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JoeyTai
20 abonnés
445 critiques
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4,5
Publiée le 13 décembre 2014
Énorme film. Ça commence tout doucement. Un instituteur perdu dans le désert australien décide de regagner Sydney. Mais il n'ira pas bien loin. Il va glisser progressivement vers une déchéance totale au contact de compagnons de route aussi accueillants que fêtards et veules. La volonté de l'enseignant, déjà faible au départ, s'évapore peu à peu, au fur et à mesure des litres de bière qu'il boit, des nouveaux amis qu'il se fait, de ses multiples renoncements à partir (d'un bar, d'une fête, de l'outback...). La mise en scène est brillante et restitue admirablement la glissade du personnage principal vers un état d'épave, sans qu'il cherche véritablement à rebondir. La force du film réside peut-être dans le fait que chacun peut se dire qu'il peut lui aussi sombrer insensiblement dans une sorte de léthargie tragique, un renoncement volontaire, où l'absence totale de sens à sa vie est dissimulée par d'ininterrompus éclats de rire. L'instituteur semble se noyer sans réellement pouvoir se sauver. La fin du film ne nous rassure pas vraiment sur sa situation. A noter que je crois n'avoir jamais vu autant de cannettes de bières être ouvertes et descendues à l'écran !
Provocateur et film à scandale, "Wake in Fright" n'est finalement pas déroutant pour un sou. Ce ne sont pas les quelques ivrognes désabusés qui se mettent sur la gueule et les coups de fusil lors d'une interminable chasse aux kangourous qui vont me faire sortir de ma torpeur, légitime au vu de ce que le film propose, c'est-à-dire pas grand chose. On peut toujours, pour sa défense, louer une photographie qui rend bien compte de l'univers poisseux représenté, sorte d'enfer sur Terre duquel on ne pourrait échapper, et la présence charismatique de Gary Bond en instituteur très influençable. Mais ce qui ressort de l'ensemble, c'est un maigre propos sur la violence en Australie, expédié en une demi-heure et rabâché durant l'heure qui suit dans des scènes toutes aussi inintéressantes les unes que les autres. Le film souffre donc d'une écriture indigente, qui tente d'être palliée par une mise en scène souvent maladroite, notamment dans un montage qui parodie une certaine idée du psychédélisme plus qu'il ne l'incarne vraiment. En somme, il n'y a rien à voir sous le soleil plombant de Yabba.
John Grant est professeur dans une petite ville d'Australie perdue dans l'Outback. Alors qu'il doit partir en vacances à Sydney, il s'arrête dans ville minière. De fil en aiguille, John en vient à boire, jouer son argent, boire à nouveau et rejouer son argent. Pris dans une spirale infernale, il en vient à fréquenter des gens qui l'entraînent chez eux, le font boire et l'emmène à la chasse aux kangourous. Film qui repose énormément sur son ambiance, "Wake in Fright" dépeint le train de vie de nombreux personnes perdues dans l'Outback où l'alcool semble être la seule solution pour se distraire et s'amuser. Revenant presque aux instincts primaires de l'homme (la violence et le sexe), le personnage ne semble pas vraiment se débattre, finissant presque par se complaire dans ce mode de vie quasiment primitif. Sans être totalement convaincant, le film n'en est pas moins fascinant notamment grâce à sa mise en scène qui ne ménage pas certains effets choquants (on pense à la scène de la chasse aux kangourous) et dont les décors sont absolument superbes. Et puis on ne boudera pas la prestation de Donald Pleasence en médecin déchu.
« J’en ai marre de cette hospitalité agressive » se défend le héros qui ne voit pas encore vers quoi le conduit ces gens si accueillants dans une ville qui n’était pour lui qu’une étape, avant de prendre son avion pour Sydney. Perdu depuis 1971, ce film revient en dvd et le temps ne l’a pas trop abîmé. Le récit de Ted Kotcheff inspiré de l’œuvre de Kenneth Cook, est toujours d’une nature contemporaine, et d’une sauvagerie très primaire. Ca sent la graisse et la sueur, la saleté et la viande avariée dans cet environnement sous canicule permanente. Une bière appelle une bière et les bagarres sans mal sont monnaie courante. C’est justement là, dans un jeu à pile ou face, dans un tripot clandestin, que le héros va se brûler les ailes. Un enchaînement de circonstances et de situations l’entraîne dans une descente aux enfers, couronnée par une chasse aux kangourous, qui s’apparente à un véritable massacre. La cruauté augmente au fil de la nuit, de la bière et du whisky. L’évocation de la débauche la plus totale incarnée par la fabuleuse interprétation de Donald Pleasence, toubib dégénéré, mais clochard céleste.
Avis bonus Des éclairage assez différents qui nous font découvrir le cinéma australien , à travers un film dont on apprend aussi beaucoup. Pour en savoir plus
(...) Wake in Fright aurait pu ne plus jamais retrouver le chemin des salles obscures (...) les précieuses bobines furent retrouvées en 2007 à...Pittsburgh, dans une caisse marquée (selon la légende) « à détruire » (...) L'occasion de découvrir un chef d’œuvre venu de l'autre bout du monde (...) Réveil dans la terreur a gagné ses galons de film le plus terrifiant d'Australie, et aurait laissé Martin Scorsese « sans voix ». Dans les faits, le film est surtout une plongée dans le quotidien brutal de ses petites villes coupées du monde, dans lesquelles les hommes tuent le temps comme ils le peuvent, et souvent à grandes goulées d'alcool (...) On est très loin de la vision un peu romancée de l'aventurier Australien telle que présentée dans Crocodile Dundee, par exemple. En fait, le film de Ted Kotcheff se rapprocherait plus d'un Délivrance à la sauce Australienne, dans lequel un professeur propre sur lui se retrouve bien malgré lui embarqué dans une virée infernale faite de bière, de jeux d'argent, de bière, de chasse nocturne, et de propositions indécentes. Toute la sauvagerie humaine se déploie le temps d'un week-end, sous un soleil de plomb, la photographie de Brian West retranscrivant magnifiquement ces étendues brûlées dans lesquelles le sable vous dessèche la gorge (...)
Une véritable claque cinématographique, un choc visuel, une puissance émotionnelle primale et puissante. Ne passez pas à côté d'une vraie découverte avec ce premier film de Ted Kotcheff (réalisateur de Rambo).
Près de dix ans avant de se faire connaitre du grand public (après quoi il ne signa pas pour autant d’autres films notables), le canadien Ted Kotcheff est parti, avec l’appui d’une équipe technique américaine, en Australie tourné une peinture particulièrement dérangeante du mode de vie sauvage dans le bush. En prenant comme fil narratif les vacances que prend un instituteur, propre sur lui, dans un village reculé et les suites de sa rencontre avec des autochtones bien moins civilisés, la narration s'assure un pouvoir immersif très fort même cette construction impose un démarrage laborieux. Sous l’effet d’une surconsommation de bières, le personnage accompagne ses nouveaux amis dans une spirale de violence –sur de pauvres kangourous comme sur des femmes– que la mise en scène aide à rendre terriblement cauchemardesque. A la tête de ses individus détestables, Donald Pleansence livre une prestation remarquable qui confirme l’étendue de son talent. Le réalisme que les spectateurs australiens ont accordé à Réveil dans la terreur est ce qui en fait un long-métrage dont le titre annonciateur d’épouvante est mérité.
Un film dont j'ai seulement entendu parler récemment suite à un article dans la presse et interpellé par son parcours assez extraordinaire d'oeuvre portée disparue puis retrouvée par hasard, j'avais vraiment hâte de découvrir une autre réalisation de Ted Kotcheff et quelle claque ! A mi-chemin entre l'âpreté d'une ruralité reculée comme dans "Delivrance" de John Boorman et l'onirisme halluciné de "La colline a des yeux" de Wes Craven, une lente descente aux enfers au goût amer et lourd, très violent psychologiquement, dérangeant à souhait et laissant le spectateur sans voix, Comme pour "Rambo", une mise en scène sans ambages, brute, hyper réaliste et un jeu d'acteurs glaçant à l'image de Gary Bond, impressionnant dans le rôle principal et Donald Pleasence, phénoménal de turbidité alcoolique, malsaine, sauvage. Une énorme sensation qui sonne comme un prélude à la saga "Mad Max" ou même au western de John Hillcoat "The proposition", une vision de l'Australie profonde dont on ne ressort pas indemne.
Quand tu penses que le film a disparu pendant des années malgré une présentation au Festival de Cannes, ça laisse songeur. Car on a failli passer à côté d'une fascinante et éprouvante expérience de cinéma. Je connaissais un peu Kotcheff via Rambo forcément et son premier western US Un colt pour une corde. Je trouvais que c'était un réalisateur intéressant sans pour autant sauter au plafond mais là il nous a quand même fait un sacré film. Wake in Fright est une virée cauchemardesque dans l'outback australien. Celle d'un instituteur qui voulait rejoindre Sidney après des mois passés à enseigner dans un quasi-désert et qui se retrouve coincé dans une petite ville intermédiaire. C'est assez dingue d'ailleurs de créer une atmosphère aussi claustro avec ces grandes étendues comme toile de fond. On a un personnage principal qui se retrouve paumé dans une ville perdue avec une population accueillante à sa manière. Trop accueillante même.
Nous voilà alors plongés dans un univers étouffant où John l'instituteur cultivé se retrouve confronté à des locaux qui ne veulent pas le lâcher, qui veulent qu'il aime "The Yabba". Voilà comment une simple étape intermédiaire devient un cauchemar sans fin. Le malaise ressenti pendant le film est vraiment fort, d'autant plus que l'intensité grimpe crescendo au fur et à mesure que les griffes de Yabba s'enferment sur John. En cela, Wake in Fright ne vole pas son nom. Le film est terrifiant, à tel point que l'on se demande si il n'y a pas pire endroit sur Terre. J'ai vraiment aimé cette glissée progressive vers cette prison à ciel ouvert, avec ce personnage incapable de refuser ce qu'on lui propose par politesse. Voilà ce qui arrive quand on est trop éduqué! Ses principes mêlés à sa nature humaine le conduiront à la perdition.
L’atmosphère du film est vraiment géniale. Outre ce climat oppressant, il y a des scènes qui marquent par leur violence crue. La chasse nocturne en est la parfaite illustration. Tu vois ce groupe d'hommes qui va assassiner gaiement du kangourou pour le plaisir de tuer, pour passer le temps. On a là une nature humaine primaire qui prédomine et où il vaut mieux retrouver ses instincts primitifs pour survivre. En ça le personnage joué par Pleasence est génial. L'homme qui a étudié la médecine s'est laissé happé par la folie de Yabba pour ne plus jamais songer à la quitter.
Le film est mis en scène de manière admirable. Kotcheff sait créer cette sensation d'immersion dans une atmosphère étouffante. Chaque scène renforce progressivement ce climat malsain et dérangeant. Le montage est sec et contribue aussi à rendre le film oppressant. La séquence où John va revoir le docteur chez lui m'a fortement fait penser à Straw Dogs de Peckinpah avec cette alternance de plans courts et brusques. Tu sens le talent derrière pour créer le malaise, c'est vraiment fort. Wake in Fright est un film traumatisant et formellement très abouti, avec une photographie très appréciable grâce à son grain. Une expérience fascinante que je conseille fortement.
Une chose est sûre, c'est que ce film vous dégoûtera de la bière pendant un mois.
Il est singulier, pour cette descente aux enfers, que Ted Kotcheff ait titré son film Réveil dans la terreur. Comme si, bien sûr, la vie morne et sans relief de cet instituteur n'était qu'un rêve, dont il suffisait seulement d'ouvrir les yeux pour s'extirper droit vers un réel qui s'avère être un cloaque, un lieu de déliquescence pur et simple. Certes, Kotcheff donne bien quelques raisons au naufrage de son personnage - ses pertes au jeu, notamment, mais tout ceci ne sonne que comme un vague prétexte à peine convaincu pour amorcer ce qui était en fait purement inévitable. Lieu perdu, presque damné, le bled où échoue l'instituteur est comme un petit enfer terrestre, celui qui accueille les hommes perdus, privés de toute volonté et de tout élan vital. Tous y semblent happés, les rustres comme les gens cultivés, les seconds n'ayant pour avantage que de constater leur condition de naufragés et de goûter à l'amertume qui l'accompagne. Mais comme les autres, ils sont rappelés à leur trivialité, leurs instincts primaires, dans une fuite éperdue qui prend l'alcool pour appui. De Wake in Fright finit par émerger un brûlant désespoir, dont le seul échappatoire parait être la mortspoiler: choisie par le personnage . Car si celle-ci échoue, le récit curieusement construit en une boucle parait lourdement signifier que l'inévitable reprendra rapidement le dessus. Si Wake in Fright peut terrifier, en dehors de la scène de chasse au Kangourou (scène réelle, tournée avec des professionnels licenciés mais qui ne manque pas de dégoûter profondément), c'est surtout parce qu'il conjugue au nécessaire ce qu'on voudrait à tout prix éviter ; un gouffre, un vide, l'image d'une vie construite comme un trou noir. Osé et extrêmement prégnant.
On pourrait définir ce film comme une odyssée éthylique dans l'outback australien qui vire au cauchemar pour son héros. La mise en scène est très réussie dans sa description quasi hallucinée du désert australien, qui procure au film une atmosphère moite palpable. Dommage que le film nous inflige des scènes réelles de chasse aux kangourous totalement scandaleuses, qui certes participent au climat d'horreur du film mais ne peuvent en aucun cas être justifiées.
Bon, c'est l'histoire d'un type qui arrive dans une ville du nom de Yabba. Il rencontre un policier dans une fête, qui lui offre une bière, puis 2, puis 3, puis il l'invite au resto manger un steak, mais tout d'abord, un apéritif : une bière. Plus tard, il rencontrera d'autres personnes qui lui offriront des bières. Ce film est une sorte d'ode à la bière finalement. Puis les mésaventures qu'il va vivre sont assez dérangeantes, consternantes, affligeantes et écoeurantes (je pense notamment aux scènes avec les animaux : si Brigitte Bardot n'a pas porté plainte contre ce film, elle n'aura porté plainte contre aucun film!). J'ai quand même bien aimé les 5 ou 10 dernières minutes du film : une fin intelligente on va dire. Mais avant ça, j'ai quand même subi 1h30 de purge...
Un film assez étrange, ou le héros principal s'égare dans une ville, en se noyant petit a petit, et de plus en plus dans l'alcool, influencés par des rencontres quelques peux rustres. Ce qui donnera certaines scènes plutot génantes, commme les scènes de chasses. Le film a tout de meme un certain charme.
Ted Kotcheff c'est "Rambo" mais aussi "Wake in fright" dont la ressortie en DVD au courant de l'été 2015 permet de découvrir une autre facette du talent du réalisateur canadien dont l'éclectisme n'a jamais connu un réel succès public hormis le film séminal de la fameuse saga Rambo en 1982. Le scénario d'Evan Jones, poète anglo-jamaïcain d'abord prévu pour Joseph Losey finit par atterrir dans les mains de Ted Kotcheff qui à bientôt quarante ans végète un peu. Il accepte le projet qui sera financé en partie par le gouvernement australien soucieux de développer son industrie cinématographique, les Peter Weir et George Miller n'ayant pas encore éclos. Sa condition étant de s'imprégner de la culture de l'Outback, jugée indispensable pour rendre pleinement l'ambiance du roman de Kenneth Cook sorti en 1961, il séjourne pendant trois mois à Broken Hill qui deviendra Bundanyabba pour le film. C'est un véritable cauchemar éveillé qui nous est proposé avec le voyage initiatique de ce jeune instituteur du hameau très reculé de Timboonda faisant étape à Bundanyabba avant de se rendre en vacances à Sidney où l'attend sa petite amie. Chacun a pu connaître dans sa jeunesse, ces soirées alcoolisées où l'on découvre une part de soi-même en suivant des plus âgés ou plus délurés que soi. John Grant (Gary Bond), jeune intellectuel un peu suffisant et dédaigneux va aller sauvagement à la rencontre de sa face cachée lors de ces vacances qui s'éternisent dans ce trou perdu du désert australien écrasé par la chaleur où les seules distractions hormis celle de boire sont le jeu de pile ou face pratiqué de façon frénétique par des parieurs enfiévrés, la chasse au kangourou sanguinaire à la lumière des phares où les bagarres entre mâles qui tiennent lieu de seuls contacts physiques dans ce bled qui semble déserté par les femmes (une femme pour trois hommes selon les statistiques récoltées à l'époque par Kotcheff sur place). Le propos n'est certes pas folichon et même plutôt glauque, mais Kotcheff qui filme au plus près des visages s'y prend comme un as pour faire exsuder des corps en sueur et avinés toute la détresse qui s'empare de ces hommes comme prisonniers d'une immensité qui leur rappelle encore plus cruellement la petitesse de nos vies humaines. Il est aidé en cela par quatre acteurs formidables (Donald Pleasance, Gary Bond, Chips Rafferty et Sylvia Kay la compagne de Kotcheff) eux aussi sans doute saisis par l'atmosphère si spécifique de l'endroit. Chacun d'entre nous a une face sombre qu'il n'est peut-être pas obligatoire de réveiller. spoiler: John Grant va se trouver brutalement confronté à celle-ci lorsqu'il se retrouvera juché sur le toit du 4x4 lancé à vive allure dans le bush à la recherche de pauvres kangourous pour les tirer comme à la foire. Dur constat pour celui qui quelques heures plus tôt se moquait des mœurs frustres des habitants de Bundanyabba. On ne ressort jamais indemne d'un tel choc, pour le meilleur comme pour le pire. Kotcheff choisissant une fin ouverte, ne répond pas à la question. Quant au spectateur il ressort presque aussi lessivé de ce voyage au tréfonds de la détresse humaine. La preuve est faite désormais que la redoutable efficacité du premier "Rambo" n'était pas le fruit du hasard.
Moins d'images hallucinées que je ne l'attendais mais je suis tout de même sorti bien dépaysé par la virée nocturne de ce jeune instituteur dans cette "ville" ou plutôt ce comptoir, de l'Australie profonde.Là, les restaurants servent toute la nuit, leur fermeture légale obligatoire se limitant à celle des portes d'entrée et dès lors la bière coule à flot jusqu'à l'aube avec la bénédiction du représentant local de l'autorité qui sera le premier à entraîner notre héros sur la mauvaise pente. Ce qui ne devait être qu'une sage étape dans son trajet vers Sydney se transforme en immersion dans la vie des "rednecks" locaux en forme d'impasse existencielle (jeu,alcool,etc) puis en descente aux enfers.Quelques scènes de chasse aux kangouroux par des professionnels sont intégrées à celles du film.