en duel. Une vieille rancœur qui va contraindre Peter à renouer avec son enfance, ses souvenirs enfouis et surtout, retrouver le Pays Imaginaire et les Enfants Perdus…

Avec Hook ou la revanche du Capitaine Crochet (1991), le réalisateur Steven Spielberg s’est attelé, non pas à une énième adaptation de l'œuvre de J. M. Barrie, mais plutôt à une sorte de suite nous permettant de découvrir ce qu’est devenu Peter Pan. Il en résulte à la fois un film familial et une œuvre épique qui nous entraîne dans un univers féérique où se côtoie pirates, sirènes et surtout, les Enfants Perdus à l’imagination débordante (la séquence du festin). Une réalisation soignée qui nous entraîne dans un monde foisonnant de couleurs et d’aventures, côté pirates, où la bagarre et l’alcool coulent à flot, côté Enfants Perdus, avec des cabanes dans les arbres, des tunnels et autres passages secrets, un monorail qui parcourt l’île, des bazookas qui lancent des œufs ou de la peinture, … Comment ne pas tomber sous le charme quand on est môme ? (l’ayant découvert en VHS, j’ai le souvenir ému d’avoir usé à outrance la bande magnétique de ma K7).

Bien évidemment, ce film ne serait pas ce qu’il est sans cette distribution qui nous offre un trio tout bonnement adorable, avec Robin Williams (émouvant en Peter Pan), Dustin Hoffman (superbe en capitaine Crochet) & Bob Hoskins (hilarant dans le rôle de Mouche), ajouter à cela, quelques touches féminines fort appréciables dans cet univers exclusivement masculin, en la personne de Julia Roberts (la fée Clochette) & Maggie Smith (Wendy).

Si la mise en scène et les décors nous invitent au voyage, on peut aussi citer la très belle et envoutante B.O composée par John Williams, qui de temps à autre, nous offre quelques moments de grâces et d’émotions. Avec le temps, s’il fallait trouver un défaut à ce film, cela ne pourrait être que sa durée excessive (plus de 140min), le film aurait gagné en efficacité s’il avait été raccourci d’une bonne demi-heure.

Avec ce film, Spielberg nous offre un très beau moment de cinéma, intemporel et que l’on prend toujours plaisir à voir et à revoir.

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3,5
Publiée le 20 septembre 2024
Film mal aimé de Spielberg, il reste néanmoins une excellente approche originale du conte de Peter pan. Les acteurs sont parfaits, notamment Dustin Hoffmann en capitaine crochet. Il faut réahabiliter ce film du génialissime Spielberg.
3,5
Publiée le 1 mai 2023
Dans l’esprit de ses admirateurs inconditionnels, « Hook, la Revanche du Capitaine Crochet » ne figure pas parmi les meilleurs films de Steven Spielberg ? A tel point que beaucoup s’imaginent que « Hook » a été un flop commercial. Il a en réalité effectué une carrière en salles plus qu’honorable, rapportant au total 30 millions de dollars pour un budget de 8. Il figure même encore de nos jours dans les films du genre « pirates » parmi les plus rentables de l’histoire derrière les cinq épisodes de la saga « Pirate des Caraïbes ». La critique de l’époque a été en revanche plutôt globalement négative. Il a été reproché à Spielberg d’avoir voulu s’écarter du roman de James Matthew Barry et de ses adaptations en dessins animés en créant une suite aux aventures de Peter Pan qui devenu adulte et avocat d’affaire célèbre a complétement oublié ses rêves d’enfants (un crime de lèse-majesté pour Steven Spielberg !). Une trahison en quelque sorte que le réalisateur et ses scénaristes auraient mal exploitée. Pourtant, le film est loin d’être inintéressant notamment dans sa première partie avant que Peter Pan, alias Peter Banning, ne retourne dans ses rêves pour sauver ses deux enfants retenus prisonniers par le Capitaine Crochet qui veut absolument obliger Peter Pan à venir le combattre pour obtenir réparation de sa jambe de bois. Dans l’appartement de Wendy devenue la grand-mère de ses enfants, interprétée par la toujours savoureuse Maggie Smith, l’ambiance est au mystère et à la rêverie, Wendy n’ayant quant à elle jamais oublié ses aventures de jeunesse. Arrivée au pays imaginaire qui verra l’action se cantonner presque exclusivement au décor d’un galion en cale sèche, la magie retombe un peu. Robin Williams semble un peu emprunté malgré les louables efforts de Spielberg pour contenir le cabotinage souvent exaspérant qui a presque toujours handicapé le jeu de l’acteur défunt tragiquement. Julia Roberts alors distribuée un peu partout à la suite du choc « Pretty Woman » est, il faut bien l’avouer, très peu convaincante en fée Clochette. Seul Dustin Hoffman est impayable en Capitaine Crochet, parvenant à s’imposer haut la main dans un registre où on ne l’attendait pas forcément. Règne ensuite une impression de fouillis autant narratif que visuel, notamment dans la gestion des « Enfants perdus » qui pour le coup le paraissent réellement. Le tout est encore aggravé par la longueur du film (138 minutes). Une question reste en suspens : Pourquoi donc Steven Spielberg n’a-t-il jamais fait prendre le large à ce satané galion ? D’autres rebondissements se seraient sans doute offerts à lui. Steven Spielberg qui a imposé Robin Williams dans le rôle de Peter Pan a sans doute commis avec ce choix l’erreur qui fait un peu boiter bas son film. En parlant de boiter, on peut finalement se demander si Dustin Hoffman en Peter Pan et Robin Williams avec la jambe de bois n’aurait été un meilleur choix. « Hook, la Revanche de Peter Pan » s’avère donc un film dispensable mais tout de même fort sympathique comme toujours avec Spielberg qui ne vise jamais complétement à côté de sa cible.
3,0
Publiée le 27 mai 2015
Un film d’aventure de Steven Spielberg qui transpose l’œuvre de J.M. Barrie pour nous présenter un Peter Pan adulte, ayant oublié le Pays Imaginaire. Sur le plan technique, la mise en scène est solide, et décors, costumes et effets visuels sont de qualité. De plus, Robin Williams, Maggie Smith et surtout Dustin Hoffman sont irrésistibles. Malheureusement, le scénario est quelque peu déroutant et enfantin, et ne dégage pas l'univers magique et enchanteur tant espéré, à l‘inverse de la réalisation "Neverland", abordant elle aussi le mythe de Peter Pan et se révélant bien plus touchante. "Hook ou la revanche du Capitaine Crochet" n’en reste pas moins un bon divertissement à regarder en famille !
3,5
Publiée le 11 février 2023
Taillée sur mesure pour le très populaire cinéaste Steven Spielberg, l’adaptation de l’œuvre de James Matthew Barrie lui offre des possibilités titanesques afin de recouper avec ses thèmes récurrents. L’enfance est un état de stase dont on cherche souvent à en sortir. On cherche à faire évoluer la conscience vers un niveau extrêmement inaccessible, c’est pourquoi le récit partage sa narration entre réalité et fantaisie. S’il ne s’agit pas de la lecture conforme du roman ou bien de l’animation enchantée de Disney, le réalisateur se permet des libertés, découvrant ainsi un ressort scénaristique pur et intéressant. Il libère ainsi les arcanes d'un cinéma familial, qui possède également tous les motifs qui collent à la carrière d'un réalisateur, rêvant toujours les yeux ouverts.

Pas le temps de s'amuser à Londres, la magie est loin d'exister dans un monde qui pousse les travailleurs à se donner corps et âme dans un métier ne profite au big boss. À ce stade, nous arrivons un poil trop tard dans le parcours du protagoniste qui, malgré une vie rangée, doit simplement redevenir un héros et un père. La quête initiatique est un sujet que le metteur en scène prend alors à contre-pied. Ici, il s’agit d’un adulte rigidement ancré dans sa profession et qui entrevoit l’accès vers la délivrance par les souvenirs et la nostalgie. Cet état d’esprit se traduit par une échappatoire évidente, car elle ne soumet pas ou peu de responsabilités. Nous faisons alors un crochet vers l’enfance et l’état d’esprit qui l’accompagne. Cependant, le point de départ diverge des précédents récits. On se délecte d’un Peter Banning (Robin Williams) particulièrement enchaîné à son business. Il est résolu à absoudre un mal-être qui l’a enraciné un moment, avant de virer de bord et d’accepter la fatalité qui lui était destinée. Comme chacun, une fois dans une situation inconfortable, on cherche à se faire oublier ou à disparaître. Le drame qui suit ce constat démontre alors que l’impasse est une dure réalité que Peter se doit d’affronter, dans sa tête et dans les bons souliers.

Mais alors pourquoi son personnage ne constitue pas la charnière centrale du conte ? Le Capitaine James Hook (Dustin Hoffman) et son crochet ne sont pas présents par hasard. Loin de la figure emblématique du némésis de l’enfant éternel, le personnage admet une bien belle évolution. Lui également laisse paraître un malaise à l’égard de son « enfance », un passé lointain où son identité stagnait. Sa force réside dans son développement, un brin manichéen, mais accentué en valeurs morales essentielles à la compréhension de l’œuvre. De même, la fée Clochette (Julia Roberts) constitue une figure féminine que l’enfant ne peut sonder, contrairement à la charge émotionnelle d’un adulte. La famille passe par-dessus tout, c’est bien connu, mais qu’en est-il de l’extravagance des actes ? Les mœurs n’ont un sens que dans les yeux de celui qui possède une vision d’ensemble. Le rôle de Peter est donc de jongler avec son passé, afin de mieux comprendre ce qui le freine dans sa montée spirituelle. Ce qui permet, au dénouement, de générer une ouverture intéressante sur les étapes clé concernant l’ascension de Pan. Entre le vécu et la révélation, le spectateur n’aura plus qu’à sélectionner l’impact qui lui convient.

Avec Spielberg, nous ne sommes pas prêts d’égarer notre enfance dans nos responsabilités quotidiennes. Ce sont également de bonnes raisons qui nous poussent à prendre du recul sur l’éducation que nous avons reçu. « Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet » émet toujours ce contraste optimiste entre la réalité et le fantastique. Ne sachant pas comment trancher, ni comment rattraper le manque évident du budget technique, afin de bâtir son univers imaginaire, le réalisateur finit par recycler un style qui a déjà fait ses preuves dans ses précédentes œuvres. Sans le vouloir, il se laisse piégé par une marque de fabrique que l’on jugerait d’enfantin, vis-à-vis de sa filmographie qui se tourne à présent vers des thématiques plus crues et matures. C'est pourtant tout ce qu'il y a de plus illustratif, à l'égard d'un cinéaste qui se projette autant dans son vieux héros ramolli que dans les pensées nostalgiques d'un homme, en défaut de contrechamp. Cela ne nous découragera pas non plus à reprendre un peu de nourriture imaginaire et nos vieilles armes émoussées pour sauver ce qui peut encore l'être. Spielberg le hurle avec une sincérité qui n'est pas près de désenchanter.
3,5
Publiée le 12 août 2014
L'annonce du décès de Robin Williams m'a chamboulé, un acteur qui aura marqué mon enfance grâce à des rôles marquants, notamment celui de Peter Pan dans ce "Hook" de Steven Spielberg. C'était l'occasion rêvée de revoir ce film dont j'avais largement usé la VHS il y a déjà bien longtemps ...

Au bout de quelques minutes la magie opère malgré tout ce temps où je ne l'avais pas vu, mais comme le vélo ça ne s'oublie pas ce genre de madeleine. Le conte de Peter Pan est donc reprit par Steven Spielberg en imaginant plus ou moins habilement un futur où le personnage aurait vieillit loin du Pays Imaginaire et aurait fondé une famille en fuyant son principe premier, celui de ne pas vieillir.
La première demi heure est efficace dans le sens où elle saupoudre une féerie par petite dose sur une réalité très terre à terre, celle de Peter Banning, homme d'affaire ne se souciant guère de ces propres enfants, le kidnapping de ces derniers vont le ramener au Pays Imaginaire où il devra reprendre ses marques malgré ses réticences et retrouver l'enfant perdu qui est en lui. Belle allégorie concernant ce visionnage, car en repensant au film avec du recul je le voyais puéril voir débile, il suffit simplement d'oublier ses aprioris et se laisser guider pour retrouver cette nostalgie si chère à notre mémoire.
La rencontre avec les enfants perdus m'a bouleversé, comment ai-je pu oublier cette séquence si émouvante, sérieux j'ai eu les larmes aux yeux, renforcée forcément par l'actualité ... On se (re)glisse avec plaisir dans ce conte où même les méchants sont attachants, Dustin Hoffman est tout à fait génial en Capitaine Crochet épaulé par le bagou de Bob Hoskins (lui aussi disparu cette année), les dialogues sont, pour le registre enfantin, plutôt soignés, passé l'heure de film on passe un excellent moment de divertissement.
On suit ensuite la ré-initiation douloureusement récréative de Peter, ses duels maladroits au sabre, ses sauts dans la peinture, ses banquets invisibles ... Il retrouve peu à peu son enfance, sa volonté d'éluder toute réalité cruelle et matérialiste de l'âge adulte tandis que Crochet institutionnalise son enfant, en prenant soin de lui comme son propre fils, sa descendance, pour faire réagir Peter devant son devoir de père.
Les flashbacks pour argumenter la narration sont astucieusement mis en scène, avec toujours cette réalisation singulière made in Spielberg accompagnée par la musique toujours parfaite de John Williams.
Après ces pensées agréables la revanche va sonner, son cri résonne, le duel s'annonce épique, et même si le combat final est un peu bordélique tout est vraiment efficace pour un divertissement à la hauteur de ses ambitions, avec à la fin un message tout à fait perceptible de l'adulte responsable, compréhensible et aimant face à ses enfants.
Un peu dommage que l'on n'évite pas certains clichés narratifs comme l'évolution trop rapide de Peter Pan ou celle de son fils (et inversement) avec Crochet, mais le talent de Williams et Hoffman fait clairement mouche durant cette dernière partie.

"Hook" a été un véritable plaisir a revoir depuis le temps, et c'est là que le film prend tout son sens, d'avoir oublié tout ce qui était magique et féerique dans le cinéma pour nous mettre à la figure notre condition d'adulte pleins de principes, Spielberg avait tout compris ...
3,0
Publiée le 29 janvier 2016
Une belle libre adaptation de Peter Pan. Speilberg sait créer de la magie , du fantastique,et de l'aventure authentique c'est un maître en la matière. On est ébloui par ce monde imaginaire. Les acteurs sont formidables, et le scénario bien façonné. Un beau spectacle pour les petits et les grands.
3,0
Publiée le 17 mars 2016
La naïveté presque niaise de ce film fait beaucoup plus tache lorsque notre regard évolue, ainsi que notre perception du cinéma, plus objective en vieillissant. Dans les années 90, Spielberg en avait fait un culte qui ravissaient petits et grands, adapté au passage par Disneyland. Mais avec les années sous les talons, la féérie du pays imaginaire, des enfants perdus, de la fée Clochette et du capitaine Crochet, retombe en flèche. En tentant de retrouver mon regard purement enfantin, je me suis égaré dans la platitude des dialogues, les décors artificiels à la signature trop hollywoodienne, le manque d'intention des acteurs. Certes, il faut garder à l'esprit que les enfants s'éclataient devant ce film, peut être moins en 2016, mais celui-ci a tout de même marqué les esprits par sa BO de John Williams, le jeu sympathique de Robin Williams, et un humour chaleureux. L’âme charitable d'un éternel enfant se ressent à travers chaque scène, et s'est tout à son honneur. Du Spielberg tout craché, pas transcendant, mais appréciable. Un classique du genre. 3/5
3,5
Publiée le 31 mai 2023
C'était vraiment une excellente idée de réadapter le conte de Peter Pan une fois ce dernier adulte. Ça rebat toutes les cartes et ajoutent de tout nouveaux enjeux. Spielberg et son âme d'enfant nous embarque au pays imaginaire en s'appuyant sur une casting génial dont le regretté et si talentueux Robin William. Décors et costumes sont parfaits et l'intrigue bien que plutôt simple tient en haleine durant 2h20 grâce notamment à une magie dans le métrage que l'on ne trouve plus vraiment aujourd'hui au cinéma. En revanche, la plupart des effets spéciaux sont catastrophiques ! Impensable concernant Spielberg qui avait déjà fait ses preuves mais pourtant le constat est sans appel, la réalisation est tout de même très pauvre, ce qui gâte considérablement le film. Sinon c'est mignon, touchant, plein de bons sentiments et plutôt drôle, heureusement. Ça a mal vieilli mais évidemment ça reste culte et c'est encore aujourd'hui certainement la meilleure adaptation des aventures de Peter Pan.
3,0
Publiée le 9 septembre 2017
La filmographie de Steven Spielberg se divise à peu près en deux catégories avec d'un côté des films aux sujets graves, forts, très ancrés dans la réalité comme "Il faut sauver le soldat Ryan", "Le pont des espions" et de l'autre côté des films grand public, plus enfantins et récréatifs comme par exemple "E.T. l'extra-terrestre" et cette adaptation du roman culte de J.M. Barrie, créateur du personnage de Peter Pan, entre clairement dans le second genre. Un récit d'aventures délirantes, plus proche d'une variation sur l'âge adulte et la perte de son âme d'enfant que de la magie de l'oeuvre originelle. Un univers foisonnant, riche à outrance, une écriture très classique et un face-à-face sympa entre Robin Williams et Dustin Hoffman. Plaisant, divertissant mais guère mieux.
3,5
Publiée le 26 décembre 2021
Fable fantastique, épique et fantaisiste pleine de bons sentiments, remarquablement interprétée par un casting savoureux.
3,5
Publiée le 2 mai 2016
Un bon cru de Spielberg, un peu oublié car ne faisant pas partie de ses plus gros succès. Pourtant, entre un casting de choix et qui semble bien s'amuser, et une relecture décalée du récit originel, voici un divertissement de belle facture, assez bien rythmé (si ce n'est quelques longueurs) et exubérant.
3,0
Publiée le 28 novembre 2010
Dans "Hook", on retrouve les thèmes chères au réalisateur américain Steven Spielberg qui brode, à partir de l'histoire plus que connu par tous les enfants de Peter Pan, un conte sur l'enfance confrontée au monde adulte, Peter Pan lui-même devenu adulte a totalement oublié le monde imaginaire, devenir adulte doit-il s'accompagner de l'oubli de l'imaginaire ? voilà sur quoi Steven Spielberg nous livre un film haut en couleur, mais justement trop en couleur, un brin naif, un Robin Williams qui en fait quelque peu trop, maintenant, le film reste suffisamment magique pour nous émerveiller entre deux passages passablement lourd. Au final, un Steven Spielberg mineur, avec ses hauts et ses bas, qui à l'image de "Amistad" est alourdi par le trop de volonté de nous écarquiller les yeux en voulant nous faire réfléchir et nous rendre notre âme d'enfant.
3,0
Publiée le 12 juillet 2018
La force de cette adaptation cinématographique de Steven SPIELBERG, c'est de développer un nouvel aspect de l'histoire de Peter Pan : celui de l'âge adulte et de la perte de son âme d'enfance. Robin WILLIAMS excelle dans le rôle du fameux personnage créé par James M. BARRIE. Les seconds rôles sont également bien écrits et "Hook" est un enchantement indémodable pour les grands et les petits.
3,5
Publiée le 3 décembre 2013
Féerique, Hook m'avait laissé des rêves plein la tête étant gosse. J'ignorais qu'il avait reçu des critiques négatives en son temps, ce qui me parait injustifié vu l'effort fourni. Sans parler de l'impact que ce film a eu sur toute une génération de gamins, on en parle encore aujourd'hui avec beaucoup de nostalgie. Spielberg, le chef d'orchestre, s'était entouré d'une équipe d'acteurs confirmés (qu'on ne présente plus) dont les interprétations ont sublimé son travail. Absolument tout public.
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