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Alain M
7 abonnés
19 critiques
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4,0
Publiée le 31 janvier 2021
Excellent film d'aventure très bien interprété et sans longueurs: on ne s'ennuie pas, même si le scénario est particulièrement "basique". Contrairement à ce que disent certaines critiques bien (?) intentionnées il n'y a aucune trace de racisme dans ce film: Verneuil décrit les rapports entre Marocains et Européens tels qu'ils étaient (et tels qu'ils sont encore de nos jours); il suffit d'aller là-bas pour voir comment se comportent les Européens. Pourquoi Verneuil aurait-il dû montrer des routiers respectueux des Marocains et des femmes alors qu'ils ne le sont guère? Faut-il mentir pour ne pas heurter la sensibilité des "politiquement-corrects"?
Les dialogues d'Audiard et que de bons acteurs. Le meilleur de Verneuil pour moi. Une aventure dans le désert, des répliques d'hommes. Ventura, Belmondo, Blier, ces trois sont énormes! Les autres acteurs ne sont pas en reste non plus. Le film est bien fait, tout est bon ici. On se régale! Une perle du cinéma français qu'il faut voir et revoir...
Le grand cinéaste Henri Verneuil ( Peur sur la ville , le clan des siciliens , la bataille de San sebastian, un singe en hiver , i comme icare, ....) réunit au Maroc trois monstres sacrés du cinéma des années 60 avec jean Paul belmondo , Lino Ventura et Bernard blier . Ce film fut la deuxième collaboration du cinéaste avec Bebel, cinq autres suivront . Le casting est complété par Gert Frobe (un des méchants les plus connus des James bond dans Goldfinger )
On est dans le genre de western moderne dans les dunes de sable du Maroc avec comme cheval des gros camions . Au scénario , un des plus illustres scénaristes : Michel Audiard, et ses répliques toujours percutantes et cultes . Dans ce film on retrouve entre autres « quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent » ou encore « Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon ». Ses dialogues résonnent le mieux quand c’est Bernard Blier qui les dit. Que du bonheur.
Le Film ressemble à la trame du Bon, la brute et le truand (tout proportion gardée avec le chef d’oeuvre de Sergio Leone). Le bon Alias Rocco (Belmondo), La brute alias le Plouc (Ventura) et le truand alias Steiner (Kernan) … et le verbeux alias Mitch-Mitch (Blier) .
La course poursuite n’est qu’une anecdote pour arriver sur des scènes de face à face entre les protagonistes.
Un très bon film français et un des derniers bons en noir et blanc.
C'est un film d'homme avec L. Ventura et J.P. Belmondo qu'on ne voit pas souvent dans les mêmes films, bien qu'il n'y ait pas tout à fait une génération complète entre les deux. Il y aussi B. Blier, jeune et fringuant qui joue un vrai rôle de camionneur aussi mais à sa façon, moins en force mais plutôt côté humour et blagues pourries. De plus, à chaque apparition de son camion à l'écran, on a la droit à une petite musique spéciale de G. Delerue, pas la meilleure à mon goût. Ce film rappelle un peu le Salaire de la peur, car c'est un road movie en camion aussi, et pas n'importe quel camion d'après ce que j'ai pu lire. Bref le scénario est un peu moyen, il manque un petit truc en plus, pour faire monter le suspense et la tension, mais ce n'est pas mal. Un classique du film français à (re)voir.
Ma cinquième incursion dans la filmographie d'Henri Verneuil pour un ensemble que l'on pourrait aisément placer au carrefour entre "Le salaire de la peur" d'Henri-Georges Clouzot pour sa pour son road-movie en camion dans une contrée inhospitalière, perdue et "Le trésor de la Sierra Madre" avec Humphrey Bogart pour son récit d'aventures autour d'une cargaison coûteuse nimbé d'un soupçon de "Mad Max, fury road" pour sa longue course-poursuite au coeur d'un désert semé d'embûches qui va faire appel à l'ingéniosité des personnages. Entre la mise en scène de Verneuil, la verve des dialogues de Michel Audiard et ses protagonistes magnifiquement écrits et portés par les plus grands acteurs français de leur époque, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo, un long-métrage tout simplement génial, au ton tragi-comique truculent, légèrement cynique et impeccablement accrocheur malgré un dernier segment un peu long.
C'est un film d'Henry Verneuil sorti en 1962. Un film en noir et blanc et tourné dans les alentours de Marrakech. C'est dommage que le film est en noir et blanc, car il y a de magnifiques photographies. Le Maroc en 1962, il y a avait effectivement très peu de voitures. Après avec Verneuil il y a dans chaque village, toujours le bar du coin très atypique. Mais à l'époque je ne sais pas s'il y en avait dans tous les villages berbères. Mais bon, peu importe, c'est un film, et c'est ce qui fait la force des films, le fait de retrouver un Pouic Pouic dans chaque village étape, enfin le fait de créer quelque chose d'illusoire. L'idée du film reste très originale. Il y persiste une bonne ambiance à la façon des paroles à Audiard. Pis il y a trois génies: Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura et Bernard Blier; avec eux c'est facile de faire un bon film. Par contre, l'américain, Reginald Kernan, ne reste pas très crédible, d'ailleurs il n'a pas tourné beaucoup de film plus tard dans sa carrière. L'équipe de tournage ont dû bien faire la fête, à cette époque, au bled.
Beau casting, trois immenses acteurs aux tops de leurs formes, pour ce road movie a travers le désert. Lino Ventura chahuté et charriė par ses collègues donne une note toute particulière a ce film. Entre dialogues magistrales et aventures, c'est tout bon.
Un très bon film en noir et blanc avec un excellent duo Belmondo et Ventura, de très bons seconds rôles incarnés par Blier et Kernan et sans oublier les fameux dialogues de Michel Audiard. Un "voyage" en camion en Afrique du Nord qui présente quelques similitudes avec le salaire de la peur. Une course poursuite où l'amitié entre Marec dit "le plouc" (Ventura) et Rocco (Belmondo) est malmenée à cause de l'argent mais qui triomphe malgré tout au final pour le plus grand bonheur des deux chauffeurs de camion.
100 000 dollars au soleil c’est un peu le salaire de la peur version comédie. C’est des dialogues d’Audiard avec un duo Belmondo, Ventura exceptionnel avec en plus un Blier en second rôle. Les scènes de courses poursuites avec les camions sont vraiment réussies pour les années 60. En plus sans le vouloir le film montre les affres de la colonisation, le mépris pour les populations locales, le pillage sans vergogne des ressources pour l’argent. Un film qui a réussi a traversé le temps.
Un chef d'oeuvre. Un très beau film français d'Henri Verneuil . De très beaux rôles pour Jean-Paul Belmondo , Lino Ventura , Bernard Blier. Un très beau long métrage d'aventure.
Ce film est juste une pure merveille... des acteurs fantastiques au sommet, un scenario bien ficelé et des dialogues de génie! A voir et revoir sans modération
Henri Verneuil est l'un de mes réalisateurs préférés donc il est fort logique que ses films sont presque tous des chefs d’œuvres pour moi. Je me rappelle de cette réplique
Oh tu sais, quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.
Jean-Paul Belmondo et Henri Verneuil auront tourné huit films ensemble sur près de 25 ans. Le réalisateur avait dirigé l’anti-héros d'« A bout de souffle » (Jean-Luc Godard en 1960) dans le cinquième sketch de « La Française et l’amour » puis sur le célèbre « Un singe en hiver » où Belmondo avait fait la connaissance de Jean Gabin pour aboutir à un chef d’œuvre incontournable tiré de l’œuvre d’Antoine Blondin. Ils se retrouvent donc en 1964 alors que Belmondo vient tout juste d’achever « L’homme de Rio » avec Philippe de Broca. un autre de ses réalisateurs fétiches. De son côté Lino Ventura a lui aussi déjà travaillé avec Henri Verneuil dans « Les lions sont lâchés » en 1961. Quant aux deux acteurs, ils étaient réunis sur le plateau de Claude Sautet pour « Classe tous risques » (1960). Autant dire que tout ce petit monde est alors en proximité. On ne parlera pas de Michel Audiard qui est alors partout et notamment au générique de trois des films précités. Il connaît d’autre part très bien Henri Verneuil. Cette réunion au sommet puise sans doute ses sources dans l’envie de retrouver l’ambiance d’ « Un Taxi pour Tobrouk » (Denys de La Patellière en 1961 avec Lino Ventura) à laquelle on injecterait un soupçon du suspense du « Salaire de la peur » (Henri-Georges Clouzot en 1953), le tout teinté d’une bonne dose de dérision, façon "Les tontons flingueurs" (Georges Lautner en 1963), qui brandirait en étendard la présence du génial Bernard Blier. On l’aura compris, le film se passe dans le désert saharien, (le film est tourné au Maroc) où la confrérie des camionneurs est soumise à la dure loi de « la Betterave ». La betterave comme le sobriquet donné au patron diabétique de la compagnie de transport de marchandises qui règne en maître sur cette vaste région, interprété par un Gert Fröbe génialement explosif et grandiloquant en grande gueule qui dirige tout son monde à la schlague. L’entrée qui emprunte beaucoup à la dramaturgie du « Salaire de la peur » place le film sur les bons rails. Une course poursuite s’engage entre Rocco (Jean-Paul Belmondo) qui s’est emparé d’un chargement précieux que «La Bettererave » destinait à un conducteur novice et « Le Plouc » (Lino Ventura) à ses trousses payé pour le retrouver et ramener le précieux chargement. Sur les interminables pistes du désert marocain, les camions roulent seulement arrêtés par les avatars de la route qui sont l’occasion de l’entrée en scène d’un Bernard Blier absolument génial en routier libidineux, débitant le jargon d’Audiard comme personne. Le saccage d’un relais d’essence tenu par le trop méconnu Pierre Mirat, constitue de même un intermède très réjouissant. Mais la route est longue et Henri Verneuil comme quelquefois « Rocco », semble s’endormir au volant, peinant à relancer l’action de son film qu’il a sans doute eu tort d’étirer sur plus de deux heures. Il tente de s’en sortir en injectant une pointe de suspense dans le dernier tiers mais sans grande conviction. Le film reste donc sympathique mais semble malheureusement de nos jours, un peu atone. Un manque de rythme plutôt rare chez Henri Verneuil. On notera la présence de la très accorte Andréa Parisy qui trompera tout son monde.