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    Cent mille dollars au soleil
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    123 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2024
    Le dépaysement est garanti par le désert marocain, et l'aventure des camionneurs Marec (Ventura) et Rocco (Belmondo) est en proportion des (modestes) ennuis mécaniques et cascades de leurs véhicule respectifs sur les routes sahariennes, le premier poursuivant le second qui a volé un mystérieux chargement.
    Henri Verneuil réalise cette comédie d'action à son habitude: platement. Il se repose sur les interprètes et les dialogues de Michel Audiard. Soit. Mais, suivant un scénario pas très inventif et parce que l'aventure n'est pas précisément périlleuse (rien à voir avec "Le salaire de la peur"), le récit de Verneuil s'enlise aussi implacablement que le camion de Lino Ventura dans le sable du Sahara.
    Souvent on a l'impression que le film s'arrête pour laisser les acteurs, Ventura, Blier et Belmondo s'échanger les formules (plutôt rigolotes) d'Audiard. L'aventure ne décolle jamais, coincée entre des péripéties automobiles sans relief et la l'éloquence envahissante d'Audiard, lequel nous refait le coup, un peu usé, de la cuite phénoménale ("Un singe en hiver", "Les tontons flingueurs"). Le plus amusant, en définitive, ce sont les quelques sarcasmes de Mitch-Mitch (Bernard Blier, en routier rondouillard et lubrique) à l'adresse d'un Ventura exaspéré.
    Roy Gilst
    Roy Gilst

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    Voilà un grand film à la française , 2 heures de pure bonheur avec de vrais acteurs - j'ai pas vu le temps passé !
    Je recommande chaudement.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Grand succès public ( plus de 3 millions d'entrées), ce film (1964) de Henry Verneuil ( le plus américain des cinéastes français) est un moment de pure distraction.

    Le scénario est un prétexte pour constituer une distribution de premier ordre ( Ventura et Belmondo) autour de dialogues croustillants de Michel Audiard.

    On peut relever la beauté de la photo et des paysages du désert du sud marocain mises au service de cette sorte de quasi huis clos des grands espaces.

    Il ne faut chercher aucun second degré dans ce histoire de poursuite entre deux camions qui fait vaguement penser au " salaire de la peur" de Clouzot.

    Mais ici, il n'y a rien de vraiment sérieux ; les deux acteurs sont dans le type d'interprétation qui firent leur succès ( Belmondo et son humour décalé, Ventura et sa sympathie virile) et rien de plus.

    Certains spectateurs disent qu'un bon film est une bonne histoire. Verneuil montre qu'il n'en est rien. Le cinéaste a sans doute été abusivement sous estimé par la critique, car dans le registre film grand public d'aventure mais de qualité, c'est ( selon moi) une signature de premier ordre.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2023
    « Et pis, confidence pour confidence, tes comptes sont un peu truqués. Pendant quinze ans, qu’est-ce qu’on a partagé ? Des routes pourries, de la poussière et des coups durs. Jamais rien d’autre. Dans la vie, on partage toujours la merde, jamais le pognon. »

    Adapté et scénarisé par Henri Verneuil lui-même, Marcel Jullian et Michel Audiard (pour les dialogues), Cent Milel Dollars au Soleil est l’occasion pour Verneuil de retrouver Jean-Paul Belmondo (Un Singe en Hiver, 1962, déjà avec Audiard), Lino Ventura (Les Lions Sont Lâchés, 1961… avec Audiard) et Bernard Blier (Le Président, 1961… Vous avez compris!) D’ailleurs, on compte neuf collaborations entre Verneuil et Audiard depuis L’Ennemi Public n°1 (1953) jusqu’aux Morfalous (1984).

    Belmondo, donc, encore jeune et déjà Bébel, Ventura phénoménal, Blier drôle en sauveteur ironique, tous trois irréprochables chacun dans son rôle, mais aussi Gert Fröbe en patron gras, diabétique et suant, malsain en diable, Reginald Kerman et, surtout, la trop rare Andréa Parisy, voilà pour la distribution, complétée par une multitude de figurants arabes, hélas non crédités, qui donnent le ton exotique à ce grand film d’aventure en forme de course poursuite dans le désert.

    S’ils sont rares, les films mettant des camions à l’honneur ont toujours une certaine aura, qu’il s’agisse du Salaire de la Peur (Henri-Georges Clouzot, 1953), de Gas-Oil (Gilles Grangier, 1955, scénarisé par Audiard, ben tiens!), de Duel (Steven Spielberg, 1971), du Convoi (Sam Peckinpah, 1978), ou d’Over the Top (Menahem Golam, 1987) et témoignent souvent d’une réelle efficacité scénaristique. Avec un humour très audiardesque (bitures, bagarres, cynisme, machisme, répliques, bref, une histoires de bonshommes), celui-ci ne déroge pas à la règle. Les scènes de poursuite directe à travers une Afrique du Nord imaginaire et pourtant bien réelle (ah, comme on regrette que le film ne soit pas en couleurs!) sont haletantes, les péripéties diverses permettant d’équilibrer le récit.

    Dans ces décors, on pense aussi aux westerns, genre non français par excellence, pourtant. L’image, les variations de la caméra et des plans spoiler: (la bagarre finale est tout simplement d’anthologie)
    , la musique énergique de Georges Delerue, tout contribue à cette sensation d’un autre monde, d’un film finalement bien éloigné des standards du cinéma français de l’époque et des audiardises en particulier, généralement concentrées sur Paris ou dans des villes de Province.

    Au final, ce Cent Mille Dollars au Soleil, dont le chargement n’est qu’un MacGuffin, est une magnifique fresque d’aventure, avec peu de personnages mais des personnages bien typés, dont les liens sont ambivalents, entre concurrence et amitié, combats de coqs incessants. Un film d’aventure atypique qui, effets spéciaux mis à part, tient encore la dragée haute aux productions actuelles durant deux heures (durée rare pour les films français de l’époque) grâce à son rythme, ses dialogues et ses interprètes. Une réussite.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2023
    C'est avec plaisir que j'ai enfin l'occasion de découvrir ce classique du film d'aventures français. Et je n'ai pas été déçu !
    "Cent Mille Dollars au soleil", c'est l'histoire d'une course-poursuite entre camionneurs dans le désert marocain. L'insolent Rocco (Jean-Paul Belmondo) ayant volé une cargaison précieuse et un camion flambant neuf. Il sera pourchassé par son vieil "ami" cogneur (Lino Ventura), et un nouveau venu au passé sombre. Tandis qu'un collègue narquois (Bernard Blier) viendra régulièrement mettre son grain de sel. Avec en bonus Gert Frobe en patron bien vicieux !
    S'il y a quelques scènes d'action, ce n'est clairement pas l'intérêt principal du film. Qui s'attache plutôt à ses personnages, les faisant en permanence osciller entre la rivalité et la camaraderie, avec une certaine légèreté. Le fait que chaque acteur soit impeccable dans son personnage aide évidemment (ou est-ce justement que les personnages ont été ré-écrits pour bien coller à leurs interprètes ?).
    Et tout cela sans vrai antagoniste ni héros, ce qui est un tour de force narratif !
    Par ailleurs, un vrai parfum d'exotisme se dégage du film, tourné en décors naturels. Les montages, le sable, les routes dangereuses : Henri Verneuil exploite cette environnement magnifique pour livrer quelques très belles scènes. Avec en primes plusieurs plans inspirés.
    Même si la photographie noir & blanc est soignée, j'avoue regretter un poil que le film n'ait pas été tourné en couleur, afin de réellement profiter des étendues désertiques. J'ignore si le noir & blanc était un choix ou une obligation technique/budgétaire, toujours est-il qu'il a visiblement été bien pratique pour les scènes "nocturnes" filmées en nuit américaine...
    Cet exotisme se traduit aussi par un portrait sans fard du Maroc à peine décolonisé. Sans doute politiquement incorrect s'il était tourné de nos jour, le film donne un aperçu de l'atmosphère de l'époque !
    Avec en prime la jolie musique de Georges Delerue, "Cent Mille Dollars au soleil" est réellement un beau film d'aventure et de camaraderie. Qui fait parfois un peu penser au grand classique "Le Salaire de le Peur". Et évidemment, vu d'aujourd'hui, l'idée d'avoir une course poursuite entre camion dans le désert pour un chargement précieux, fait "furieusement" penser à "Mad Max : Fury Road" (!).
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2022
    Castagliano (Gert Fröbe), le directeur d’une compagnie de transport installée dans le Sud marocain a embauché un nouveau chauffeur pour lui confier la responsabilité d’un poids lourd à la cargaison mystérieuse. Flairant un bon coup, Rocco (Jean-Paul Belmondo), un autre routier, en prend le volant et s’enfuit avec le précieux chargement en compagnie de Pepa (Andréa Parisy), sa maîtresse. Fou de colère, Castagliano missionne Marec (Lino Ventura) pour le rattraper. S’engage une course poursuite dans l’Atlas marocain.

    "Cent mille dollars au soleil" est un film archétypique du cinéma de Henri Verneuil qui lui vaudra d’être voué aux gémonies par les cinéastes de la Nouvelle Vague. Un « cinéma à la papa » qui louche du côté de la série B, dont les lourds relents machistes et racistes scandaliseront les wokistes les plus sourcilleux. Dans le genre, "Cent mille dollars au soleil" pousse le bouchon vraiment très loin, dont les héros machos considèrent chaque femme et chaque Arabe qu’ils croisent avec un paternalisme d’un autre âge.

    Henri Verneuil a su s’entourer des plus grandes stars françaises : Fernandel ("La Vache et le Prisonnier", près de neuf millions de spectateurs à sa sortie en 1959 et combien de rediffusions à la télé), Gabin ("Le Président", "Un singe en hiver"), Delon ("Mélodie en sous-sol", "Le Clan des siciliens"), Montand ("I… comme Icare"), Dewaere (Mille milliards de dollars) mais aussi Belmondo avec lequel il ne tourne pas moins de huit films qui sont – presque – tous des succès, ou Ventura. Aucune femme ou presque dans ce cinéma viriliste où elles sont réduites aux rôles de maman ou de p...ain.
    À la musique Georges Delerue. Aux dialogues Michel Audiard dont certaines répliques sont devenues mythiques : « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent » ou encore « Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon ».

    Le scénario du film, ses personnages, ses décors rappellent furieusement "Le Salaire de la peur". Sa dernière scène, tournée à Marrakech, est entrée dans la légende. Quand j’avais treize ans, je me souviens être allé dans le cinéma de ma petite ville de province voir "Les Morfalous" et l’avoir adoré. Je ne connaissais pas encore "Cent Mille dollars…." dont Les Morfalous constitue la lointaine et pâle resucée.
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2022
    Du lourd Verneuil - Audiard porté par Bebel Ventura et Blier tout et dit. Un grand moment du cinéma français à voir et à revoir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    Une comédie d'aventures divertissante et spectaculaire, servie par les dialogues savoureux d'Audiard et un superbe casting.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Deux ans après le chef-d’œuvre "Un singe en hiver", Jean-Paul Belmondo retrouve Henri Verneuil pour "Cent mille dollars au soleil", dans lequel il fait face à une autre pointure en la personne de Lino Ventura. Ce nouveau long-métrage sorti en 1964 conte une ingénieuse course-poursuite en plein désert que se livrent deux amis devenus rivaux. Ce qui frappe toujours autant avec le cinéma de Verneuil est son ampleur au niveau des moyens déployés. Nous sommes ici dans un spectacle digne des meilleures productions hollywoodiennes de l'époque, soutenu par un scénario solide ainsi qu'une mise en scène inventive. Enfin, sur le fond, "Cent mille dollars au soleil" est un film aux accents hustonniens, symbolisé par sa jouissive scène de fin. Un bon succès populaire, à nouveau.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    Du cinéma populaire de divertissement de très grande qualité, en même temps quand Verneuil réalise sur des dialogues du très inspirés Audiard et avec des acteurs aussi talentueux que Belmondo, Ventura et Blier cela ne pouvait donner qu'un très grand film.
    Pourtant le scenario est d'une simplicité monstre avec une petite allure de western où les chevaux ont été remplacés par des poids-lourds. Mais c'est tellement efficace.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 septembre 2021
    Un film qui ne pourrait pas sortir aujourd'hui, plein des défauts des années 60: racisme et machisme sont omniprésents. Si on ajoute un scénario très faible, un mauvais casting (j'aime Lino Ventura mais là il n'est pas bon dans ce rôle de brute épaisse), de nombreuses invraisemblances (les chauffeurs routiers habillés comme des minets, un type avec une balle dans la jambe qui décharge un camion, etc), des répliques poussives d'Audiard qui fait du Audiard... on a un mauvais film.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Une belle réussite dans le domaine du film d'aventure, avec une forte dose d'humour, français des années 1960. Les acteurs comme les dialogues sont remarquables. Ce n'est certes que du spectacle, mais quel spectacle !
    JeanLoutch
    JeanLoutch

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    Une fois enlevé les scènes et dialogues ultra misogynes, homophobes ou racistes, il ne reste guère plus que de l'action plutôt ennuyeuse et un scénario pas très fracassant...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Cent mille dollars au soleil est un film de Henri Verneuil qui constitue une capsule temporelle c'est une vision d'un monde révolu où des ressortissants français expatriés vivent et travaillent dans un pays d'Afrique du Nord fortement arabisé. Ce film a été tourné en partie à Marrakech au Maroc à un moment donné la caméra passe en revue les tanneries primitives de cette ville alors que les personnages marchent vers leur destination. Dans le film la ville est identifiée comme Le Moussorah un nom qui n'existe que sur l'enseigne de l'hôtel et les bornes kilométriques fabriquées comme décor pour ce film. Il traite des conducteurs de camions qui transportent des marchandises dans le désert et sur des terrains montagneux. Parmi ces conducteurs figurent Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura qui jouent des copains travaillant pour la société de camionnage de Gert Frobe. La fiancée de Belmondo (Andréa Parisy) a à peine le droit de terminer une phrase il attend d'elle qu'elle reste assise et qu'elle soit jolie. Quant à Angèle qui rêve des horizons plus larges de la grande ville Ventura lui dit que ce n'est pas une prostituée parce qu'elle ne prend pas de fric quand elle couche avec ses copains...
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2021
    On tente le coup histoire de retrouver le parfum des films du Dimanche soir de notre enfance et puis on est vite assailli par le fumet déplaisant d'un racisme colonialo-paternaliste ou les indigènes sont nécessairement paresseux et et arriérés., sans compter son adjuvant naturel , la misogynie crasse ou les femmes sont des garces ou des potiches à la disposition des hommes , des vrais ; le tout ou en arrière-plan, aucun cliché exotico-orientaliste ne nous sera épargné.
    A l'heure ou les rues et le paysage s'embrunissent, un film plutôt de saison.
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